Morceaux choisis d'Ostende, de Christiane Levêque, illustrations de Garène, Les Carnets du Dessert de Lune, 2015
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Au fond de l’arrosoir l’eau a des reflets des rivières. L’automne arrive à grands pas.
in Passant l'été
Le soleil brille. Les rayons traversent la ville comme des rouleaux compresseurs. Ils sont lourds et opaques et quand ils happent les passants on ne voit plus rien après.
in Passant l’été
Deux pistes, une normale, l'autre au ralenti, aucun rajout.
Jim Wilson, un compositeur, a fait une découverte très étonnante. Il a enregistré le chant des grillons, et l'a ralenti. L'enregistrement a rendu comme un chœur de voix humaines en parfaite harmonie et avec une belle mélodie. C'est magnifique ! J'ai tjs pensé que les insectes étaient à une vitesse sonore plus rapide que la nôtre, et le son c'est tout sauf banal... pour qui s'y intéresse, on n'a pas fini de découvrir et comprendre des choses à son propos.
Immobile. Planté. Seul comme un clou.
in En face
Folles virées dans Tragédie City. Enfants dépourvus d’innocence qui partent en vrille.
in Chroniques du Diable consolateur
Je marche.
L’enfance derrière les palissades, ramasse ses hochets et glisse ses petites mains dans les creux venimeux. Des obsessions cruelles se rendent complices d’ecchymoses.
Arrachage. Petites coupures à la dérobée. Huile noire sur la neige.
Je dois marcher.
cg in Fugitive (cardère éd. 2014)
Ce n'est pas ce que tu n'as pas dit, c'est la manière dont tu t'es tu.
Parfois il semble
que nous sommes au centre de la fête.
Cependant
au centre de la fête il n’y a personne.
Au centre de la fête il y a le vide.
Mais au centre du vide il y a une autre fête.