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CATHY GARCIA-CANALES - Page 24

  • « Itinérance où ne vas-tu pas ? » - Expo, rencontre-débat, lecture - Gramat (46)

    Sollicitée par l'association Quinze Donnadieu qui a soutenu mon travail depuis presque 20 ans et que je remercie de tout cœur, je participe en tant que poète à cet évènement "Itinérance - Où ne vas tu pas ? " qui se déroule à Gramat (46) en lien avec le Festival Résurgence IX dont le thème cette année est Éternel refuge.

    La brochure avec tout le programme ici : 

    https://www.gramat.fr/fileadmin/documents/photos/%C3%A9v%C3%A8nements/Evenements_exter/resurgences/R%C3%A9surgence_2025_Eternel_Refuge_Brochure_du_festival.pdf

     

     

     

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    Vernissage de l'expo le vendredi 17 octobre à 18 h 

    La Grange du Grand Couvent

    33 Avenue Louis Mazet - GRAMAT

     

     

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    L’art est-il un refuge tranquille hors des réalités du monde ?

    Rencontre-débat avec les artistes plasticiens et les poètes de l’exposition « Itinérance où ne vas-tu pas ? », en présence d’intervenants culturels et d’éditeurs. En introduction, la poétesse Marie Châlus slamera des textes de son choix. Michel Brissaud assurera la continuité des échanges entre les différents participants.Une proposition conjointe de l’association quinze donadieu - Mayrinhac-Lentour, et de l’association Itinéraires-Art contemporain - Paris

     

     

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    Le public est invité à découvrir des textes des poètes participant à l’exposition Itinérance, où ne vas-tu pas ? : Didier Ayres, Anne-France Badoui, Michel Cand, Marie de Châlus, Annie Dana, Léonore Fandol, Cathy Garcia-Canalès, Jean Maison, ainsi que des textes d’artistes plasticiens ou d’autres poètes en lien avec la thématique de Résurgence IX et avec celle de l’exposition. Quelques œuvres seront exposées dans la Bibliothèque Tout Public.

     

     

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  • Hommage à Jane Goodall (1934-2025)

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    Une grande dame est partie

     

    "J'aimerais qu'on se rappelle de moi comme de quelqu'un ayant aidé les gens à faire preuve d'un peu d'humilité et à réaliser que nous ne sommes pas séparés du règne animal, mais que nous en faisons partie."

     

    Jane Goodall, éthologue, anthropologue et militante (3 avril 1934 - 1er octobre 2025)

    in entretien avec Ira Flatow, 2022

     

     

     

     

  • Mathilde Saliou - L'envers de la tech Ce que le numérique fait au monde

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    Parution le 3 octobre 2025

    éditions Les Pérégrines

     

     

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    cliquez sur l'image pour lire mieux

     

     

    Mathilde Saliou est journaliste spécialiste des enjeux numériques et a été secrétaire générale de l’association Prenons la Une. Elle partage ses réflexions dans sa newsletter Technoculture et est également l’autrice de Technoféminisme. Comment le numérique aggrave les inégalités (Grasset, 2022).

     

     

     

  • Revue Nouveaux Délits n°82

     

      

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    Retour en Amérique latine huit ans après. Nous avions proposé en 2017 un Nouveaux Délits spécial Guatemala et voici aujourd’hui ce travail mêlant deux poètes d’Amérique du nord (Mexique) et trois autres d’Amérique centrale (Guatemala à nouveau). Vania Vargas était déjà présente en 2017, et nous avons ici traduit quelques poèmes de son dernier recueil en date : Generalidades y reglas de la fuga (Editorial Sophos, 2024). À nouveau, cette précision cinématographique de ses courts textes. À nouveau, cette densité du moindre mot. Cette façon d’esquisser des espaces hopperiens immenses, où chaque vers semble abriter une présence fragile. Julio Palencia est un compagnon de route présent sur le blog www.fuegodelfuego.blogspot.com depuis plus de dix ans. Il revient dire le monde avec cette concision presque orientale qu’on lui connaît, cette manière discrète d’empoigner, au lieu d’une plume, un sabre doux. Sa lame ainsi coupant les ornements attiserait la vie, je crois, au lieu de l’enlever à quiconque. Isabel de los Ángeles Ruano est une poète guatémaltèque emblématique, un personnage entier, fougueux, hypersensible (comme tous) et empathique à chaque instant, dont on découvrira ici la nuit cosmique, la furie par instants terribles, la clarté plus soyeuse parfois, la détermination surtout, l’envie (la gnaque fragile, on pourrait dire). Tandis que j’essayais de la traduire, j’ai cru sentir le mistral traverser les murs. Jorge Vargas et César Anguiano sont deux poètes de Colima au Mexique qui avaient déjà été traduits par Patrick Quillier en France. Grâce à la revue Teste, j’ai d’abord rencontré Jorge, qui m’a généreusement envoyé depuis le Mexique un livre de César (plutôt que de m’adresser un des siens). Ces deux amigos ont des écritures sans doute distinctes : Jorge décrit les chocs du réel direct, invasif, torturant, sous la forme d’un journal de guerre terrible ; César, lui aussi entaillé par la réalité du monde, me semble envisager les choses avec davantage de recul (l’ironie l’aide à ne pas sangloter, je crois).
    Y a-t-il un pont, un lien, un semblant de nerf unissant ces cinq écritures ? Plus d’un écho involontaire nous semble perceptible, d’une œuvre à l’autre. Partout cette tension du texte de part en part électrifié par une nécessité plus que vitale. Si les destins de ces poètes ont été différents (certains ont pris le réel en pleine gueule, d’autres de manière moins frontale), l’ensemble de leur vers exsude une même inquiétude profonde : comment vivre ici même, là-bas ? Comment continuer à vivre en ayant vu, en ayant entendu tout ça ? L’exigence éthique de l’écriture semble être le poumon que l’on cherche, là où la violence règne et tue. Un poumon qui n’est pas un Graal, très loin de là, mais qui peut maintenir à flot un modeste moyen de respirer, c’est déjà ça.

     

    Laurent Bouisset

     

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     Sommaire et plus ici :

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

     

     

     

     

     

  • Ghassan Kanafani

     

    Si seulement les enfants ne mouraient pas !
    Qu'ils soient élevés temporairement vers le ciel, le temps que la guerre se termine, puis qu'ils rentrent chez eux en sécurité ! Et lorsque leurs parents, perplexes, leur demanderaient : "Ou étiez-vous ?", ils répondraient joyeusement : “Nous jouions avec les étoiles.”



     

     

     

  • Muflier (Antirrhinum majus)

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    Gueules de loup

    de mon enfance

    vous étiez hautes

    Gueules-de-veau

    Gueules-de-lion

    en anglais on vous appelle Snapdragon

    dragon qui veut mordre

    connues depuis l'Antiquité

    les Grec vous voyaient gouttes de sang tombées

    des mâchoires du redoutable Ladon

    dragon à cent têtes tué par Héraclès

    vos fruits seraient une puissante amulette

    contre les empoisonnements

    vous symbolisez le désir

    la grâce et la force

    mais protégez aussi 

    des mauvais esprits

    des cauchemars

    et de la jalousie

    toutes petites Tom pouce

    ou plus grandes

    vos couleurs sont toujours vives

    vos fleurs bonnes en petites quantités

    vos graines elles sont toxiques

    et servaient à étourdir les poissons

     

     

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