Chiara Bautista
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C’est un vide en perpétuels évitements, des coups d’œil déparés, exigus,
des caps toujours tenus, hypnotiques
Les rêves rebroussent chemin, étouffés sous les pas heurtés de la ville ;
les rêves éventrés gisent sur les pavés standards
in A travers l’écran (Traction Brabant n°40)
quand au fond des choses il n'y a plus de fond, mais simplement rien
derrière l'ombre, la nuit et la douleur
& être le survivant d'une lumière qui n'est plus de ce monde
qui marche dans le vent meurt dans la tempête
écrasé dehors anéanti dedans et recroquevillement dans la valve de cet écroulement & disparaître dans le miroir noir de l'éclipse de ce monde
& le risible lèche sa plaie
chaque signe n'est qu'une fente d'encre entrée dans le néant de la conscience afin de la maintenir béante comme un trou
& un dernier moignon de conscience va céder
in Notes et Fragments
Le manque se croit-il désir ?
in Promesse achevée à bras nus
Dans le noir encrier
Où l’espoir va puiser,
Le cœur d’une bougie
Vacille dans la nuit.
cg in Pandémonium I (Clapàs 2001)
Bien sûr qu’elle avait eu envie de baisser les bras, de rentrer dans ces rangs bien droits, bien rassurants, bien sagement préparés pour toi des que tu montres ta tête. Bien sûr que la facilité avait été tentante, la banalité attestée est tellement plus confortable que le contre-courant ! On t’aime quand tu commences à ressembler à tout le monde ! Tu oublies qui tu es, pour quoi tu es, et ceux qui pensent à ta place se font un plaisir d’organiser tes limites. On te coule dans le moule sans qu’un poil ne dépasse, tu es reconnu !
in La femme en vol
L’horreur d’apercevoir un homme là où on pouvait contempler un cheval
in Pensées étranglées