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CITATIONS - Page 150

  • Marcel Migozzi

     

    Phrases qui sentent le fumier, la pomme mûre, le vieil automne, ce que tu aimes depuis l’enfance, sans mesure, peut-être bien jusqu’à l’arrêt du cœur.

     

      Ou si c’est avec ces mots de campagnard que tu cherches à effacer le lotissement sous ta fenêtre ? À corriger comme un poème le paysage d’ici, toits en trop, et le béton, et les clôtures arrogantes ?

     

       in Et si nous revenions sans vieillir ?

     

     

     

  • Anne Archet

     

    Je m’assied et j’écris. Je me couche et j’écris. Tout me sert d’écritoire : une table, un divan, un lit, les marches d’un escalier, les murs de plexiglas d’un abribus, le dos moite de mon amante. Parfois, j’écris même en marchant. Le monde reste ainsi hors de ma vue et je me sens hors de sa portée, inatteignable.

     

     

  • Marcel Migozzi

      

     On entre aussitôt dans une herbe seule sous le ciel.

    On aimerait voir une vache (y est-elle encore sans son souvenir ? et l’écrire va-t-il compenser consoler ?)

     

      in Et si nous revenions sans vieillir ?

     

     

  • Nietzsche

     

    Fuis dans la solitude, mon ami ! Je te vois assourdi par le bruit des grands hommes et déchiré par les aiguillons des petits. Dignes, forêt et rocher savent se taire en ta compagnie. Sois de nouveau semblable à l'arbre que tu aimes, celui aux larges branches : silencieux, aux écoutes, suspendu au-dessus de la mer

     in Ainsi parlait Zarathoustra

     

     

  • Anne Jullien-Pérouas

     

     Oh ! forêts je reviens 

     Vagabonde

    L’échine courbée

     Le hurlement de cendres

     Je reviens en vous me rouler dans la boue

     Les étoiles

     Les larmes

     Je reviens en vous

     Rejoindre en moi toutes les femmes

     Sauvages qui ne se lavent qu’aux ruisseaux

     Dansent leurs corps velus

     A l’ombre des châteaux.

     

     

     

     

  • Anne Archet

     

    Si Proust avait été blogueur, jamais n’aurait-il écrit À la Recherche du temps perdu, car il aurait parfaitement su à quel endroit il avait perdu tout ce temps.