Jeffrey Richter
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Chaque fois que nous affirmons une part de nous-mêmes, nous en nions une autre.
Les fugitifs peuvent échapper aux bouches des gorgones, aux nageoires et aux vidanges mais pas à la douleur jaune du sniper dans le fracas des ruines.
cg in Surréel des surrénales
La langue essoufflée sur le point de se rompre ne fait plus de bulles dans le goudron putride. On frissonne en pensant au monstre sous le lavabo tout en attendant une énième livraison de couteaux.
Saccages des lâches, spasmes et tourmente. Dans la nuit des vignes infectes et des entraves, la mécanique poreuse de l’enfance broyée au fond des cuves. L’émergence d’une rumeur derrière la cloison laisse partir les derniers convois du vide. Ô aiguillages lugubres. Mécaniques abandonnées. Les axes élastiques, le roulis entêtant, le souffle effrayant des fabriques.
cg in Surréel des surrénales
L’ombre des actes est indélébile.
La mémoire assouplit les courbes du cuir mais les loups ont disparus.
L’enclos, l’humus, le sel rouge. Feinte des forêts, la rosée… est sans issue.
cg in Fugitive
Pas de différence entre corps et esprit.
C’est pareil à la feuille de papier,
on ne peut pas acheter l’endroit sans l’envers !
la Sagesse n’est pas dans les livres, elle est dans le vent et l’espace. Pas dans le plein mais dans le Vide. Pas dans les lettres mais dans les espaces entre les lettres. Le silence, et non la parole, est la conscience de l’univers.
in Le Monastère de l’aube