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  • Un mur sur une poule de Baum – Dedieu

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    Gulfstream éditeur, avril 2013.

    18 pages, 11 €.

     

     

    Un chouette album poético-rigolo sur un sujet qui l’est beaucoup moins. Comment de la célèbre jolie, mignonne, petite comptine « Une poule sur un mur », on en arrive à « Un mur sur une poule » ? Une poule sur un mur, ça va, mais mille poules entre quatre murs ? On se retrouve avec des furies carnivores prêtent à dévorer un fermier, et comme le dit le titre de cette chouette collection d’albums, « ce que tu fais à la nature, la nature te le rendra » et il n’est jamais trop tôt, ni trop tard, chers parents, pour apprendre cette sagesse-là. Ce qui n’empêche pas de se régaler avec cet album et ses beaux dessins éclatants sur fond noir. Un remake écolo intelligent de vieille comptine à mettre entre toutes les mains !

     

     

    Cathy Garcia

     

     

     

    Gilles BAUM / Auteur. À défaut de devenir maître du monde, super-héros, jardinier ou ornithologue, Gilles Baum a voulu écrire pour les enfants. Peut-être pour leur raconter toutes ces vies-là.

     

     

     

    Autre album chez Gulfstream avec Thierry Dedieu également : J’ai adopté un crocodile

     

     

     

    Thierry DEDIEU / Illustrateur. Thierry Dedieu est né à Narbonne en 1955. Après des études scientifiques, il se tourne vers la publicité, puis se lance en littérature de jeunesse à partir de 1994. Il est aujourd'hui rédacteur et auteur-illustrateur de livres pour enfants.

     

  • Denis Buchel

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    denis buchel photo.jpgNé en Moldavie. Après avoir passé près de dix ans en Israël, depuis 2009, Denis Buchel vit en Bulgarie. Il travaille en tant que photojournaliste dans un journal hebdomadaire. Denis a commencé la photographie en 2007, quand il a acheté son premier appareil. Au début, Denis a pris des photos en amateur seulement. Puis étape par étape, la photographie a commencé ...
     
     
  • Benjamin Béchet

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    Spiderman, 36 ans, nettoie les pare-brise, de la série "Je suis Winnie L'Ourson"

     

    Les rhétoriques populistes qui se nourrissent du mécontentement et de la peur généralisée identifient des ennemis et cultivent les graines de l’intolérance et de le xénophobie ; elles ressortent du tiroir de vieux idéaux territoriaux en instrumentalisant un concept qui a pris une place toujours plus grande dans le discours politique et les discussions de comptoir : l’identité. Construction historique et culturelle, l’identité, comme nous l’enseigne les anthropologues, est fluide, multiple, ouverte et contextuelle. Chacun de nous peux en posséder plusieurs jusqu’à l’infini : une, aucune et cent mille pour citer Pirandello. Mais l’identité est avant tout relationnelle : la définition du Nous passe toujours par la négation de l’Autre. Quand elle tombe dans les mains d’ambitions politiques, les identités se rigidifient sous forme de régionalisme, de fanatisme religieux, politiques ou territoriaux. Et quand l’autre est marginal ou précaire, les conséquences immédiates sont l’exclusion et la violence. A travers une manipulation ironique de l’identité, Je suis Winnie l’Ourson veut susciter une réflexion sur la stigmatisation de l’Autre mettant en scène les peurs et les contradictions qui y sont liées. Rome, la ville où est née le projet, est un vivier de micro identitarisme qui ne manque pas de se référer à une romanitude ou à l’empire romain ; la ville est le théâtre d’une vague d’intolérance et de violence ouverte contre une partie de la population qui incarne une altérité crainte et refusée. Figures marginales, travailleurs au noir, sans papiers… Personnes invisibles ou montons noirs; sur leurs identités complexes et variées, on colle une étiquette qui simplifie et dénigre l’autre. Dans leurs vêtements, nous avons mis des super-héros, des icones, des célébrités connues de tout le monde globalisé. Pour se rappeler qu’une personne n’est jamais ce que nous en voyons, mais toujours quelque chose de plus complexe, que chaque identité est partielle, que nous sommes tous un, aucun et cent mille.

