Roberto Matta - illustration pour Les Damnations de Joyce Mansour (Georges Visat, 1966)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ne jamais dire son rêve à qui ne vous aime pas.
L’âme de Kôtarô était assise à la même place dans la même attitude. Le soleil s’était radouci et la couleur de la mer était enveloppée d’une lumière pâle, une lune blanche flottait auprès des gros nuages mafflus qui grimpaient à l’horizon.
in L’âme de Kôtarô contemplait la mer
L’autopsie révèlera dans la gorge de chacun, un arbre de sa terre, calciné. Les bras le long du corps, face au miroir, je cherche si nous avons dans le ventre des usines aveuglées de suie, je demande si c’était notre souffle de dormeurs sur les départs de feu.
in Microbe n°97
Le bruit de l’arbre qu’on abat est absent de la mer.
Elle a enfoui leurs cris, je ne sais rien d’eux. Ils sont calmes, ils ne pèsent pas sur nos nuits. L’époque les a pétris en oiseaux, pris dans la sève stérile du silence.
Microbe n°97
En public, la plupart de ceux qui écrivent de la poésie répugnent à en parler, comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse. Quoique, tout bien réfléchi…
in Bestioleries poétiques
D'après le livre de Svetlana Alexievitch
http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2008/02/05/la-supplication.html
Puis il finit par comprendre :
l’univers est un troupeau de hérissons qui bâfrent des lucioles.
in Autre chose