Abeille, ma jolie
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Paru le 5 mars 2021
Anne Carrière éd.
"En France, les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
La liste semble inépuisable. Elle a surtout un coût. Un coût direct pour l’État, qui dépense chaque année des milliards d’euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens. Pourtant, cette réalité est presque toujours passée sous silence.
Lucile Peytavin, historienne et membre du Laboratoire de l’égalité, s’interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes comme principaux auteurs des violences et des comportements à risque, et tente d’estimer le coût financier de l’ensemble de ces préjudices pour l’État et donc pour chaque citoyen.ne. Quel est le coût, en France, en 2020, des conséquences de la virilité érigée en idéologie culturelle dominante ? L’autrice nous pose la question : n’aurions-nous pas tous intérêts à nous comporter… comme les femmes ?!"
Première courgette, aucune fleur mâle encore
alors je l'ai cueillie sans attendre
et elle a rejoint quelques fèves et les premiers petits pois pour une salade de riz,
avec sarriette et quelques feuilles de diverses laitues à couper du jardin
plus un oignon frais
Clafoutis aux merises et cannelle, une première !
Amélanchier
Cassis
Merises
Poires...
Orchis bouc
moi je l’aime
ton parfum
chaud et musqué
l’envie d’enrouler
mes doigts
à tes barbichettes
échevelées
Dire que j'ai écrasé par bêtise
un ange entre mes doigts
sa chair verte comme un acide
maintenant je vous demande pardon
chaque fois que je vous vois