    Benjamin Béchet

     

     

     

    benjamin béchet photo-bio.jpgAprès une licence d’histoire, il se forme à la photographie au Centre Iris à Paris.

     

    Benjamin Béchet travaille sur l’identité et sur la représentation de l’autre. Soit qu'il parte d'une situation qui déshabille littéralement une personne de son fantôme social (Les Baigneurs), ou qu'il habille artificiellement des modèles de costumes les transfigurant (Je suis Winnie l’ourson), Benjamin nous interroge sur les codes et les signes que porte un individu en en société et sur la construction de la personne en relation aux autres.

     

    En 2008, il gagne le prix Parole photographique.

     

    Il vient de recevoir une bourse du CNAP pour travailler sur des micro territoires urbains.

    http://benjamin.bechet.book.picturetank.com/

  • La femme en vol d'Ile Eniger

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    Collection main de femme, éditions Parole 2012.

    250 pages, 12 €

     

     

     

    La femme en vol, c’est l’histoire d’une femme et son intimité amoureuse, familiale, racontée à la troisième personne du singulier. Une histoire qui se révèle par petites touches, comme une peinture. Et justement, cette femme, c’est Fane et Fane aime Jean, Jean qui aime Fane. Mais voilà, Jean aime aussi la solitude et la peinture, et Fane va peu à peu apprendre le prix de cet amour qui est à la hauteur de ses exigences. Aimer Jean, c’est l’accepter tout entier, parce-que la solitude et la peinture l’emporteront sur son amour de femme, exigeant, exclusif, immense. Ce que Jean et Fane partagent et ne cesseront de partager, le ciment ou plutôt les ailes de leur amour, c’est une soif éperdue d’authenticité et de liberté.

     

    « Bien sûr qu’elle avait eu envie de baisser les bras, de rentrer dans ces rangs bien droits, bien rassurants, bien sagement préparés pour toi dès que tu montre ta tête. Bien sûr que la facilité avait été tentante, la banalité attestée est tellement plus confortable que le contre-courant ! On t’aime quand tu commences à ressembler à tout le monde ! Tu oublies qui tu es, pour quoi tu es, et ceux qui pensent à ta place se font un plaisir d’organiser tes limites. On te coule dans le moule sans qu’un poil ne dépasse, tu es reconnu ! »

     

    Fane, sa liberté, elle la trouvera dans l’écriture, mais elle est femme et donc capable d’aimer plusieurs choses en même temps, se donner à toutes avec la même force, le même bonheur. Les hommes ne savent pas aimer comme les femmes. Ils aiment autrement, certains ne savent pas du tout aimer, mais Jean lui, il aime Fane et de cet amour est née une Belle Cerise, qui grandira en même temps que ses parents dans un mas retapé de l’arrière-pays niçois. Ce nid d’amour que Fane quittera un jour parce qu’elle doit le faire, parce qu’elle est une femme en vol.

     

    Ce livre est bon comme un pain qui sort du four, beau comme un jardin sauvage, doux comme la fourrure d’un chat et puissant comme le mistral. C’est un roman d’amour qui va au-delà de l’amour, dans ce qui le sublime et le transcende. Ainsi l’amour ne peut mourir, seuls les masques et les oripeaux brûlent, mais quelque chose demeure, le noyau même de l’amour, qui est fait de poésie pure, mystique parfois, une quête éperdue de beauté, d’intensité. Fane n’est pas une femme de compromis, elle s’affirme dans ce qu’elle est, ce qu’elle pense, envers et contre toute attente sociale, elle est libre et seul un amour comme celui de Jean peut la rendre plus libre encore.

