Pierre Desproges
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Ne voyez-vous pas que vous vous dévorez les uns les autres
dans l'étourderie de vos cœurs ?
Le livre de Flore Vasseur est sorti en 2013.... "Clara, Jérémie, Bertrand, Vanessa, Sébastien, Antoine, Alison appartiennent à la première génération élevée par les marques, la télévision et l’algorithme de Google. Bons petits de la méritocratie, ils se sont connus bébés requins à HEC. Aujourd’hui, à 40 ans, ils se trouvent aux portes du pouvoir de la finance, la politique, la communication, la presse, le hacking. Réussir, c’est grimper tout en haut : du toboggan, de la tour à la Défense, de la chaîne alimentaire. Ils représentent la relève, n’ont plus le temps de rien. Ils se croient surpuissants, redoutent le déclassement. Ne pas devenir totalement fou est leur unique objectif.
De petits accommodements en grands renoncements, ils participent à la collusion entre la finance mondiale et les dirigeants politiques européens qui, main dans la main, ruinent le vieux continent. Jusqu’au jour où l’un des sept est retrouvé mort. Suicide ? Assassinat ? Aujourd’hui, tout est suspect.
“En bande organisée” s’inspire de faits réels. Il est le fruit d’une enquête menée par l’auteur autour des manipulations de certains pays de la zone Euro pour accéder à la monnaie unique. Sommes nous toujours en démocratie ? Qui nous gouverne ? Que vaut la réussite dans un monde condamné à sa perte ?
Pour connaître la face cachée de notre société, il faut lire de toute urgence ce thriller économique et politique qui nous embarque dans un train fantôme, dévale les montagnes russes et nous promet le grand huit à chaque page. Si vous n’avez pas peur, plongez dans ce roman hallucinant. Sinon, continuez à regarder la télévision.
https://florevasseur.com/books/en-bande-organisee-editions-des-equateurs/
- et de s’écorcher les genoux
sur la ténacité des pierres.
in Fragments
Bords cousus
un à un par la lumière
plus bas – la mer
Sur ton front, cicatrices bleues.
in Fragments
Dans ce monde qui se dessèche,
si nous ne voulons pas mourir de soif,
il nous faudra devenir source.
La corde s'effiloche, semble t-il
Et moi, je ne suis qu'un petit funambule
Et moi, ombre de l'ombre de l'autre
Somnambule aux deux lunes sombres
13 juillet 1914
« Regardez ce point. C’est ici. C’est notre foyer. C’est nous. Dessus se trouvent tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez jamais entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais vécu. La somme de nos joies et de nos souffrances. Des milliers de religions, d’idéologies et de doctrines économiques remplies de certitudes. Tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations. Tous les rois et paysans, tous les jeunes couples d’amoureux, tous les pères, mères, enfants remplis d’espoir, inventeurs et explorateurs. Tous les moralisateurs, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l’histoire de notre espèce ont vécu ici… Sur ce grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil.
La Terre est une scène minuscule dans l’immense arène cosmique. Songez aux rivières de sang déversées par tous ces généraux et empereurs afin que, nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d’une fraction… d’un point. Songez aux cruautés sans fin infligées par les habitants d’un recoin de ce pixel aux habitants à peine différents d’un autre recoin. Comme ils peinent à s’entendre, comme ils sont prompts à s’entretuer, comme leurs haines sont ferventes. Nos postures, notre soi-disant importance, l’illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l’univers, sont mises en perspective par ce point de lumière pâle.
Notre planète est une poussière isolée, enveloppée dans la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité, dans toute cette immensité, rien ne laisse présager qu’une aide viendra d’ailleurs, pour nous sauver de nous-mêmes. La Terre est jusqu’à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n’y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer. Visiter, oui. S’installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment, c’est sur Terre que nous nous trouvons.
On dit que l’astronomie incite à l’humilité et forge le caractère. Il n’y a peut-être pas de meilleure démonstration de la vanité humaine que cette lointaine image. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. »
Carl Sagan, Pale Blue Dot, 1994. Texte inspiré par la photo ci-dessus prise le 14 février 1990 par la sonde Voyager 1, alors qu’elle se trouvait à plus de 6 milliards de kilomètres de la Terre, au-delà de l’orbite de Neptune.
La soif seulement
le silence
aucune rencontre
garde-toi de moi mon amour
garde-toi de la silencieuse dans le désert
de la voyageuse au verre vide
de l’ombre de son ombre