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CITATIONS - Page 152

  • Georges Picard

     

    Sur dix idées publiques, huit ou neuf ont été imposées par matraquage. Seraient-elles vraies, nous ne les avons pas domestiquées nous-mêmes, ce sont elles qui nous ont assaillis de force. Comme disait un Ancien, un fou qui crie qu'il fait jour en plein jour n'en est pas moins fou. Répéter ce qui se dit, même si ce qui se dit est vrai, relève du simple psittacisme tant que l'on n'a pas décortiqué soi-même l'idée et essayé d'en vérifier le bien-fondé. 


    in Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison

     

     

  • Anaïs Nin

     

    Une personnalité c’est quelqu’un qui a déroulé le ruban, déplié les pétales, exploré tous les niveaux. Peu importe par où l’on commence : l’instinct ou la sagesse, la nature ou l’esprit. L’accomplissement signifie l’expérience de toutes les parties du moi, de tous les éléments, tous les plans. Cela signifie que chaque cellule du corps accède à la vie, s’éveille. On meurt lorsque les cellules sont épuisées, on atteint la plénitude lorsqu’elles fonctionnent toutes, le rêve, le désir, l’instinct, l’appétit. L’un éveille l’autre. C’est une contagion. L’ordre est sans importance. Toutes les erreurs sont nécessaires, les balbutiements, les impairs, les aveuglements. Le but est de couvrir tout le terrain, toutes les routes. 

     

     

     

  • Lawrence Block

     

    Mourir est un processus très instructif. C'est fou ce qu'on apprend.

    Le seul ennui, c'est qu'on n'a guère le temps de mettre ses nouvelles connaissances en pratique

     

    in Le Diable t'attend

     

     

     

  • Georges Picard

     

    à toute époque, l'arrogance de l'obscurantisme

    reste le carrefour des nullités humaines. 

     

    in Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison

     

     

     


      

  • Raoul Vaneigem

     

    Ce qui est mieux connu est mieux compris et mieux aimé. Pour peu qu'il préfère une once de chair vive à une once de chair morte, un chercheur étudiant les loups, les chevêches, les fourmis, les grenouilles ou les poulpes perd toute envie de les tuer et s'attache, au contraire, à les protéger. L'approche humaine de la faune et la flore perdrait-elle sa pertinence en s'appliquant aux hommes dénaturés par une économie de prédation ? 

    in Rien n'est sacré, tout peut se dire

     

     

  • Anne Jullien-Perouas

     

    Croyant me parler c’est à eux qu’ils parlent et croyant m’écouter, c’est eux qu’ils entendent

     

    Kinesthésique à outrance, je perçois par leur peau ce qu’ils perçoivent et vogue au-milieu de leurs pensées je touche au travers de mon corps volatile les paysages qu’ils habitent ainsi

     

    Leurs tressaillements, leurs hâtes et les brouillons de leurs émotions je les vis incognito et parfois m’en trouve encombrée.

     

     

    in La nuit du boa