Jeane Myers
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les hommes qui travaillent la terre ont les doigts comme des racines. Ceux qui portent un fusil ont des yeux de gâchette.
in Parce que
Sortir, échapper au piège, à la tenaille du causse. Ses murets enchanteurs…
Ici la vie se grave dans la pierre et prend des allures minérales.
cg in journal 2005
Quelque chose de dense, de solide, sur quoi je peux m’appuyer. Un truc qui s’appellerait confiance, confiance en soi, quelque chose que j’aurais mis 35 années à ébaucher, grain après grain, infimes…
Et la lune danse entre les branches. De toute façon je n’ai plus le choix, je ne peux pas ne rien faire, il faut que je puisse avancer, devenir adulte à ma façon, mère à ma façon, femme à ma façon.
cg in Journal 2005
je suis une lionne en amour. Intransigeante.
cg in Journal 2001
Ici est le pays des mondes souterrains, méandres secrets, sources blanches, tanières où veille le gibier des rêves.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Qui toujours recule gagne le fond du lit
Mes amours d’enfance étaient corsaires ou Tarzan, Bronson me faisait craquer, ainsi que tous les héros beaux et solides, dotés de toutes les qualités possibles, aussi les hommes que je rencontre ne me paraissent souvent que pâles copies. Au fond je suis une fieffée romantique. Mais Tarzan est devenu gros puis il est mort et je n’ai rien d’une jeune fille effarouchée.
cg in Journal 1995