Charles Marie René Leconte de Lisle
Tombe, neige sans fin ! Enveloppe d’un voile
Le rose éclair de l’aube et l’éclat de l’étoile !
Brouillards silencieux, ensevelissez-nous !
in La Légende des Nornes
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Tombe, neige sans fin ! Enveloppe d’un voile
Le rose éclair de l’aube et l’éclat de l’étoile !
Brouillards silencieux, ensevelissez-nous !
in La Légende des Nornes
parfois j’ai l’âme d’une pyromane.
j’ai envie de tout cramer,
tout incendier
tant nos choix dans ce monde
m’insupportent.
puis je me souviens
le monde brûle déjà.
il a besoin de douceur.
Si nous pouvions être toujours certains de ce qui nous pousse à aimer, à espérer.
Mais nous sommes des funambules, nous ne savons rien.
À quoi reconnaît-on la fin d'une époque ?
À ce qu'un présent soudain insupportable condense en peu de temps ce qui fut si malaisément supporté par le passé. De sorte que chacun se convainc sans peine ou qu'il va naître à lui-même dans la naissance d'un monde nouveau, ou qu'il mourra dans l'archaïsme d'une société de moins en moins adaptée au vivant.
Aux premières lueurs de l'aube, une lucidité se fait jour. Elle montre en un instant à quel écartèlement l'histoire de tous et l'enfance d'un seul ont porté le désir d'être humain et l'obligation quotidienne d'y renoncer.
in Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire.
Ceux qui critiquent sans créer, ceux qui se contentent de défendre l’évanoui sans savoir lui donner les forces de revenir à la vie, ceux-là sont la plaie de la philosophie. Ils sont animés par le ressentiment, tous ces discuteurs, ces communicateurs. Ils ne parlent que d’eux-mêmes en faisant s’affronter des généralités creuses.
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L'ennemi, c'est la pensée cloisonnée, la tête coupée du reste, qui disjoint quand il faudrait unir les connaissances, les cœurs, les pierres, les pays, les végétaux et la flamme de l'amour à la lumière de la raison.
J'ai vu une fois de près un tribunal d'hommes.
Ce n'est pas ainsi que je comprends la lumière et la justice.
Notre Mère-Père qui est en nous
Présence ignorée
Que ta double unité soit reconnue
Que ta salutation de gynandre
S’accomplisse, parole du sang
Que ta volonté soit entendue
Sur la Terre comme sur les Planètes
Qui vivent déjà dans l'aura de ton règne
Que ta vérité illumine
L'ébène rocher de notre sommeil
Fais couler de tes mamelles ta vie
Qu'elle soit notre lactance quotidienne
Aide-nous à conquérir la joie
De l'antériorité de l'Eden
Cette enceinte matérielle où le Père
T’exila de lui, divisant
Votre double unité, soufflant au mâle
De s'imposer tandis que la femelle
Comme une ombre de la nuit dans la nuit
Fut cachée. Ainsi le jour exista
Sans toi. Mais tant de fureur n’a pu tarir
Ta fougue amoureuse de l'offrande
Toi comme l'eau vierge où se multiplie
Le feu du soleil toi seul celui qui est
Recréez-nous
En l’une et l'autre moitié de ton être
Car c'est à toi qu'appartiennent
De millions d'années
En millions d'années
Sagesse
Force
Beauté !
Merci Au hasard des connivences
http://auhasarddeconnivences.eklablog.com/
J''ai appris une chose et je sais, en mourant, qu'elle vaut pour chacun : vos bons sentiments, que signifient-ils si rien n'en paraît en dehors ? Et votre savoir, qu'en est-il s'il reste sans conséquences ? Je vous le dis : souciez-vous en quittant ce monde, non d'avoir été bon, cela ne suffit pas, mais de quitter un monde bon !