Arnold Böcklin - Medusa - 1878
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Nous avons marché pieds nus pour toucher l'âme des gravats, et nus, nous avons marché afin que l'âme des vents nous habille de femmes qui nous renvoient les dons de la nature.
in Au dernier soir sur cette terre
L'aube froide
Des ténèbres pâles
Inonde les pôles
Du ciel et de la chair
in Sacre et massacre de l’amour
Il est des amours d’un instant
Des amours impossibles
Des amours comme des ombres
Au centre d’un rêve éveillé
cg in Douze volcans sur la lune
Toi
tu es un cri
une brûlure
un chardon bleu
dans l’ombre de ta
souffrance
jamais en repos
Tu te cognes au temps
au manque
Ce grand creux
en toi
jamais comblé
Tu ignores la rondeur
la douceur d’un geste
offert
ta tendresse
est une ligne brisée
Dans le bleu de tes yeux
se consume
un noyau dur
que rien ne dénouera
in au coin d’une rue
L’ivrogne et l’enfant titubent
On boit jusqu’à l’innocence
Alors pourquoi sans fin
faut-il presser l’abcès
exprimer retrancher polir
à la poursuite d’une aile
qui ne délivre pas
du temps où on s’enlise
in Sous les couteaux des horloges
des ombres furtives tissaient d’étranges besognes
Au dehors, pas un souffle de vent. Pas un bruit. Un ciel comme une toile peinte, nuit noire piquetée d'étoiles pareille à une mer étale au milieu de laquelle une lune d'or aurait jeté l'ancre.
in Tango Massaï