Auteur inconnu
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
SIRENS relate intimement la vie et la musique de Slave to Sirens, un groupe composé de cinq jeunes métalleuses libanaises dont la renommée est en plein essor sur fond de révolution libanaise et ses deux membres fondateurs, Lilas Mayassi et Shery Bechara, dont la relation compliquée et les tensions subséquentes menacent le tissu même du groupe. La criminalisation de l’homosexualité par le Liban, ainsi que les effets totalement dévastateurs du régime politique de leur pays, constituent une menace encore plus grande.
Malgré leurs défis évidents, les membres de Slave to Sirens persistent à essayer de créer leur propre révolution : vivre leur vérité.
Oiseaux
Frères, mes frères
je vous ai tant cherchés
dans le dédale des rues
à la crête des forêts
à l'horizon
à perte de vue !
in Pandémonium I
et aussi in Les années chiennes
une expo choc sur le féminicide
et une démarche extrêmement intéressante
Merci à Voix Dissonantes pour la découverte.
à 16 ans je lisais Les armoires vides, à 31, Se perdre, à 37, Le journal du dehors et ça me suffit pour dire que je suis très contente qu'Annie Ernaux soit nobelisée parce qu'avant tout elle est aussi une femme de parole, fidèle à ses belles convictions, véritablement engagée c'est à dire pas indifférente et sans mémoire...
Un écrivain que j'apprécie beaucoup est parti rejoindre d'autres cimes et vallées... Parti Déneiger le ciel avec sa Fée d'hiver...
Voir ma note de lecture à propos de Fée d'hiver :
http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2012/10/22/fee-d-hiver-d-andre-bucher.html
André Bucher, écrivain, paysan, planteur d'arbres est décédé à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie à Montfroc dans la Drôme, entouré des siens.
Auteur de dix romans et deux récits publiés chez Sabine Wespieser puis aux éditions Le mot et le reste, il était regardé par François Busnel comme « l’un de nos meilleurs écrivains ».
Considéré comme l’un des tenants majeurs du nature-writing à la française, la nature n’était pas un décor mais un personnage central de ses histoires, dans lesquelles les hommes habitent un pays qui ressemble à celui de l'écrivain.
"De même qu’il existe une lutte à mener sur le langage, on peut être natif d’un pays, supposé enraciné – je préfère dire ancré – et le regarder mourir. On peut aussi venir d’ailleurs et en faire partie intégrante. On en revient à cette évocation des racines. Aériennes, souterraines, elles vous poussent ou vous retiennent. En soi, l’écriture propose un déracinement dans ce mélange permanent d’appartenance et d’exil. Ce qui explique mon obstination face à cet incessant flux et reflux, à vouloir planter, éclaircir, élaguer et non seulement abattre, mais remplacer, réparer même. Les arbres symbolisent la jonction, une symbiose adéquate entre ces pratiques."
À l’écart, son dernier ouvrage paru en 2016 est un récit (qu'il a écrit sur une demande de son éditeur Le mots et le reste) où l’auteur développe un ensemble de thématiques qui circonscrivent son univers. André Bucher prend la parole et partage sa vision sur le rôle de l’écrivain-paysan, son rapport au temps et aux saisons, l’enracinement au lieu et le déracinement pas l’écriture. Qu’est-ce qu’écrire sur la vallée du Jabron et passer d’une expérience particulière à une vision plus globale ? Au fil de ces textes, André Bucher revient sur l’écologie actuelle, le rapport que ce précurseur de l’agriculture bio entretient avec la nature, le lien qu’il tisse entre ces paysages où il évolue et son imaginaire. À l’écart dessine la géographie intime d’André Bucher, permet de mieux cerner son œuvre et porte au jour des questionnements actuels. Voir ici : https://lemotetlereste.com/litteratures/alecart/
André Bucher, entre terre et ciel, un documentaire de Benoît Pupier (2013, 2h09) :