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  • Alice Mendelson - un poème tiré de "L'érotisme de vivre"

     

    Il m'a dit, tiré de ce premier recueil d'Alice Mendelson née en 1925 et qui publie à plus de 90 ans trois recueils de textes et de poèmes, dont L’érotisme de vivre (Éditions Rhubarbe, 2022). Lu par Cathy Garcia Canalès.

    Voir aussi : 

    http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2023/06/06/l-erotisme-de-vivre-d-alice-mendelson-6446526.html

     

     

  • Victor Ozbolt    

    Il y aura toujours

    Ce rien qui nous échappe

    Cette couleur qui fuit

    Là-bas au crépuscule

    Cette corde qui vibre

    Dans des cœurs enflammés

    Ces amours qui façonnent

    Leurs corolles secrètes

    Cette encre qui frémit

    Envoûtée par les mots

    Cet enfant qui déchiffre

    Des fragments d'univers

    Ces êtres chers qui glissent

    Vers un astre inconnu

    Il y aura toujours

    Ce rien qui nous échappe

    Nous ronge ou nous fascine

    Sur les marches des jours

     

     

     

  • Pez

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    "Le monde est étrange.
    Vous payez 250.000 euros pour embarquer dans un sous-marin moderne, descendez dans les abîmes pour voir les restes du Titanic mais quelque chose tourne mal : il y a une empathie mondiale et tout le monde se précipite à votre secours.
    Vous fuyez une guerre, une dictature ou une famine, vous payez tout ce que vous avez pour monter sur un bateau de fortune, traversez les mers sous la tempête et quelque chose tourne mal : vous coulez dans le silence quasi général et une ordure dira même que vous l’avez bien cherché…
    Lafontaine en aurait sans doute fait une fable…
    « le radeau et le sous-marin »."
     
    Texte de Frederic Chaslin
     
     
     
  • Le livre des sensations lu par Dana Shishmanian pour FRANCOPOLIS

    À découvrir sur le site de sa revue Nouveaux délits – qui vient de sortir en mars son n° 75 – sous la forme d’une citation :

    « Parfois, j’ai des orgasmes de nature qui m’ouvrent le cœur en deux comme une graine mûre. Je suis l’arbre, la mésange, la grenouille, le nuage, la pluie, l’orage, je pourrais dévaster un bureau de pôle emploi, en faire une jungle pleine de feuilles, de cris et de fouillis odorant. Où est la case poète ? S’il n’y a plus de place pour les arbres, les plantes, les oiseaux, les animaux, il n’y en a pas non plus pour les enfants, les mystiques et les poètes, tout ça c’est la même chose, tout ça est connecté directement à la source, la source vitale, la source de toute chose. Pur ressenti, pure perception en résonance avec le monde des formes mais en totale inadéquation avec celui des normes et des apparences. Il n’y a pas de mystère, tout est mystère et la normalité est une affreuse invention, réduction, supercherie. » (quatrième de couverture)

    Cette « mystique » génuine qui révèle au quotidien nos liens à « la source de toute chose » n’est pas la seule corde à l’arc de la poétesse dans ce nouveau recueil, qui rassemble, dirait-on, les pages d’un journal intime, non des événements extérieurs mais des infinitésimales aventures du dedans, celles de la psyché comme personnage mais aussi comme témoin et comme auteur-narrateur. Un auto-regard non complaisant mais bienveillant qui transforme, par cela même, le vécu en processus de transsubstantiation, comme si les souffrances, les dépressions, les tourments que nous traversons tous les jours seraient une sorte d’épreuves alchimiques… car : « Nous ne sommes pas que des êtres de lumière, nous sommes aussi de la même boue que les étoiles, les mêmes poussières toxiques. » (p. 40)

    Sans orgueil, sans triomphalisme, sans s’envoyer des fleurs, l’âme tente de se survoler au-delà même de l’épuisement total dans lequel elle peut, si souvent, sombrer. Entre le sentiment du « ça fuit de partout, plus de jus », et le « détachement total de tout ce qui peut arriver », survient la suspension libératrice d’un instant hors du temps où le vide se fait grâce : « je me vide peu à peu de ma substance et je sens monter lentement d’une profondeur en moi inconnue, une grande mer de silence, une mer de glace, pure, vide, je lâche tout » (p.41).

