Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CATHY GARCIA-CANALES - Page 22

  • Atelier Collage & écriture du 23 février - Cahors

     

     

    20240224_105147.jpg

    F.

     

    Harmonie_extrapoler_cœur_destin

     

     

    *

    L'espérance de vie reste entière, la terre est magique, en harmonie, elle dessine le destin de tous. Voyez cet homme donne son âme, branche son cœur sur l’énergie vitale de toute sa puissance. En faisant cela, il se tue, sa force extrapole notre futur immense.

    J.

     

     

    *

    Chef d'orchestre de ma vie, je sème et je récolte. Sur le chemin, je trace et définis mes lignes de pleine conscience qui extrapolent ma conception de l’avenir mais ce n'est que par le cœur et l'harmonie que j'échafauderai mon destin

    O.

     

     

    *

    Le cœur est le maître d’orchestre, dit-elle, cesse d’extrapoler sur le malheur ! Peu importe le destin, danse comme les méduses ! La sérénité est une flèche, la cible est l’harmonie, décoche et va t’asseoir sur la plage de ton esprit. à chaque fois que tu seras au bout du rouleau, rappelle-toi : le cœur est le maître d’orchestre, c’est lui qui sait si tu es désaccordée. 

    C.

     

     

    *

    Extrapolée d'anciennes latitudes,
    perdue,
    seul indice : la parole. 
    Coordonnées hypothétiques :
    suivre la sérénité.
    La mémoire oubliée nourrit l'aventure de la vie. 
    L'harmonie s'approche.
    Le destin est caché dans le cœur. 

    F.

     

     

     

     

    Collage février 2024.jpeg

    J.

     

    Recommencer_fenêtre_clash_avenir

     

     

    *

    Recommencer par un saut par la fenêtre. 
    S'éblouir (ou s'oublier),
    un clash de soleil et recommencer.
    Recommencer,
    recommencer, 
    et, encore recommencer l'aventure !

    F.

     

     

    *

    Enfin, une sortie de route après toutes ces années…cent cinquante et plus… pour s’octroyer  un peu de temps et de repos. Recommencer à rêver d'avenir après ce clash qui a détruit toutes nos idées reçues et nous a obligés à reprendre les rênes de notre destinée. Rien ne s'est passé comme prévu. Le ciel est resté pur derrière la fenêtre et les martiens se sont fait la malle. Vieil homme, tu peux dormir en paix !

    O.

     

     

    *

    Il s’est endormi le vieil artiste et son esprit s’éclipse par la fenêtre. 150 ans et des poussières… Est-il possible d’être si vieux ? Comme un chat, il est doté de sept vies et en profite sereinement avant le grand clash, la sortie de route. Il n’est pas pressé, aussi il les passe en grande partie, comme le vieux chat qu’il est, à rêver et dans ses rêves, il créé. 150 siècles et des poussières, est-il possible d’être si vieux ? Bien-sûr, il n’a pas d’âge le créateur et dans le Jeu de l’Univers, il est hors temps. À l’infini, il peut remodeler l’avenir et tout recommencer.

    C.

     

     

    *

    Derrière la fenêtre, il dort, il rêve en Technicolor. Les personnages de ses dessins s’agitent, en viennent presque au clash. Pourtant l’histoire est belle, colorée, agréable. La bande son suave porte la joie de vivre, peut-être trop d’agitation, évitons la sortie de route. L’avenir se projette, se dessine, se savoure, s’envisage, tout est possible mais vite vite car je n’ai plus beaucoup de temps ... 150 ans et plus... Pour recommencer. 

    J.

     

     

     

     

    Collage du 23 février 24.jpg

    O.

     

    Piquer_yeux_rêve_inondation

     

     

    *

    Terres incertaines provoquent des inondations, souvent des incendies, les yeux pleurent parce que les rêves piquent. Pourtant la lettre des hommes retient le ciel, transportée par des anges en papier. La lumière revient pâle, vibrante, elle enfle, prend corps... Nous verrons sa force bientôt mais ce n’est pas pour aujourd’hui. 

    J.

     

     

    *

    L'eau ne s'arrête pas et la plume la suit. 
    L'eau arrive dans le rêve, 
    est-ce une inondation ?
    Les yeux piquent, 
    il faut se réveiller.
    Le chien aboie
    l'abeille vole,
    la nature nous émerveille,
    la vie est là.

    F.

