Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

RÉSONNANCE & COPINAGES - Page 17

  • Cello Muse

     

    parfois j’ai l’âme d’une pyromane.

    j’ai envie de tout cramer,

    tout incendier

    tant nos choix dans ce monde

    m’insupportent.

    puis je me souviens

    le monde brûle déjà.

    il a besoin de douceur.

     

     

     

     

  • Jorge Luis Borges

    318575739_1129725781061068_4702141006913618087_n.jpg

     
    Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même… Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois condamné… Tu apprendras que, peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner. Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer ! C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter !
     
     
    in Apprendiendo
     
     
     
     
  • Raoul Vaneigem

    À quoi reconnaît-on la fin d'une époque ?

    À ce qu'un présent soudain insupportable condense en peu de temps ce qui fut si malaisément supporté par le passé. De sorte que chacun se convainc sans peine ou qu'il va naître à lui-même dans la naissance d'un monde nouveau, ou qu'il mourra dans l'archaïsme d'une société de moins en moins adaptée au vivant.

    Aux premières lueurs de l'aube, une lucidité se fait jour. Elle montre en un instant à quel écartèlement l'histoire de tous et l'enfance d'un seul ont porté le désir d'être humain et l'obligation quotidienne d'y renoncer.

     

    in Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire.

     

     

     

  • Gilles Deleuze

     

    Ceux qui critiquent sans créer, ceux qui se contentent de défendre l’évanoui sans savoir lui donner les forces de revenir à la vie, ceux-là sont la plaie de la philosophie. Ils sont animés par le ressentiment, tous ces discuteurs, ces communicateurs. Ils ne parlent que d’eux-mêmes en faisant s’affronter des généralités creuses.

     

     

    .

  • Edgar Morin

     

    L'ennemi, c'est la pensée cloisonnée, la tête coupée du reste, qui disjoint quand il faudrait unir les connaissances, les cœurs, les pierres, les pays, les végétaux et la flamme de l'amour à la lumière de la raison.

     

     

     

  • Pierrette Michelou 

     

     

    Notre Mère-Père qui est en nous
    Présence ignorée
    Que ta double unité soit reconnue
    Que ta salutation de gynandre
    S’accomplisse, parole du sang
    Que ta volonté soit entendue
    Sur la Terre comme sur les Planètes
    Qui vivent déjà dans l'aura de ton règne
    Que ta vérité illumine
    L'ébène rocher de notre sommeil
    Fais couler de tes mamelles ta vie
    Qu'elle soit notre lactance quotidienne
    Aide-nous à conquérir la joie
    De l'antériorité de l'Eden
    Cette enceinte matérielle où le Père
    T’exila de lui, divisant
    Votre double unité, soufflant au mâle
    De s'imposer tandis que la femelle
    Comme une ombre de la nuit dans la nuit
    Fut cachée. Ainsi le jour exista
    Sans toi. Mais tant de fureur n’a pu tarir
    Ta fougue amoureuse de l'offrande
    Toi comme l'eau vierge où se multiplie
    Le feu du soleil toi seul celui qui est
    Recréez-nous
    En l’une et l'autre moitié de ton être
    Car c'est à toi qu'appartiennent
    De millions d'années
    En millions d'années
    Sagesse
    Force
    Beauté ! 

     

     

    Merci Au hasard des connivences

    http://auhasarddeconnivences.eklablog.com/

     

     

     

     

     

     

  • Bertolt Brecht

     

    J''ai appris une chose et je sais, en mourant, qu'elle vaut pour chacun : vos bons sentiments, que signifient-ils si rien n'en paraît en dehors ? Et votre savoir, qu'en est-il s'il reste sans conséquences ? Je vous le dis : souciez-vous en quittant ce monde, non d'avoir été bon, cela ne suffit pas, mais de quitter un monde bon !