Paul Eluard
Le soir. La mer n’a plus de lumières et,
comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.
in Capitale de la douleur
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Le soir. La mer n’a plus de lumières et,
comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.
in Capitale de la douleur
J’ai le goût de la nuit, du rêve et du sommeil.
J’entre dans la nuit comme dans la gueule ouverte d’un boa
Et là je me dépose, je fuis, je rêve, vêtue de ma peau et de la peau du boa
Personne ne s’aventure autour d’un boa qui digère
In La nuit du boa
Je suis femme
Vagabonde
Aux cheveux de crin
J’erre par les rues
Murmurant l’écharde de ton nom
Je touche par les points laogong de mes paumes dansantes la concrétion de leurs pensées, inclusions dans l’ambre de leur cerveau
et parfois m’en trouve encombrée
j’ai la chance d’habiter un pays dont la beauté réelle et tangible chasse les natures mortes où vivent qui hantent mon esprit, aliens, batards et merveilleux
et cette beauté à toucher fait tomber mon âme dans mes souliers, sous la plante de mes pieds
ainsi je marche et réintègre mon corps hologramme
in Les mots masaï
Ils aboient Sancho, signe que nous avançons.
in Don Quichotte de la Mancha
Ladran Sancho, señal que cabalgamos.
in El Quijote de la Mancha
Notre vie est pour une grande part composée de rêves.
Il faut les rattacher à l'action.
Sur dix idées publiques, huit ou neuf ont été imposées par matraquage. Seraient-elles vraies, nous ne les avons pas domestiquées nous-mêmes, ce sont elles qui nous ont assaillis de force. Comme disait un Ancien, un fou qui crie qu'il fait jour en plein jour n'en est pas moins fou. Répéter ce qui se dit, même si ce qui se dit est vrai, relève du simple psittacisme tant que l'on n'a pas décortiqué soi-même l'idée et essayé d'en vérifier le bien-fondé.
in Petit traité à l'usage de ceux qui veulent toujours avoir raison
A la racine du mensonge se trouve l'image idéalisée que nous avons de nous-mêmes et que nous souhaitons imposer à autrui.
Une personnalité c’est quelqu’un qui a déroulé le ruban, déplié les pétales, exploré tous les niveaux. Peu importe par où l’on commence : l’instinct ou la sagesse, la nature ou l’esprit. L’accomplissement signifie l’expérience de toutes les parties du moi, de tous les éléments, tous les plans. Cela signifie que chaque cellule du corps accède à la vie, s’éveille. On meurt lorsque les cellules sont épuisées, on atteint la plénitude lorsqu’elles fonctionnent toutes, le rêve, le désir, l’instinct, l’appétit. L’un éveille l’autre. C’est une contagion. L’ordre est sans importance. Toutes les erreurs sont nécessaires, les balbutiements, les impairs, les aveuglements. Le but est de couvrir tout le terrain, toutes les routes.
Comment savoir si vous faites l’amour avec une vraie femme ?
Facile: elle ne se dégonfle pas quand on la mord.
Je serais exclusivement lesbienne
si les femmes n’aimaient pas tant le magasinage.
Mourir est un processus très instructif. C'est fou ce qu'on apprend.
Le seul ennui, c'est qu'on n'a guère le temps de mettre ses nouvelles connaissances en pratique
in Le Diable t'attend
Mon petit personnage spirituel autiste est libre, ne connait rien de l’altérité.
in Cerveau 3
Sorcière je marmonne
Formules magiques
Rauque musique
Fontaines sous la terre.