     

    « – Tu comprends, à choisir un code je n’en vois qu’un : l’amour. Je me fiche que cela paraisse désuet, ou décrété impossible par une tonne de crétins. Il y a une perfection quelque part, je la cherche. Je ne vis pas à contre-courant j’essaie d’aller dans mon courant. »

     

    Ce qui peut sembler aux yeux d’autrui comme une dépendance, l’impossibilité de tourner une page, est en fait une plongée dans la source même de l’amour. Un amour inconditionnel où le don devient une immense richesse, et que peut-on donner de plus grand que l’acceptation de la liberté de l’autre. C’est véritablement l’envol au–dessus des contingences, celle qui nous sont imposées par les règles sociales, mais aussi par nous-mêmes. La femme en vol est un bonbon qui fond sous la langue, un bonbon à la menthe poivrée, rafraichissant, vivifiant. On se régale à le lire, il contient tout un tas de trésors. La simplicité y devient un art de vivre et on touche à l’absolu, quelque chose qui ne se dit pas, mais qui s’éprouve, qui met tous les sens en éveil. C’est de la haute-voltige et heureux soient celles et ceux qui en saisiront toute la profondeur.

     

    Cathy Garcia

     

     

    ENIGER Ile.jpegIle Eniger est née en 1947. Poète et romancière, elle vit dans un petit village de l’arrière-pays niçois. Son œuvre, importante, répond à l’urgence d’écrire, impérative et vitale comme celle de la respiration. Une ile à aborder : http://insula.over-blog.net

     

    Bibliographie :

     

     

     

    Empreintes (épuisé) Éditions Corporandy

     

    Regards vers ailleurs (épuisé) Éditions Alternatives et Culture

     

     

    Éditions Cosmophonies

     

    La parole gelée

     

    Les terres rouges

     

    Une pile de livres sous un réverbère

     

    Du feu dans les herbes

     

    Celle qui passe

     

     

    Éditions Chemins de Plume

     

    Du côté de l’envers (Illustrations Émile Bellet)

     

    Il n’y aura pas d’hiver sans tango, mon amour

     

    Le bleu des ronces

     

    Bleu miel

     

    Terres de vendanges

     

    Et ce fut le jardin - (Photos Dominique Cuneo)

     

    Poivre bleu

     

    Un violon sur la mer

     

    Boomerang

     

    Le raisin des ours (à paraître juin 2013 aux Éditions Chemins de Plume)

     

     

    Éditions Collodion

     

    L’Inconfiance – (Dessin Claire Cuenot)

     

    Un coquelicot dans le poulailler

     

     

     

    Éditions Le Libre Feuille

     

    Le désir ou l’italique du jour – (Encres Michel Boucaut)

     

    Une ortie blanche - (Gravures Michel Boucaut) – Prix du Livre d'Artiste Salon d'Automne Paris 2012

     

     

    D'une île, l'autre – (Correspondances avec le chanteur auteur-compositeur Dominique Ottavi) Éditions Amapola

     

     

    En préparation : Recueil de textes poétiques à 2 voix avec l'écrivain québécois Jean-Marc La Frenière – Parution au Canada en 2014

     

  • Superman est arabe de Joumana Haddad

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    traduit de l’anglais par Anne-Laure Tissut, Sindbad/Actes Sud, février 2013. 232 pages, 20 €.

     

     

    Joumana Haddad, dans la continuité de J’ai tué Shérazade, nous donne à lire un pamphlet aussi réfléchi que passionné, bouillonnant, à la fois très personnel dans la forme : truffée de citations qui soulignent les propos, elle alterne faits, pensées, coups de gueule, récit, poésie, témoignages - et d’une nécessité universelle vitale dans le fond. Ce livre sous-titré « De Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuses inventions » est une attaque en règle contre le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe mais pas seulement, loin de là. Un système qui s’enracine ici dans les trois religions monothéistes, avec tout ce qui en dérive : machisme, discrimination, violence, assassinat, privation de liberté et qui, si les femmes en sont les victimes directes, n’épargne pas non plus les hommes, qui se doivent d’adopter certains comportements, qui ne font que camoufler en vérité, un profond malaise, des peurs et un sentiment d’insécurité non affrontés de face et qui surtout les empêchent d’accéder à la totalité de leur être et donc à leur propre liberté.

