Nadihcas - la femme fleur
Sentir. Aimer. Être, oser être pour ceux qui ne le peuvent plus. Authenticité, courage, humilité. Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in A la loupe
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Sentir. Aimer. Être, oser être pour ceux qui ne le peuvent plus. Authenticité, courage, humilité. Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in A la loupe
Depuis hier soir, je lis un bouquin sur la vie et l’œuvre de Charles Duits et l’exploration du peyotl dans la littérature. J’y retrouve le bouddhisme, Gurdjieff, Michaux et les tourments de l’écriture. J’y retrouve certains des questionnements et tourments de mon esprit occidental.
Si j’étais une visionnaire, en quoi cela répondrait-il à mon trop plein de questions ?
La réponse est là, toute proche. Suffit de tendre le bras, d’ouvrir les yeux, oui mais lesquels ?
cg in Journal 1999
Cloisons des forêts gravées d’interdits
danse effilochée des sentiers
soleils éparpillés
sur la peau de la pluie
s’abandonner complètement
essoufflée
s’imprégner du chant
inspirer compulsivement
l’iode des songes
vivre
la foudre de joie
la lucidité primitive
cg in bribes qui traînent
Ce que l’on y cherche en vain
Désespérément
Et qui nous couve
D’un sourire infini
Le ventre
cg in Mystica perdita, 2009
Le manque m’a donné la connaissance intérieure du vide.
La voie de l’instant, l’ennui pulvérisé. Juste se placer dans l’intervalle. Impeccable posture.
La seule qui réponde à une véritable nécessité.
cg in Le poulpe et la pulpe, Cardère éd. 2011
l’amour des instants funambules
nerveuses nervures de pluie
cg in Aujourd'hui est habitable
Je suis celle qui manque, cœur-tambour dans les murs pour vivre quand même.
cg in Celle qui manque (Asphodèle 2011)
Trouver une île dans la tempête,
une lueur dans les ténèbres, un espace, un silence dans le vacarme.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
Nouveaux Délits, coll. Les Délits vrai, n°2, 2012
un brin de folie clandestine en guise de corde
les parois du rêve sont glissantes
cg in Toboggan de velours
Le cercle intuitif demeure vivant de paradigme en paradigme.
Un labyrinthe affamé d’humanité.
cg in Les mots allumettes, Cardère éd. 2012
Tout ce qui furète, grignote tout alentour, c’est le rien qui passe. Un oiseau, le frou-frou de ses ailes… Dans le buis, il y a un elfe, si je tends la main, il la caresse.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
Nouveaux Délits, coll. Les Délits vrai, n°2, 2012
Rouge la fatigue, rouge le sang qui pisse, c’est l’intérieur qui saigne, le ventre, le sexe, c’est la femme qui saigne et se vide et se contracte de douleur et la fatigue immense, la voix qui se casse, le pied enflé, les jambes lourdes d’hérédité, le refrain des pertes qui se répète, de l’injustice vrillée aux tripes.
cg in Le livre des sensations
L’art et la poésie sont des compagnons, créer c’est se nourrir à la source, l’abondance est intérieure. Jamais à cours d’idées, n’est-ce pas merveilleux ? Quand un vase est vide, c’est l’autre qui se remplit, ou un autre encore. Difficile même de faire le vide, nécessaire parfois, pratiquer le rien faire, pour être. Respirer, ressentir. Vivre. Vivante.
cg in A la loupe
La somme des êtres forment-ils l’Être ?
Combien de bactéries pour faire un homme ?
cg in Qué wonderful monde
Nouveaux Délits, Coll. Les Délits vrais, n°1 - 2012
Dans le delta de lumière, la nasse trouée de lune, retient les racines et les rêves broyés des errants. Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.
cg in Fugitive, Cardère 2014