Sénèque
Le destin conduit celui qui accepte, celui qui refuse il le traîne.
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Le destin conduit celui qui accepte, celui qui refuse il le traîne.

AMER
Est-ce bien ce que nous sommes
Ces cadavres en lambeaux qui se battent
S’empoignent se jettent
Leurs chairs arrachées à la tête
S’entredévorent en ricanant
S’attroupent autour d’un homme qui se noie
Et lui lancent des injures des bons mots des pierres
Nous embrassons la police
Nous frottons le museau sur ses bottes
En réclamant des hommes forts à notre tête
Pour régner sur les ruines
Est-ce bien ce que nous sommes
Ces chiens terrorisés espérant des lynchages
Qui mordent le premier qui passe à portée de nos crocs
Puis grattons, sur nos cous, la marque de la chaîne
Ne rêvons plus jamais
D’être des hommes
Deux textes et un poème, "Au comptoir du café de la gare", parmi ceux de Myriam Ould-Hamouda publiés dans le n° de janvier 2017. Lus par moi-même.

Sentir. Aimer. Être, oser être pour ceux qui ne le peuvent plus. Authenticité, courage, humilité.
Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in Le livre des sensations


Ce qui advient à une personne la caractérise. Elle représente un schème et toutes les pièces s'ajustent. Au fil du temps, une à une, elles trouvent leur place en fonction d'un plan prédestiné.

Failles. Pulsations, flèches transfusées.
Je panthère avec la mort sur les hanches.
La rouille de l’aube achèvera la crue des nostalgies.
cg in Fugitive (Cardère éd. 2014)




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