Owen Gent - A Tale of an Empty House - illustration
L'absence pourrait bien, comme dans un univers à la Paul Auster, durer, durer et toute ma vie se bâtirait sur cette absence.
cg in Journal 1996
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L'absence pourrait bien, comme dans un univers à la Paul Auster, durer, durer et toute ma vie se bâtirait sur cette absence.
cg in Journal 1996
vertige en intraveineuse
un ciel griffonné de gouttières
la fureur des girouettes
sur le gris caillé des ardoises
les enfants portent
des ceintures de bouchons
à leurs poignet sont liés
des chants de grêle
Ils s’en vont palper
l’eau froide des forges
les lanternes et les ruines
à revendre sur les brocantes
à la saison des châtaignes
contre un morceau de savon
une aquarelle humide
cg in Aujourd'hui est habitable
Ce trou dans lequel on tombe et dont on ne se relève pas. Le couvercle se referme. Les prêtres corbeaux, les ombres affamées, les fleurs puantes déjà fanées. J’avais peur de ces journées trop grises où il fallait aller au cimetière. J’avais peur des larmes de ma mère, peur de mon désert. Peur de la pluie quand elle engloutit.
in (c)Ourse bipolaire
Dans mon passé à moi, mon cher passé, d’un puits profond, une flamme tremblante ne cesse de remonter, remonter. Les a-t-on déjà connus ces vents froids qui passent entre les grilles ? La mémoire ! Forteresse et oubliettes.
in (c)Ourse bipolaire
Sentir. Aimer. Être, oser être pour ceux qui ne le peuvent plus. Authenticité, courage, humilité. Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in A la loupe
Depuis hier soir, je lis un bouquin sur la vie et l’œuvre de Charles Duits et l’exploration du peyotl dans la littérature. J’y retrouve le bouddhisme, Gurdjieff, Michaux et les tourments de l’écriture. J’y retrouve certains des questionnements et tourments de mon esprit occidental.
Si j’étais une visionnaire, en quoi cela répondrait-il à mon trop plein de questions ?
La réponse est là, toute proche. Suffit de tendre le bras, d’ouvrir les yeux, oui mais lesquels ?
cg in Journal 1999
Cloisons des forêts gravées d’interdits
danse effilochée des sentiers
soleils éparpillés
sur la peau de la pluie
s’abandonner complètement
essoufflée
s’imprégner du chant
inspirer compulsivement
l’iode des songes
vivre
la foudre de joie
la lucidité primitive
cg in bribes qui traînent
Ce que l’on y cherche en vain
Désespérément
Et qui nous couve
D’un sourire infini
Le ventre
cg in Mystica perdita, 2009
Le manque m’a donné la connaissance intérieure du vide.
La voie de l’instant, l’ennui pulvérisé. Juste se placer dans l’intervalle. Impeccable posture.
La seule qui réponde à une véritable nécessité.
cg in Le poulpe et la pulpe, Cardère éd. 2011
l’amour des instants funambules
nerveuses nervures de pluie
cg in Aujourd'hui est habitable
Je suis celle qui manque, cœur-tambour dans les murs pour vivre quand même.
cg in Celle qui manque (Asphodèle 2011)
Trouver une île dans la tempête,
une lueur dans les ténèbres, un espace, un silence dans le vacarme.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
Nouveaux Délits, coll. Les Délits vrai, n°2, 2012
un brin de folie clandestine en guise de corde
les parois du rêve sont glissantes
cg in Toboggan de velours
Le cercle intuitif demeure vivant de paradigme en paradigme.
Un labyrinthe affamé d’humanité.
cg in Les mots allumettes, Cardère éd. 2012
Tout ce qui furète, grignote tout alentour, c’est le rien qui passe. Un oiseau, le frou-frou de ses ailes… Dans le buis, il y a un elfe, si je tends la main, il la caresse.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
Nouveaux Délits, coll. Les Délits vrai, n°2, 2012