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CITATIONS - Page 150

  • Nietzsche

     

    Fuis dans la solitude, mon ami ! Je te vois assourdi par le bruit des grands hommes et déchiré par les aiguillons des petits. Dignes, forêt et rocher savent se taire en ta compagnie. Sois de nouveau semblable à l'arbre que tu aimes, celui aux larges branches : silencieux, aux écoutes, suspendu au-dessus de la mer

     in Ainsi parlait Zarathoustra

     

     

  • Anne Jullien-Pérouas

     

     Oh ! forêts je reviens 

     Vagabonde

    L’échine courbée

     Le hurlement de cendres

     Je reviens en vous me rouler dans la boue

     Les étoiles

     Les larmes

     Je reviens en vous

     Rejoindre en moi toutes les femmes

     Sauvages qui ne se lavent qu’aux ruisseaux

     Dansent leurs corps velus

     A l’ombre des châteaux.

     

     

     

     

  • Anne Archet

     

    Si Proust avait été blogueur, jamais n’aurait-il écrit À la Recherche du temps perdu, car il aurait parfaitement su à quel endroit il avait perdu tout ce temps.

     

     

  • Anne Jullien-Perrouas

     

     

    J’ai le goût de la nuit, du rêve et du sommeil.

     J’entre dans la nuit comme dans la gueule ouverte d’un boa

     Et là je me dépose, je fuis, je rêve, vêtue de ma peau et de la peau du boa

     Personne ne s’aventure autour d’un boa qui digère

     

    In La nuit du boa 

     

     

     

  • Anne Jullien-Perrouas

     

    Je touche par les points laogong de mes paumes dansantes la concrétion de leurs pensées, inclusions dans l’ambre de leur cerveau

     

    et parfois m’en trouve encombrée

     

      

    j’ai la chance d’habiter un pays dont la beauté réelle et tangible chasse les natures mortes où vivent qui hantent mon esprit, aliens, batards et merveilleux

     

    et cette beauté à toucher fait tomber mon âme dans mes souliers, sous la plante de mes pieds

     

    ainsi je marche et réintègre mon corps hologramme

     

     

    in Les mots masaï

     

     

     

  • Georges Picard

     

    Sur dix idées publiques, huit ou neuf ont été imposées par matraquage. Seraient-elles vraies, nous ne les avons pas domestiquées nous-mêmes, ce sont elles qui nous ont assaillis de force. Comme disait un Ancien, un fou qui crie qu'il fait jour en plein jour n'en est pas moins fou. Répéter ce qui se dit, même si ce qui se dit est vrai, relève du simple psittacisme tant que l'on n'a pas décortiqué soi-même l'idée et essayé d'en vérifier le bien-fondé. 


    in Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison

     

     

  • Anaïs Nin

     

    Une personnalité c’est quelqu’un qui a déroulé le ruban, déplié les pétales, exploré tous les niveaux. Peu importe par où l’on commence : l’instinct ou la sagesse, la nature ou l’esprit. L’accomplissement signifie l’expérience de toutes les parties du moi, de tous les éléments, tous les plans. Cela signifie que chaque cellule du corps accède à la vie, s’éveille. On meurt lorsque les cellules sont épuisées, on atteint la plénitude lorsqu’elles fonctionnent toutes, le rêve, le désir, l’instinct, l’appétit. L’un éveille l’autre. C’est une contagion. L’ordre est sans importance. Toutes les erreurs sont nécessaires, les balbutiements, les impairs, les aveuglements. Le but est de couvrir tout le terrain, toutes les routes.