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CITATIONS - Page 142

  • Thomas Grison

     

    Car en sa mer boutonnée jusqu’à plus soif, en son pétoncle de foi, l’homme se vitraille d’embruns videra de leur poivre ses barriques d’hosties, comme on nettoie le barillet d’un paté avec l’anisette des seins, ce fœtus indélicat qu’aimantaient en leur bouche vos moquettes persillées. Des midis mitraillés qu’alignent vos vins chauds, ne restera alors que le sang des troupeaux facilement égorgés, avec ce festin dont l’ombilic sera le messager, une porte dérobée que poussera l’oursin de vos lune saux piquants estompées, au visage de glace, comme une nuit d’étoiles filantes savamment prostituées

     

     

     

    in Onguents

     

     

     

  • El-Mehdi Chaïbeddera

     

      

     

    Il faut dire au roi des nausées 

    Pour tous les naufrageurs du monde  

    Qu’il faut avoir le pied marin 

    Pour tenir droit dans ce pays 

    Et négocier son oxygène 

    Au violent étouffeur de rêves

     

      

     

     in Cœur gaulé

     

     

     

     

     

  • Carl G. Jung

     

    L’inconscient des gens qui vivent artificiellement me perçoit comme un danger. Tout en moi les irrite : ma façon de parler, ma façon de rire; ils sentent la Nature.

     

     

  • El-Mehdi Chaïbeddera

     

    Il est exactement minuit

    D’après cette explosion de musc

    Tout est calme d’un coup

    Quelqu’un que je ne vois jamais

    Glisse une rose dans ma main

    Subrepticement

     

    Il y a du sang

    Partout

    Pour l’éternité

     

     

    in Cœur gaulé

     

     

     

  • Silvaine Arabo

     

     

     Le poète devient alors le grand sorcier, celui qui isole le mot pour le mieux psalmodier, le rendre à l’En-Soi de sa vibration première, à l’impact de ses connotations, loin des interprétations faciles de la phrases élaborée.

     

    in Poésie et Transcendance

     

     

     

  • Pierre Colin

     

     

     Nos mains s’agitent, cages intimes, où sont les anges fous, nos sibylles vaincues. Voyage dans la blancheur du corps, voix délicieuses, premières perce-neiges au-delà du pubis. Premières étoiles sur la peau. Les sexes fusent. Fatigues des maquis de bouches, des jardins sous l’aisselle. Fatigue des parfums en déroute. La perle du matin sur son dernier rivage.

     

    in Je ne suis jamais sorti de Babylone

     

     

     

  • Dominique Caetano

     

     

    Ça me fait penser à toutes ces lumières qui sont allumées derrière les rideaux, elles ne sont pas là pour dire – venez, entrez, vous êtes les bienvenus, elles sont là pour dire – ne vous approchez pas, il y a quelqu’un ici. Les plus malins ont un écriteau «  attention chien méchant ». Si leur chien est vraiment méchant, à leur place j’aurai peur. Un jour on m’a dit que le plaisir était du miel, qu’on lèche sur une lame de rasoir, je n’aime pas le miel, je peux mettre autre chose ?