    La continuité est révélatrice avec un précédent recueil de Cathy Garcia Canalès, Le baume, le pire & la quintessence (à tire d’ailes, avril 2022), dédié à l’alchimie amoureuse – l’agonique polyphonie Lui / Elle – qui finit ainsi : « Les plus belles histoires d’amour sont celles qui vont jusqu’au bout de leur processus ne laissant derrière elles nulle scorie non transformée. L’Amour est un alchimiste dont nous sommes à la fois l’athanor et la materia prima. » Alors « ce qui demeure » de la relation d’amour est « incorruptible » : « Pour avoir été entièrement dissoute, sans pour autant disparaître, elle ne peut plus être détruite. »

    C’est une écriture qui épouse en toute empathie l’intériorité du lecteur, ou de la lectrice. Rare et précieux, merci Cathy ! (voir aussi, dans ce même numéro, mon coup de cœur, Nos petites centrales, pp. 16-17 du recueil).

     

    www.francopolis.net/

     

     

     

  • J'irai Cracher Sur Vos Ondes - Émission du mercredi 31 mai 2023

     
    Où il est question entre autre de la revue Nouveaux Délits et avec une très belle lecture d'un ensemble de Danielle Quérol publié dans le dernier numéro, par Rafaëlle Gandini Miletto, elle-même publiée dans le n°74, c'est beau ces résonances !!
     
    à écouter ici :
     
  • AVIS DE PARUTION : Je l'aime nature

    Je suis très heureuse d'avoir finalisé ce nouveau bouquin auquel je tiens tout particulièrement, avec en couverture un dessin d' Anouk Rugueu ! ❤

     

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    Imprimé sur papier 100 % recyclé comme d'habitude,

    80 g. et 250 g pour la couverture

    36 pages agrafées
    tirage numéroté et signé comme toujours

     

    avec une de mes photos de graminées retravaillée en n&b en page centrale


    10 € + 2,50 € de port, soit par chèque ou par virement, me contacter dans tous les cas par mail : mc.gc@orange.fr

     

     

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  • Nouvelles Calédoniennes - Vents d'ailleurs, 2012

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    Avec mes amis poète écrivains Nicolas Kurtovitch et Frédéric Ohlen, ainsi que Waej Génin-Juni, Noëlla Poemate, Denis Pourawa, Claudine Jacques et Anne Bihan. "Des nouvelles écrites par des auteurs d’origine et d’horizon multiples qui racontent leur profond attachement pour les cultures de Nouvelle-Calédonie. Des nouvelles, des récits, comme autant de portes d’entrée vers les cultures de la Nouvelle-Calédonie, murmurent leurs histoires croisées. Des auteurs, venus de tous les horizons, imprégnés de la terre, de la mer et des visages, esquissent des silhouettes, souvent furtives, pour laisser entrevoir existences et trajectoires… Les histoires sont des gestes, les vies sont des souffles. Il y a Hula, cette jeune promise qui semble se résigner au mariage que l’on attend d’elle. Et là, tout près, cet individu que le regard de l’autre a rendu lépreux avant d’être homme, mais qui ose à nouveau rêver quand tombe le soir de sa vie. Il y a aussi ces souvenirs d’une enfance enfuie, ces moments indistincts qui deviennent soudain si précis sous l’influence d’une odeur, d’un regard. Partout, la temporalité fugitive, éternelle de la terre rythme les récits comme le battement d’un cœur à la fois unique et partagé. Une mémoire qui se réveille et se révèle, des récits d’existences entre imaginaires et empreintes tissent la trame d’une écriture en archipels."

     

    Caractéristiques * *Prix: * 14,20 € * *Format : * 15 × 23 cm * *Nombre de pages: * 128 pages * *ISBN : * 978-2-36413-011-1 

     

     https://www.ventsdailleurs.com/index.php/les-livres/litterature/item/nouvelles-caledoniennes