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CITATIONS - Page 135

  • Patrick Chavardès

     

    La folie c’est que guêpes et bourdons volent. Ils volent et ne le savent pas. S’ils savaient, ils tomberaient. C’est le savoir, souvent, qui fait tomber.

      

     in Il n’y a pas de raison (Pages Insulaires 9)

     

     

  • Maha Ben Abdeladhim

     

     

    Voici mon absence, faite d’arbres malades et de chaises fêlées

     

    Qu’avez-vous fait de la fenêtre que l’histoire soit si mal éclairée ?

     

    Je suis tombée lors du voyage,

     

    Le récit est plein d’éraflures et de plaies

     

     

     

    in Revue avant-poste (Décharge 147)

     

     

     

     

     

  • Aymen Hacen

     

     

    Les épines diront : une par une vous

      nous avez triées une par une vous nous avez

     

     séparées de notre mère cactus une par une

      vous nous avez aiguisées avec votre couteau de poche

     

     une par une vous nous avez enduites de votre salive

      poison une par une vous nous avez semées au vent

     

     une par une vous nous avez nommées blessures une par

      une vous nous avez baptisées racailles

     

      

    in Présidentielles (inédit, Décharge 147)

     

     

     

     

  • André Laude

     

     

    Toute chair bande ses forces pour atteindre les hautes futaies du soleil

     Le pays des couleurs violentes le royaume de la plénitude

     Où l’on marche avec des tonnes de feuilles dans les enclos du cœur

     

     Avec des mouvements de pluie et d’humus aux alentours des épaules

     Avec le sel de la mer complice collé aux poumons

     Et le grain dur le grain rouge de l’éternité entre les dents

     

      in Toute chair appelle

     

     

     

  • Tristan Cabral

      

    ni orangers, ni oliviers, ni figuiers, ni poissons,

     des enfants sans enfance, des femmes exténuées…

     

     et le mer est si belle

     et la mer est si bleue…

     

    in On Gaza’s trip

     

     

     

  • Maurice Couquiaud

     

    Je m’insinue dans l’arbre par l’écorce de l’ombre

     j’en ressors par l’œil de son printemps

     le premier bourgeon né dans ses paupières

     d’un regard blanc

     j’attends sous la voûte d’images

     que mûrissent les fruits sans explications

     ils tombent gorgés de limbes

     quand je secoue les branches du mystère

     chargé de rameaux sombres et de constellations

     

      in Le dernier rire pour les étoiles