Cori Lee Marvin
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Vous n’allez pas voter pour eux. Quelle que soit l’élection, aucun bulletin de vote ne porte jamais leur nom. Pourtant, leur pouvoir est colossal. « Eux » ? Ils sont lobbyistes, communicants, conseillers. Leur mission ? Influencer les élus, amender les textes de lois, orienter les discours et façonner l’action publique. Le tout dans l’ombre, toujours dans l’ombre. Armement, nucléaire, pesticides, banques… Il n’est aucun dossier sensible qui ne porte leur patte. Pourtant, le rôle et les pratiques de ces rouages discrets de la décision publique restent mal connus. La Revue Dessinée et Les Jours ont décidé de s’unir pour vous proposer À l’oreille des politiques, l’adaptation en trois bandes dessinées de cette œuvre de salubrité publique, sous le trait précis et inspiré du dessinateur Vincent Sorel, auxquelles viennent s’ajouter des grandes fresques, consacrées aux lieux de pouvoir, signées Vincent Mahé.
A l’Oreille des Politiques, co édité par La Revue Dessinée et Les Jours, fait partie des cinq ouvrages retenus pour concourir au premier Prix pour un ouvrage sur la transparence et l’éthique créé par Transparency International France et l’Observatoire de l’Ethique Publique (OEP). Consacrée aux lobbyistes, communicants et conseillers qui influencent la décision publique, sans que le grand public n’en ait forcément conscience, cette bande-dessinée documente de manière pédagogique et précise le poids de ces différents acteurs privés sur la décision publique. Son autrice, la journaliste Aurore Gorius, explique ici (suivre le lien) pourquoi ce travail d’enquête et sa diffusion à un public le plus large possible est essentiel pour notre démocratie :
Dans le livre “La Marche de l’Océan”, publié par les éditions « d’une rive à l’autre », Marie-Hélène Ruz, géomorphologue et professeure à l’ULCO, s’associe au photographe Felipe Fittipaldi pour documenter la réalité dévastatrice de l’érosion côtière. À travers des photographies saisissantes, le duo met en lumière les conséquences de la montée du niveau de la mer sur la petite station balnéaire d’Atafona, au nord de Rio de Janeiro au Brésil, tout en sensibilisant le grand public aux enjeux de l’érosion.
Ces dernières décennies, l’urbanisation massive des littoraux a amplifié les effets naturels de l’érosion, donnant naissance à des situations désastreuses comme celle d’Atafona, symbole criant du problème auquel sont confrontées de nombreuses communautés côtières. Plus de 400 maisons ont été englouties par la mer, forçant certains habitants à déménager à plusieurs reprises. Dans “La Marche de l’Océan”, Marie-Hélène Ruz nous invite à réfléchir sur ces phénomènes ne se limitant malheureusement pas à Atafona.
En étudiant l’évolution des littoraux à différentes échelles de temps, “La Marche de l’Océan” montre l’impact considérable qu’ont eu les activités humaines sur l’élévation du niveau de la mer. Depuis le 19ème siècle, le tourisme de masse et l’industrie ont altéré les dynamiques naturelles des côtes, rendant les populations côtières encore plus vulnérables aux effets dévastateurs de l’érosion. Alors que les pays occidentaux, importants émetteurs de GES, en sont les principaux responsables, Marie-Hélène Ruz souligne que ce sont les pays les plus pauvres qui subiront les conséquences les plus désastreuses. Mal équipés pour faire face à ces nouvelles menaces, ils se retrouvent impuissants devant une montée inexorable des eaux.
Face à cette situation alarmante, “La Marche de l’Océan” vise à sensibiliser le public afin qu’il comprenne la réalité des changements climatiques. Les photographies percutantes de Felipe Fittipaldi captent la réalité brute et émouvante des maisons détruites et des habitants désespérés. Enfin, les réflexions et l’étude de Marie-Hélène Ruz, incitent l’éveil des consciences et la mobilisation face à un problème de portée internationale.
https://www.editionsdunerivealautre.com/produit/la-marche-de-locean/
Gallimard 1988 - Extrait choisi et lu par moi-même : page 88 à 101.
Illustration de couverture : Washing the copper ore - Congo - Fairphone Bas van Abel CC BY-NC-SA
Titre | Transition « verte » et métaux « critiques » |
La collection | Alternatives Sud |
Volume | XXX - 2023, n°2 |
Date | 04/2023 |
Coord. / Auteur | |
Edition | Syllepse, CNCD 11.11.11 |
Format | 135 x 215 |
Pages | 176 |
ISBN | 979-10-399-0130-7 |
"Promesse d’un monde libéré de sa dépendance aux combustibles fossiles, la transition énergétique n’est ni écologiquement neutre ni socialement juste. Substituant une addiction à une autre, elle réclame pour se déployer des quantités infinies de métaux dits « rares », « critiques » ou « stratégiques ». En relançant la course entre grandes puissances pour sécuriser leur approvisionnement, elle participe d’une « extension du domaine de la mine », repousse les frontières de l’extractivisme et sape les écosystèmes locaux et les droits des populations exposées.
Présentée aux pays du Sud riches en minerais comme levier de développement, elle les enferme dans le rôle historique de fournisseurs de matières premières, pérennisant ainsi les rapports d’exploitation néocoloniaux et les inégalités systémiques. Du moins pour les plus pauvres d’entre eux, peu outillés pour profiter du boom technologique ou transformer sur place leurs ressources, alors qu’ils assument déjà l’essentiel des coûts sociaux et écologiques du verdissement des économies riches et émergentes.
Si des solutions (mécanismes de compensation, climate-smart mining facilities…) sont avancées pour adoucir l’impact de cette conversion aux énergies dites « renouvelables », aucune ne questionne les fondements et les limites de ce nouveau « capitalisme vert ». Une juste transition doit s’attaquer aux asymétries dans la distribution des coûts et bénéfices. Et passer nécessairement par une révision en profondeur du productivisme et du consumérisme élitaire à l’origine des déséquilibres planétaires."
https://www.cetri.be/Transition-verte-et-metaux
Sorti en mars mais je devais avoir la tête ailleurs et je ne suis pas au Marché de la poésie mais j'ai participé avec plaisir à cette anthologie sur le thème de la frontière... Une sélection de textes construite par Maryline Bertoncini, Franck Berthoux et Patrick Joquel. Edité à Nice en mars 2023 par les Editions Pourquoi viens tu si tard?
Un audio un peu plus en forme radiophonique, j'innove pour ce n°75.
Voici donc quelques-uns des poèmes & textes de Marie-Florence Ehret, Alain Simon, Marie-Françoise Ghesquier, Pierre Gondran dit Remoux, Marie Tavera, Daniel Quérol Bonhomme et Cathy Garcia Canalès, publiés dans ce n°75 sorti en avril 2023 et présentation de ce numéro. Extraits choisis et lus par Cathy Garcia Canalès. Illustrations de ce numéro : Anouk Rugueu.
Il y a une abeille au cœur des fleurs jaunes. Coronilles ? Une abeille, un miracle. Le monde est devenu fou, il est cependant bien plus fragile que la Terre.
in à la loupe, tout est rituel