Noam Chomsky
Si la liberté d’expression se limite
aux idées qui vous conviennent,
alors ce n’est pas la liberté d’expression
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Si la liberté d’expression se limite
aux idées qui vous conviennent,
alors ce n’est pas la liberté d’expression
Qui passait capricieux
froissait mes draps mes rêves
ce cœur crevé d’où s’envolaient
les oiseaux les parfums d’enfance
ce cœur vidé que j’emplissais sans cesse
de baisers neufs de caresse
et scellais au plomb de mes lèvres
quel fantôme d’enfant fou
ai-je bercé ?
Ouverture de chair obscure qui me somme
Plaie, pulsation du monde aux jambes de la nuit,
L’ombre chargée de grains fragmente une main d’homme
Et les astres charroient leurs fréquences de fruits.
in Fenêtres vos regards
Avant que nos traits ne s’effacent
Du grand graphique universel
Avant qu’un quelconque urbaniste
Ne modifie les plans divins
Il nous reste encore à tracer
Quelques figures et quelques courbes
Au coin des nappes du néant.
in Un ami lointain
Parallèle et puis pède,
je perdis cul en l'air,
l'axe de mes tangentes.
in Tranquillement tranchant
Si vous apercevez un géant, regardez d'abord la position du soleil, et voyez si le géant n'est pas l'ombre d'un pygmée.
Le pêcheur a jeté son filet
ma vie a glissé hors des mailles
Oubliée du miracle je reste
seule dans l’eau qui respire
in Que la musique
Oh dis ! Tu nous embêtes la folle ! Tu vas nous lâcher oui ?! Tiens, prends donc une pilule magique ou un grand verre d’alcool pour les folles ou pends-toi avec tes regrets ou va te noyer dans tes larmes n’importe-quoi mais tais-toi !
Taisons-nous dans la tête et vide ta valise
déjà, tu n’iras nulle part, tu le sais bien et qu’est-ce que tu pourrais bien faire hein ?
Où pourrais-tu aller ?
Si Si et Si ! je veux partir je vais partir avec ou sans toi sans rien et à poil dans ma tête
Ça t’apprendra !
in Abattre les cathédrales
Je suis monté sur les hauteurs, je vois toute la ville et ses toits gris,
on dirait de la peau d’éléphant et je suis le cornac pleurant son salaire.
Bla-bla-bla sa photographie téléphone.
Un voyage de noces traverse l’écran.
Elle dans un fichier de robe blanche. Lui dans des icônes de tennis.
c’est pourquoi, il ne faut plus jamais,
donner de Nom au Grand Silencieux des Ténèbres !
car tant qu’il fera Dieu, le monde pleurera !
Ramallah, noël 2008
in On Gaza’s strip
Les artistes doivent s’agiter. Et ne me parlez pas encore du sens. Ici, c’est d’énergie dont il s’agit. Le travail au bout du compte, dans le tracé circulaire, est égal à zéro.
in L’artiste
puis, dans le pourpre, le sang, le vomi, la crasse et les giclures,
on lèche son assiette et son vide et ses doigts.
in Hors les murs
Et moi aussi j’ai peur
le cri reste dans ma bouche et mes jambes faillissent
et les chiens me reniflent, excités
je m’habille de fleurs pour les dérouter et je hurle de la poésie
mais je ne suis pas sûre qu’ils aiment les poètes, les chiens, ni les fleurs
in Abattre les cathédrales
Vous le savez déjà.
Moi aussi.
Ce ne sont pas les informations qui nous font défaut.
Ce qui nous manque, c’est le courage de comprendre ce que nous savons
et d’en tirer les conséquences.
in Exterminez toutes ces brutes