Jolene Casko - Goodnight, Tesla
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Les paroles innommables clouent des sortilèges dans le ciel.
Des nations en marche me piétinent sur la pointe des pieds en remontant leur montre dans un battement de cœur synchronisé.
in Zoartoïste
A quoi bon savoir manier les mots qui disent l’exaltation si je ne suis pas capable de l’éprouver autrement que par des moyens extrêmes, qui sont au fond toujours contre quelque chose ou quelqu'un ? Comme si j’avais toujours besoin d’aller contre et ne pouvais jamais aller avec !
Quels pantins que nous sommes, tous autant les uns que les autres ! Pantins de nos émotions, de nos peurs, de nos jugements obtus, de notre vanité, de notre fameux sentiment d’individualité. Pourtant, la vie nous a été offerte et avec ça la conscience de la vie, celle-là même qui pourrait nous permettre de découvrir les ficelles qui nous animent encore. Il ne tient qu'à nous de les couper !
Je me sens polluée : physiquement, spirituellement, mentalement et encore, c’est le mental qui s’en sort le mieux, enfin, c’est ce qu'il croit ! Tellement habile à s’abuser lui-même…
Au mur, un calendrier avec une peinture aborigène que j’aime beaucoup. Elle est vivante, tellement que c’en est étrange.
La vie, une cellule, un noyau, un soleil et l’énergie qui rayonne dans toutes les directions. Je commence à comprendre la méditation sur un symbole. Macrocosme, microcosme, ce qui est en haut est en bas… Des pantins cosmiques !
Qu'est ce que je cherche dans mes lectures ? Que me faut-il retrouver ?
La vie comme une particule qui s’éloigne à toute vitesse de la source qui l’a émise. Voilà pourquoi le passé lointain m’intéresse, le passé n’existe pas : tout à lieu ici et maintenant ! Le passé n’existe pas, le futur pas encore et le présent n’est qu'un futur passé. Le présent comme le néant, sont inconcevables pour l’esprit.
Vertige…
cg in Journal 1998
évade-moi
fragile-moi
je suis ta poupée de soie
ta convive funambule
cg in Des volcans sur la lune
Comme des singes cinglés,
Picolent et racontent des histoires de vivants.
Avec leurs corps d’enfants mal aimés,
Ils donnent leur amour à la rue des hasards.
in Cheval Rouge
Me voilà embarquée sur la mer mouvementée de mes pensées. D’étranges réminiscences me flottent autour. Des rêves ? Une sale impression ! L’envie de rabattre les draps sur ma tête, de me coller dans une bouderie fumeuse…
C’est ma vie qui me donne mal au cœur ! Elle poisse, enlisée dans l’ignorance. Je m’abrite derrière mes nombreuses faiblesses et je n’ai certes pas vaincu la peur de mourir.
Je ne sais pas pourquoi j’écris ça.
C’est inutile, mon rayonnement est négatif aujourd’hui, de la lumière noire. Je suis en manque, accro au bonheur, à l’extase !
Ce soir je me sens seule au sein de l’humanité et voilà bien un crime contre-nature !
Je ne sais pas ce que je veux mais je sais peut-être au moins ce que je ne veux pas.
La raison contre l’intuition et vice et versa, aussi parfois je reste sans bouger, immobile, espérant passer au travers du filet de mes contradictions.
Voilà que ça me fait sourire.
cg in Journal 1998