Guénane - Atacama (extraits)
Ed. la Sirène étoilé, août 2016 avec des illustrations de Gilles Plazy, l'éditeur
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ed. la Sirène étoilé, août 2016 avec des illustrations de Gilles Plazy, l'éditeur
L’homme tourne en rond dans la pièce, marche autour du lit en se grattant le menton, en se claquant les joues et en se grondant la bite. Puis il se jette par la fenêtre.
in Chroniques du Diable consolateur
La Ville-Pays est ainsi faite : les filles sont libres, démocratiques et indépendantes. La misère achève la honte et vos signes de politesse.
in Tram 83
j'ai 7 ou 8 ans ou moins, je peins une feuille toute en rouge, je me fais engueuler pour avoir gaspillé une feuille et de la peinture.... alors je fais une œuvre.........
À la Saint-Matthieu, s'il fait bleu, c'est qu'il fait beau, prépare tes tonneaux
Dompteuse
Elle vint dans Ninive énorme, où sont les fous
Qui veillent dans les lits et dorment sur les tables,
Et le théâtre est cendre où, les soirs ineffables,
Elle noyait sa tête aux crins des lions doux.
Fixant sur eux des yeux charmeurs comme en des fables,
Elle allait, éteignant leurs cris dans ses genoux,
Calme, et trouvant l'odeur des palmes et des sables
Au souffle de leur gueule errant sur ses seins roux.
Ses cheveux fiers, sa main doucement suspendue,
Ses robes dans leur fleur ne l'ont point défendue.
Un jour la griffe immense et tranquille la prit.
La foule ayant fui blême, un parfum pour des âmes
Sembla mêler, le long des promenoirs à femmes,
Le sang de la Dompteuse aux roses de la Nuit.
You are immortal; you exist for billions of years in different manifestations, because you are Life, and Life cannot die. You are in the trees, the butterflies, the fish, the air, the moon, the sun. Wherever you go, you are there, waiting for yourself.
in The Mastery of Love
Succession de hauts et
de bas
de doux vallons
et de hautes montagnes
pierreuses
le temps
d’une vie
présente les mêmes aspérités
qu’une toile
entre les mains
d’un maître
qui n’en finirait plus
de boire un
dernier verre
puis
de tout recommencer
sans trouver
jamais la justesse
à la fin.
in Le Cow-boy de Malakoff