Vlastimil Hofman - 1918
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L’autopsie révèlera dans la gorge de chacun, un arbre de sa terre, calciné. Les bras le long du corps, face au miroir, je cherche si nous avons dans le ventre des usines aveuglées de suie, je demande si c’était notre souffle de dormeurs sur les départs de feu.
in Microbe n°97
Le bruit de l’arbre qu’on abat est absent de la mer.
Elle a enfoui leurs cris, je ne sais rien d’eux. Ils sont calmes, ils ne pèsent pas sur nos nuits. L’époque les a pétris en oiseaux, pris dans la sève stérile du silence.
Microbe n°97
En public, la plupart de ceux qui écrivent de la poésie répugnent à en parler, comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse. Quoique, tout bien réfléchi…
in Bestioleries poétiques
D'après le livre de Svetlana Alexievitch
http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2008/02/05/la-supplication.html
Puis il finit par comprendre :
l’univers est un troupeau de hérissons qui bâfrent des lucioles.
in Autre chose
Il nous faut mâcher l’absence, mâcher au fond des fondrières l’âcre du ventre abandonné, noir de grappes et de fumier. Ramasser et ouvrir ce noyau d’horizon, dégager les mouches, mettre les méduses au frais avec le beurre et la charité.
cg in Surréel des surrénales
Le bien suprême est comme l'eau
Qui nourrit toute chose
sans effort.
Il se plait aux places les plus basses
que les gens dédaignent.
Ainsi, il est comme le Tao.
Le mineur et sa famille, Lens, 1954
le café du mineur, 1954
le poème qui nous parle
est celui qui nous lit
dans les yeux