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CATHY GARCIA-CANALES - Page 21

  • I have a dream…

    Alors que l’évidence de protéger notre planète, c’est-à-dire le vivant dont nous sommes, et sans quoi nous ne serions plus, est des plus sérieuses, il n’est encore une fois question que de guerre, d’armes et de calibre. Or la guerre est un désastre, un enfer, une horreur mais la guerre n’a jamais été sérieuse, elle est inutile et ridicule, signe d’une stupidité et d’un gâchis monstre de la conscience humaine, un affrontement sans règle, sans honneur, sans autre but que faire bander quelques mâles dégénérés qui n’ont pas la splendeur du cerf, la grâce d’un félin, et donc l’afflux ou le manque d’hormones ne servent strictement aucune nécessité. Ils se prennent pour les dominants mais ils ne sont que dominés par leurs vices, leur bêtise, leur arrogance, leur avidité, leur angoisse du vide, leur infantilisme. Si tous les médias du monde ne leur accordaient plus aucune attention et ne parlaient que de tout le travail en cours ou à faire pour nous rendre meilleurs, parlaient de toutes les initiatives et actions un peu partout dans le monde qui font du bien, qui font du bon, qui réparent, qui guérissent, qui nourrissent, qui accueillent, qui protègent, qui embellissent, qui font pousser, qui contemplent, qui respectent, qui rapprochent, qui rassurent, qui unissent, qui transmettent alors les sinistres plongés dans le noir et le silence feraient peut être un peu moins de dégâts et les gens encouragés par toutes ces bonnes nouvelles quotidiennes iraient très certainement mieux et auraient plus envie d’être au monde et de participer à toute cette belle énergie, ce qui la ferait croître et elle est la seule croissance réellement nécessaire. Elle deviendrait la norme, partout, dès l’enfance et la guerre, l’argent, le pouvoir, la consommation outrancière et l’exploitation agressive qu'elle implique  nous apparaitraient tels qui sont : inutiles, ridicules et tout sauf sérieux.

     

     

     

     

  • La dépense - Texte de Marc Sastre - Bande annonce du court-métrage de Sylvain Luini (2022)

     

    Avec la voix de Denis Lavant sur un texte de Marc Sastre.

    Réalisé par Sylvain Luini.

    Musique Guillaume Navar.

    Des confins du cosmos à notre intimité, de la consumation à la consommation, de la fatalité des choses à la destruction raisonnée, une réflexion sur la dépense, sur ses limites, sur nos limites.

     

    la-depense.jpgLa Dépense

    Pleine Page, 2022
    25 pages
    https://www.marc-sastre.fr/
  • Duo Sastre / Sabathier - Extrait de Celui qui nous sépare, live

     

    réalisé par Sylvain Luini

    extrait live (2019) de "Celui qui nous sépare" 

     

     

    celui-qui-nous-separe.jpg

     

     

     

    Du féroce plein le buste

    des mâles reconstruisent les ligues.

     Caucasiens.

     Latins.

     Amnésiques.

    La tour de France n’est pas bonne vigie

    quand l’Europe est province.

    J’y vois des prisonniers en mal de horde

    jouer aux matons. 

     

     

    Celui qui nous sépare
    poésie
    Les Fondeurs de Briques, 2018
    46 pages avec CD 10 titres 

     

     

     

     

  • Dans hélas! n°11

    J'ai le plaisir de figurer dans ce nouveau numéro de la revue hélas! pour lequel j'ai également enregistré en audio mon texte publié, texte extrait de mon ©Ourse (bi)polaire.

     

     

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    "À l’occasion de la journée international des droits des femmes, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie du onzième numéro d’hélas!, revue d’images et de poésie, numérique et gratuite :

    http://limosino.fr/revue.helas/downloads/HE-011.pdf

     

    Ce numéro fait écho au Printemps des poètes et sa directrice Linda Maria Baros nous fait l’honneur d’un poème inédit, en guise d’édito.

     

    Nous avons également le plaisir d’accueillir pour invitée Oana Blanc qui vient de sortir un recueil aux éditions de l’Entrevers.

     

    Ce numéro présente des textes, des photographies, des dessins autour du thème « De tous les combats. La Poésie. Volcanique » et signés Barbara Albeck, Henri Baron, Mireille Boissel, Julie Cayeux, Florène Champeau, Isabelle Cochereau, Dorothée Coll, Sabrina Combes, Sandra Encaoua, Souen Djila, Christian Dumotier, Cathy Garcia Canalès, Géraldine Gabin, Caroline Giraud, Lise Halley, Emil Karla, Hélène Konkuyt, Clémence Lavigne, Alice Legendre, Anaïs Lem, Sophie Lécuyer, Matthieu Limosino, Marine Lombard, Isa Solfia Manzano, Luc Marsal, Pierre Melendez, Laure Miel d'Yack, Hélène Miguet, Charlotte Minaud, Minigraphik, Julie Nakache, Sonia Pavlik, Romain Ponçot, Anouk Rugueu, Emmanuelle Safi, May Santot, Dé Seegers, Alice Sfintesco, Amanda Spierings, Leonce Tonio et Nadine Travacca.

     

    Vous retrouverez à côté de certains textes des QR Codes donnant accès à une version audio du texte. L’ensemble est disponible sur notre page Bandcamp

    https://revuehelas.bandcamp.com/album/h-las-011-de-tous-les-combats-la-po-sie-volcanique

    et propose un inédit de Pierre Obraz qui n’est pas dans la revue."

     

     

  • Jean-Claude Carrière - Le vin bourru

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    Plon, 2000

     

    "Le Vin bourru était le premier vin que l'on goûtait, au début du mois de novembre. Il était différent d'une cave à l'autre. Il conservait un duvet, une bourre, quelque chose d'inachevé, de provisoire, comme si le vin nouveau-né se protégeait encore contre les agressions du monde."

     

    Un récit sur le monde rural du côté du Mont Caroux, pour celles et ceux qui connaissent, un autrefois pas si lointain mais dont on a quasi tout perdu, l'auteur le premier, qui né dans une culture a vécu dans une autre avec un savoir inutile et pourtant tellement précieux. Et il lui a fallut une visite dans un écomusée alsacien pour le réaliser, visite qui est à l'origine de l'écriture de ce livre.

    Pour moi, cela fait écho à ma propre enfance, où j'ai pu encore entrevoir les derniers vestiges de ces savoirs, de ce mode de vie, chez d'autres issus de familles de paysans ou encore en activité et j'ai pu mesurer le grand écart et le gouffre qui s'est formé entre les générations, entre les milieux ruraux et urbains, tout un mode de vie ingénieux, autonome, sans gaspillage, englouti dedans. Mode de vie lentement élaboré au cours des siècles, à la dure souvent mais qui avait donc déjà des solutions aux problèmes d'aujourd'hui et très certainement de demain. La mémoire devrait nous permettre d'avancer en gardant non pas tout de façon obstinément passéiste, surtout pas, mais juste le meilleur, garder ce qui a fait ses preuves, garder ce qui est bon pour nous et la planète sans pour autant nous mortifier mais hélas non, on croit qu'on avance mais en réalité on recule, on gesticule et quand on fonce, c'est dans le mur.