     

     « (…) il m’apparut un jour comme une évidence que ce monde, et en particulier les femmes, n’avait que faire d’hommes d’acier. Ce qu’il leur fallait c’était des hommes véritables. (…) Des hommes qui ne se croient pas invincibles, qui n’ont pas peur de dévoiler leur côté vulnérable, qui ne cachent pas, que ce soit à vous ou à eux-mêmes, leur véritable personnalité. Qui n’hésitent pas à demander de l’aide quand ils en ont besoin. Qui sont fiers que vous les souteniez comme ils sont fiers de vous soutenir. Des hommes qui ne s’identifient pas à la taille de leurs pénis ou à l’abondance de leur pilosité. Des hommes qui ne se signifient pas par leur performance sexuelle ou par leurs comptes en banque. Des hommes qui vous écoutent vraiment, au lieu de vous venir en aide avec condescendance. Des hommes véritables, qui ne se sentent pas humiliés ou castrés parce que, de temps à autre, ils peinent à obtenir une érection. De vrais hommes qui discutent avec vous de ce qui est mieux pour tous deux au lieu de dire, sur un ton arrogant : « Laisse-moi m’en occuper ! ». (…) des hommes qui partagent avec vous leurs problèmes et leurs préoccupations, au lieu de s’obstiner à tenter de tout résoudre tout seuls. Des hommes qui, en un mot, non pas honte de vous demander la direction à suivre, au lieu de prétendre tout savoir, souvent au risque de se perdre. »

     

    D’où le titre « Superman est arabe ».

     

    « (…) le vrai problème, c’est que ceux qui adhèrent à cette idée de Superman sont convaincus d’en être l’illustration. Et leurs actes sont en conformité avec cette conviction. Et c’est là que tout commence à dérailler. C’est là que les leaders se révèlent être des despotes, les patrons des esclavagistes, les croyants des terroristes et les copains des tyrans. Leur formule favorite c’est : « Je sais mieux que toi ce dont tu as besoin ».

     

    Mais la perpétuation d’un système patriarcal dépassé n’est pas seulement de la responsabilité des hommes.

     

    (…) Mais, s’il nous faut supporter l’existence de Superman, il n’est pas le seul à blâmer. N’oublions pas que ce sont des femmes qui on pourvu à son éducation. Des mères ignorantes, des petites amies superficielles, des filles complaisantes, des sœurs qui se posent en victime, des épouses passives, et ainsi de suite. »

     

    C’est pourquoi il s’agit d’un combat qui doit impliquer les hommes autant que les femmes, car c’est toute l’humanité qui doit évoluer, et non pas hommes contre femme ou vice et versa, mais bien les deux ensemble pour le profit de tous. C’est ce que Joumana Haddad appelle le féminisme de la troisième vague et qui est la suite des premières vagues, nécessaires mais elles aussi aujourd’hui, dépassées. Il s’agit de sortir de la logique de guerre des sexes, pour entrer dans un partenariat évolué, libre et libérateur, où chacune et chacun se retrouve en tant qu’individu, avec ses particularités propres et toute sa dignité, dans des relations de réciprocité clairement choisies.

     

    Joumana Haddad nous parle de l’amour, du sexe, de la fidélité, de l’image que la femme est censée donner à la société, qu’elle ait entièrement disparu sous une burqa ou soit entièrement nue sur du papier glacé, elle nous parle du mariage, de la vieillesse, de religion et de politique. Elle s’implique dans tout ce qu’elle défend avec une sincérité décapante, crue dirons certains qui ne s’habituent toujours pas à ce que les femmes puissent l’être, et elle conserve un sens de l’humour salvateur, car ce combat est loin d’être facile.

     

    « J’ai toujours farouchement évité de jauger ma valeur dans le regard des autres parce que c’est cela, le véritable adultère : c’est se trahir soi-même. »

     

    Sa position de Libanaise, issue d’une famille catholique, la place au centre même de l’hydre monothéiste tricéphale. D’ailleurs au sujet des femmes, le catholicisme et le judaïsme n’ont rien à envier aux intégrismes islamiques. Il faut donc du courage et de la verve, et elle ne manque ni de l’un, ni de l’autre, d’autant plus que malgré un grand succès à l’étranger, elle a choisit de rester vivre au Liban pour distiller sa parole de l’intérieur. Elle nous offre avec chaleur et générosité, une ode, provocante si besoin, à la vie et à la liberté, où la poésie, plus qu’un art de vivre, est l’art d’être vivant.