     

     

    *

    Elle regardait Le règne animal, le film dont tout le monde parle, mais emmitouflée dans sa douce et moelleuse robe de chambre, elle s’est endormie avant la fin ou plutôt, elle a poursuivi le film dans un rêve : son mari s’y était transformé en chien fou furieux car elle allait nue dans une bibliothèque. Une lampe s’allumait et la bibliothèque devenait grotte, d’étranges créatures y flottaient dans les airs. Son mari s’était transformé encore et cette fois en gros bourdon qui s’agitait autour d’une géante plume alors un ange apparut, portant un courrier du ciel. Il y était question d’inondations. Elle se réveilla soudain avec une envie très pressante et ces mots dans la tête : ça pique les yeux, le rêve !

    C.

     

     

    *

    La terre s'est ouverte et une inondation gigantesque a anéanti le vieux monde. Seuls les chiens en ont réchappé… mais ce n'est qu'un rêve récurent que j'écris depuis ma chambre sans peur pour le bourdon qui rôde autour de ma plume. Ces bestioles ne piquent pas. J’ai beau me frotter les yeux, je confonds passé et présent, délires et réalité. Entre deux somnolences, j’écris des lettres aux absents dont se chargera mon ange-gardien. Tant de silence…

    O.

     

     

     

     

    La fêlure.jpg

    C.

     

    Masque_chercher_souveraine_fêlure

     

     

    *

    Ciel bleu, pur azuréen. De loin, je vois le piano de la vie. Il est un peu brinquebalant, fêlé, mais il sonne juste, toujours. Je vois aussi les masques de pierres inertes, ils attendent les yeux figés, ouverts sur l’infini. Ces yeux qui envisagent l’avenir. La pierre est dure elle apporte la rigueur et la sûreté. Malgré tout, cette pierre à la couleur ocre présente une fêlure, toute douce, toute fine. Il faut la chercher cette fêlure qui s’envole vers la majesté de la vie souveraine. 

    J.

     

     

    *

    Chercher la femme ou le masque?
    Briser la fêlure
    pour être souveraine.
    Le pas de la musique
    accompagne le rythme 
    d'une nouvelle aventure.

    F.

     

     

    *

    Victoire ! Nue et souveraine, je défie les ombres du passé. Le doigt sur la fêlure, j'ai longtemps erré, cherché à comprendre pourquoi tant de masques… Plus rien ne m'empêchera désormais de jouer du piano. Je pactise avec toutes les femmes, celles qui ont porté le monde, les déchues, les disparues… Entends-tu le lézard qui joue du tambourin ?

    O.

     

     

    *

    Masque sur masque, à ôter jusqu’au plus transparent. Poids après poids, à déposer... Tu connais la musique et tu continues à marcher, tu continues à chercher jusqu’à t’élever, souveraine. Pierre, sable et ciel, sublimation de la fêlure.

    C.

     

     

    Merci à toutes les participantes !

     

     

     

  • Where is Jimi Hendrix ? de Mario Piperides (2017)

     

     

    Sur une île dont la partition reste explosive, Marios Piperides entraîne un loser au grand cœur dans des tribulations ubuesques. Au travers des dissensions entre Chypriotes, grecs et turcs, il s’amuse des ressentiments, des tracasseries administratives et des parades illégales pour s’en affranchir. Le film porte un regard bienveillant sur leurs alliances de circonstance, et esquisse, en guise de réconciliation, ce rêve d’Europe qui les rassemble. Primé dans de nombreux festivals, un premier long métrage enlevé à l’humour décapant. 

     

     

  • Le père (Otac) de Srdan Golubovic (2020)

     

    Avec ce road-movie balkanique d’une âpre sobriété sur fond de chaos social, le réalisateur serbe Srdan Golubovic met en scène l’histoire, inspirée de faits réels, d’un misérable des temps postmodernes, l’inscrivant d’emblée dans une mythologie universelle. Regard puissant d’humanité bordé de cernes profonds, Nikola lutte jusqu’à l’épuisement pour obtenir justice, avant que la presse ne finisse par s’intéresser à l’affaire. Filmant au plus près du corps la minuscule odyssée de ce fragile titan dans des paysages dévastés, le cinéaste dénonce aussi en contrechamp la corruption rampante à l’œuvre dans son pays et l’individualisme qui ronge la société. Face à la légion de petits nantis locaux repus qui se dressent sur son passage, le héros tout de dignité, incarné avec une fièvre rageuse par Goran Bogdan, jamais ne désarme, porté par sa révolte silencieuse et par l’amour pour ses enfants. Le récit d’une tragédie personnelle en forme de poignant manifeste.