Novalis
Si vous apercevez un géant, regardez d'abord la position du soleil, et voyez si le géant n'est pas l'ombre d'un pygmée.
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Si vous apercevez un géant, regardez d'abord la position du soleil, et voyez si le géant n'est pas l'ombre d'un pygmée.
Le pêcheur a jeté son filet
ma vie a glissé hors des mailles
Oubliée du miracle je reste
seule dans l’eau qui respire
in Que la musique
Oh dis ! Tu nous embêtes la folle ! Tu vas nous lâcher oui ?! Tiens, prends donc une pilule magique ou un grand verre d’alcool pour les folles ou pends-toi avec tes regrets ou va te noyer dans tes larmes n’importe-quoi mais tais-toi !
Taisons-nous dans la tête et vide ta valise
déjà, tu n’iras nulle part, tu le sais bien et qu’est-ce que tu pourrais bien faire hein ?
Où pourrais-tu aller ?
Si Si et Si ! je veux partir je vais partir avec ou sans toi sans rien et à poil dans ma tête
Ça t’apprendra !
in Abattre les cathédrales
Je suis monté sur les hauteurs, je vois toute la ville et ses toits gris,
on dirait de la peau d’éléphant et je suis le cornac pleurant son salaire.
Bla-bla-bla sa photographie téléphone.
Un voyage de noces traverse l’écran.
Elle dans un fichier de robe blanche. Lui dans des icônes de tennis.
c’est pourquoi, il ne faut plus jamais,
donner de Nom au Grand Silencieux des Ténèbres !
car tant qu’il fera Dieu, le monde pleurera !
Ramallah, noël 2008
in On Gaza’s strip
Les artistes doivent s’agiter. Et ne me parlez pas encore du sens. Ici, c’est d’énergie dont il s’agit. Le travail au bout du compte, dans le tracé circulaire, est égal à zéro.
in L’artiste
puis, dans le pourpre, le sang, le vomi, la crasse et les giclures,
on lèche son assiette et son vide et ses doigts.
in Hors les murs
Et moi aussi j’ai peur
le cri reste dans ma bouche et mes jambes faillissent
et les chiens me reniflent, excités
je m’habille de fleurs pour les dérouter et je hurle de la poésie
mais je ne suis pas sûre qu’ils aiment les poètes, les chiens, ni les fleurs
in Abattre les cathédrales
Vous le savez déjà.
Moi aussi.
Ce ne sont pas les informations qui nous font défaut.
Ce qui nous manque, c’est le courage de comprendre ce que nous savons
et d’en tirer les conséquences.
in Exterminez toutes ces brutes
Le poète congénital et incurable, résiste, on ne sait en vertu de quel sortilège, à toutes les tentatives de destruction méthodique, ou méthodiste, que la société multiplie contre lui (...) Ce perpétuel dissident, cet être anachronique : le poète, a trouvé le moyen de survivre au dodo et à la liberté, que l'homme sociable a fini, et non sans peine, par exterminer.
Ces feux qui bourgeonnent, bientôt nous brûlent.
Reste une épave, aussi frêle qu’une mouette
sur l’abîme des flots.
Attendre la bataille
pour noter mes déserts.
Suffoquer d'avoir cru
qu'entre noirceur et nuit
la sente était solide.
in Tranquillement tranchant
Je laisse derrière moi
à la fécondité du vent
des champs brûlés.
Et sur les eaux du temps
je marche
en tremblant.
in Que la musique
Toi le féminin
Ne nous délaisse pas
Car tout ce qui n’est pas mué en douceur
Ne survivra pas