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CITATIONS - Page 142

  • Alexandre Romanès

     

    Ils portent le fer dans le ciel,
    ils construisent des murs partout,
    pour chaque mouvement du bras, une loi.

    S'ils pouvaient faire des parcelles
    ...avec le ciel, ils le feraient.
    Assis dans l'herbe
    entre les fleurs et les reflets du ciel,
    je les regarde courir dans tous les sens.
    Ils n'avancent pas.
    Pire : ils reculent.

     

     

  • Jean-Damien Roumieux

     

    Les martinets s’insurgent en jouant contre la suie qui recouvre le ciel. Les pieds couverts de boue, nous rêvons, seulement rêvons, d’une échappée, d’un défi aux clôtures qui soit définitif.

     

     in Veille le vent

     

     

     

  • Jean Gédéon

     

    Dents de mousse, doigts de laine, foie mi-cuit 

    Et le cerveau parti un jour je ne sais très ailleurs 

    Où vaguent les chimères 

    Tout au bout de ma laisse  

    Pour ne pas déranger

     

     

     

  • Jean-Marie Kerwich

     

    Parfois je voudrais offrir à ma pensée de jolis mots pour la vêtir, mais elle n'en veut pas : si je maquille ma vérité, le maquillage ne tiendra pas sur le visage de mon poème.

     

     

     

     

  • Jean-Damien Roumieux

     

    Sans incidence, le poème ? Les flancs des villes s’édifient avec du marbre et du granit. Mais l’absolu tient sa caution de la part frêle. Glaïeul naissant dans son fourreau de cornaline, tremblant érable sous la pluie.

     

     in Veille le vent

     

     

     

  • Thomas Grison

     

    Car en sa mer boutonnée jusqu’à plus soif, en son pétoncle de foi, l’homme se vitraille d’embruns videra de leur poivre ses barriques d’hosties, comme on nettoie le barillet d’un paté avec l’anisette des seins, ce fœtus indélicat qu’aimantaient en leur bouche vos moquettes persillées. Des midis mitraillés qu’alignent vos vins chauds, ne restera alors que le sang des troupeaux facilement égorgés, avec ce festin dont l’ombilic sera le messager, une porte dérobée que poussera l’oursin de vos lune saux piquants estompées, au visage de glace, comme une nuit d’étoiles filantes savamment prostituées

     

     

     

    in Onguents