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CITATIONS - Page 143

  • Jean-Paul Bourre

     

    Ne te détourne pas de l'obstacle, n'essaie pas de fuir les difficultés. Lorsqu'il rencontre un rocher sur sa route, le fleuve ne remonte jamais en arrière. Il le contourne en glissant, joue avec lui comme le guérisseur qui murmure et enchante la blessure, ou bien il bondit dans une gerbe de lumière. Apprends à danser avec l'obstacle, si tu veux progresser. 

    in Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne

     

     

     

  • Fabienne Verdier

     

    On se rend compte que, derrière le vide apparent du silence, la vie grouille de toute parts et c'est alors, avec pudeur et émerveillement, qu'on saisit la pensée poétique.

     

    in Passagère du silence

     

     

  • Patrick Aveline

     

    Rien, tu n’as rien vu des plaies des montagnes

     

    De la colère de leur gabardine violette

     

    Consacré à l’écueil

     

    Tu t’obstines à la solitude

     

    Cent lumières tournent autour de toi

     

    Tu t’obstines à la solitude

     

    Le monde grouille d’anguilles

     

    Mais toi, le sang de ta main

     

    Sature la rétine des imagos tropiques

     

    Baigne d’eau rouge l’estran de tes rêves paradoxaux

     

    Sans qu’une seule hyperbate jamais

     

    Ne traverse ton oreille interne

     

     

     

     

     

  • Fabienne Verdier

     

    Pour aider à la concentration, je me suis retirée du monde. Les temps de vacuité, de perception intime sont propices au détachement. Plus j'avance, plus je recherche une banalité de la vie au quotidien qui m'offre une solitude joyeuse. Cette quête de simplicité éveille en moi une profonde réceptivité aux manifestations du vivant et de ses lectures, même infimes. C’est seulement dans cet état de sérénité qu’on peut capter la source de son cœur. Cette ascèse, j'ai mis du temps à la saisir, à la pratiquer vraiment. Entre la théorie et l'éveil réel aux mystères de la vie, l'apprentissage est si long qu'on à peine à y croire. Une chose est certaine : c'est la pratique quotidienne de l'éveil qui donne accès à l'authentique connaissance.

     

    in Passagère du silence

     

     

     

  • Silvaine Arabo

     

    Le Cœur, intelligence plus subtile, prend alors le relais de l’intelligence rationnelle, dont la plus haute démarche, affirmaient les Surréalistes, était de comprendre qu’elle ne comprend rien !

     

     

    in Poésie et Transcendance

     

     

     

  • Guénane

     

    L’assurance s’étrangle sous les lassos du vent.

     Des peurs enfantines se raniment

     Laissent le cœur à découvert

     Entre les pinces d’un crabe.

     

       in Oceano Saxo Solo

     

     

     

  • Nathalie Ronvaux

     

    A marée haute

     La mer me parle de toi

     

    A marée basse

     Elle me demande de t’oublier

     

    A marée haute

     La mer me parle de toi

     

    A marée basse

     Elle me demande de t’oublier

     

    Je cris à la mer

     Je ne viendrai plus

     

    Les jours de marée

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    L’aurore resurgit avec sa ribambelle de bouches harassées, 

    Qui agglutinées aux barbelés, têtent un peu d’oxygène. 

    Je n’ai pas découvert la route des îles, ni inventé des formules, 

    Juste établi un lien entre le ciel et la nuit,  

    Près du feu où j’attendais que les braises se recouvrent d’un satin gris.

     

     

     

     

  • Fabienne Verdier

     

    Ce n'est que récemment que j'ai compris le principe interne, l'alchimie qui donne la vie. Pour atteindre cette peinture, plus sublime, plus divine encore, je dois toucher à une vérité intime, indicible. Travailler l'insipide. Rechercher encore l'humilité, la liberté vis à vis de la maîtrise acquise. Il faut que je devienne bendan comme on dit en chinois : « idiote » ou « bécasse »... grande théorie des maîtres taoïstes. Avec le temps et l’ivresse, qui sait ? Peut-être y parviendrai-je...

     

    Peu à peu je me suis familiarisée avec cette vie, le compagnonnage du silence et la présence du non-dit. Il devenait nécessaire d'oublier le temps, de s'oublier soi-même ainsi que toutes pensées, opinions, cultures acquises. Je puis alors devenir "bois brut", "herbe au vent" ou "brise du printemps".

     

    in Passagère du silence

     

     

  • Fabienne Verdier

     

     

    Aujourd'hui, dans mon ermitage, j'éprouve un sentiment profond d'osmose avec la nature. Tout espace intérieur possède une ouverture sur l'extérieur. La sève des arbres, le passage fugitif des saisons, la richesse et les variations sans fin de la lumière participent étroitement à la vie intérieure. J’aime mon « aquarium de sérénité », sa relation permanente avec le jardin qui entoure la maison. 

     

    in Passagère du silence

     

     

     

  • Jean-Damien Roumieux

     

    J'ai entendu, médiateur entre les hommes et les cieux,  

    le chant des oiseaux de cette aube terrestre,  

    qui dit les Harmonies sublimes d'où nous venons,  

    et vers lesquelles,  

    en un grand mouvement universel,  

    nous nous tournons,  

    plus nobles d'avoir ensemencé,  

    plus grands d'avoir vécu.

     

     in Souffle de lumière