     

    Joumana Haddad s’exprime avec force pour celles, mais aussi ceux, qui ne le peuvent pas, et si chacune et chacun, avec sa sensibilité propre, ne se retrouvera pas forcément dans tous ses propos, il va de soi que ce livre est un bon coup de pied dans une fourmilière non seulement poussiéreuse, mais aussi extrêmement active et toxique pour l’humanité.

     

    « C’est la guerre des sexes, me direz-vous. Ne serait-ce pas plutôt le moment de déclarer le match nul et de nous remettre en question ? »

     

    Cathy Garcia

     

      

    Joumana Haddad.jpgJoumana Haddad est née le 6 décembre 1970. Elle dirige les pages culturelles du quotidien An-Nahar, ainsi que le magazine Jasad (Corps), qu’elle a fondé en 2009. Journaliste et traductrice polyglotte, elle a interviewé de grands écrivains comme Umberto Eco, Wole Soyinka, Paul Auster, José Saramago et Mario Vargas Llosa. Poétesse, elle a publié cinq recueils, dont Le Retour de Lilith (Babel n° 1079), pour lesquels elle a reçu divers prix, notamment le prix de la fondation Metropolis bleu pour la littérature arabe (Montréal, 2010).

      

    Publications en arabe

    Invitation à un dîner secret, poésie, Éditions An Nahar, 1998
    Deux mains vouées à l’abîme, poésie, Éditions An Nahar, 2000
    Je n’ai pas assez péché, poésie, Éditions Kaf Noun, 2003
    Le Retour de Lilith, poésie, Éditions An Nahar, 2004
    La Panthère cachée à la naissance des épaules, poésie, Éditions Al Ikhtilaf, 2006
    En compagnie des voleurs de feu, entretiens avec des écrivains internationaux, Éditions An Nahar, 2006
    La mort viendra et elle aura tes yeux, 150 poètes suicidés dans le monde, anthologie poétique, Éditions An Nahar, 2007
    Mauvaises Habitudes, poésie, Éditions ministère de la culture égyptienne, 2007
    Miroirs des passantes dans les songes, poésie, Éditions An Nahar, 2008
    Géologie du Moi, poésie, Arab Scientific Publishers, 2011
     
    Publications et traductions en français
    Le temps d'un rêve, original en français, Poésie, 1995
    Le Retour de Lilith, traduit par Antoine Jockey, Paris, Éditions L’Inventaire, 2007/ Nouvelle édition 2011 chez Actes Sud, Paris
    Miroirs des passantes dans le songe, traduit par Antoine Jockey, Paris, Éditions Al Dante, 2010
    J'ai tué Shéhérazade. Confessions d’une femme arabe en colère, traduit par Anne-Laure Tissut, Arles, Actes Sud, 2010
    Les amants ne devraient porter que des mocassins, original en français, littérature érotique, 2010, Éditions Humus
    Superman est arabe, traduit par Anne-Laure Tissut, Arles, Actes Sud, 2013

  • Coralie Raynaud

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    "Artiste autodidacte influencée par les techniques aborigènes, mes toiles, même si elles n'ont pas la même symbolique graphique, prennent leur source au même endroit.

    C'est une vision interne ramenée à une dimension cosmique qui évoque l'interaction entre les mondes vibratoires.

    Tout est Un, chaque élément n'existe que par rapport aux autres. De l'obscurité naît la lumière. La rondeur, les courbes, évoquent la matrice, source de toute vie, de toute énergie.

    La mosaïque respire en s'étirant dans un mouvement perpétuel au delà des limites de la toile.

    Du chaos naît l'harmonie."

     

    http://coralieraynaud0989.wix.com/cora