Proverbe shadock
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles
il faut toujours taper sur les mêmes
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Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles
il faut toujours taper sur les mêmes
2006
2005
2006
Née en 1949 à Paris, Sophie Ristelhueber fait, au début des années 1970, des études de Lettres à la Sorbonne et à l’École pratique des Hautes Études. Elle travaille ensuite dans l’édition et la presse. À la recherche d’une voie nouvelle, elle répond en 1979 à la commande de l’artiste belge François Hers, d’un texte pour accompagner ses photographies en couleur sur le logement social, dont le titre sera Intérieurs (1981). Elle n’écrira finalement pas de texte mais fera des photographies en noir et blanc des habitants. En 1980, elle réalise avec Raymond Depardon le film San Clemente qui sort en 1982. Cette même année, elle part à Beyrouth d’où elle rapporte une série d’images qui, rompant avec la tradition du reportage, diffèrent radicalement de celles diffusées dans les médias. L’œuvre photographique de Sophie Ristelhueber est depuis le début des années 1980 identifiée à des images fortes et retenues qui traitent, sans les raconter, des réalités complexes du monde contemporain. Cette pratique exigeante s’est prolongée dans d’autres médiums, selon le même souci d’économie de moyens. Sophie Ristelhueber a en effet réalisé des films et des vidéos, travaillé avec le son et créé des installations ; elle agrandit souvent, à l’occasion d’une exposition, la photographie aux dimensions du "tableau", parfois sous forme d’affiches collées directement sur les murs. Elle a publié une douzaine de livres d’artiste, pour elle aussi importants que la mise en espace de ses expositions, et dont elle choisit les formats comme les textes.
Every One #8, 1994
Beyrouth - 1984
Every One #14, 1994,
Le dirais –je assez, l’ampleur de cette solitude qui fait de moi granit et torrent, âpre paysage balayé par les vents ? Le dirais–je assez que le mur auquel je me heurte n’a pas de contours, ni de consistance. C’est un mur insensé, absurde, mais c’est à l’aune de ma douleur que je sais qu'il est là.
cg in A la loupe
Wang Huaiqing ou Huai est un peintre chinois né en 1944 à Pékin.
La couche virtuelle du monde de plus en plus compacte, étouffante. Des heures qui passent en clignement de paupières.
À l’ouest l’indien se réveille. À l’est le dragon apprend à cracher des dollars. Partout les jeunes explosent en musique, en vol parfois. Que fera-t-on des fragments de notre époque ?
L’expérience virtuelle rejoint l’expérience chamanique et les esprits s’égarent par milliers déconnectés.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Les dernières fumées
Elle était étrange cette nuit
Loin du retour
Photographe, née en 1981
Suis au menu avec :
JE SUIS L’EAU
GRAMINÉES
Le Chant de La Vieille
Celle qui manque (extrait)
et bien d'autres auteurs...
Une très bonne revue en ligne à découvrir si ce n'est déjà fait :
http://www.recoursaupoeme.fr/po%C3%A8tes/cathy-garcia
Directeur de la publication :
Gwen Garnier-Duguy
Rédacteur en chef :
Matthieu Baumier
Rédaction :
Mathieu Hilfiger
Michel Host
Antoine de Molesmes
Paul Vermeulen
Pascale Trück
Christophe Morlay
Collaborateurs réguliers
Jean-Luc Maxence, Alain-Jacques Lacot, Alain Gopnic, Pascal Boulanger, Salima Aït-Mohamed, Fabien Desur, Jean Maison, Matthieu Gosztola, Luis Bénitez, Marie Stoltz, Bernard Mazo (┼), Gérard Bocholier, Malika Hadji, Andrjez Taczyński, Pierre Maubé, Max Alhau, Marija Knezevic, Giriraj Kiradoo Sophie d’Alençon, Dubravka Djuric, Phil McBeath, Denis Emorine, Eze Baoulé, Lucia Acquistapace, Zvonko Karanovic, Jean-Pierre Védrines, Dimitra Kotoula, Didier Bazy, Željko Mitić, Shasheen Sauneree, Maximilien Kronberger, Christos Chrissopoulos, Nathanaël, Arundhathi Subramaniam, Katerina Iliopoulou, Christophe Dauphin, Nina Zivancevic, Yves Roullière, Elizabeth Brunazzi, Andrew Taylor, Brigitte Gyr, Maja Herman Sékulic, Marissa Bell Toffoli, Ian Gibbins, Jelena Radovanović, Laura Vazquez, Michel Baglin, Damir Sodan, Jean-Luc Wauthier, Eva-Maria Berg, Dominique Sorrente, Márcia Marques-Rambourg, Béatrice Machet, Rouhollah Hosseini, Robert Furlong, André Ughetto, Lucien Wasselin, Charlène Clonts, Danièle Faugeras, Sabine Huynh, Marilyne Bertoncini, Nasser-Edine Boucheqif, Anne-Marie Soulier, Raymond Mbassi Atéba, Marie-Josée Christien, Catherine Boudet, Joëlle Gardes, Guillaume Decourt, Raymond Farina, Michel Cazenave, Serge Meitinger, Stéphane Chaumet, Isabelle Macor-Filarska, Eric Pistouley, Lucien Noullez
Griffin Gallery Ancient Art
Les « bols à incantation », également appelés « pièges à démons », sont une forme de protection magique ancienne. Ils étaient enterrés à l’envers (fond vers le haut), dans le coin des habitations ou sous le seuil, et étaient censés protéger la maison et ses habitants des démons et des esprits malfaisants, qui – c’est bien connu – émergent des profondeurs de la terre par les fissures du sol. Les démons étaient attirés et aspirés par la spirale jusqu’au fond où ils se trouvaient piégés… La plupart des bols connus (plusieurs milliers) viennent de l’empire Sassanide, incluant principalement l’actuel Iran et l’Iraq, et des parties de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et de la Turquie. On en a trouvé jusqu’en Egypte et en Ouzbekistan. Ils ont été produits pour l’essentiel du 5ème au 7ème siècle, soit de la Mésopotamie tardive à la fin de l’ère Sassanide, voire au début de la période Islamique. Ces bols portent généralement une inscription en spirale commençant du bord en descendant jusqu’au fond (plus rarement en cercles concentriques). Une représentation ou un symbole du démon (Lilith) figure souvent tout au fond. L’inscription est le plus souvent rédigée en langue araméenne, mandaïque ou en hébreu. Elle contient fréquemment des indications nominatives des personnes à protéger, ainsi que extraits bibliques intéressants, car parfois inconnus des textes classiques tels que les manuscrits de la Mer Morte. Certains pensent qu’elles étaient rédigées par des lettrés hébreux, pour des clients de tout l’empire.
Griffin Gallery Ancient Art
Musée Champollion - Figeac
Un exemple de traduction d’un bol comportant 9 lignes de texte en spirale, en écriture araméenne judéo babylonienne, destiné à protéger la maison de Babai, fils de Batqina :
Moi, Babai, fils de Batqina, je me tiens sur une grande montagne. Sur une grande montagne de pierre, j'attache des mots magiques. Je sors et je vole à votre rencontre, au dessus des ruines du village, des fossés du champ et au dessus des chemins des humains. La guérison que j’appelle (…)et la protection que j’apporte ainsi. J’ai dans la main un couteau qui existe de la terre au ciel, qui m'a été donné par la mère de tous les grands démons, des diables, des esprits, des satans, des idoles et de Lilith. Par lui ils ont été blessés et leur sang s’écoule vers les fleuves profonds. Parce que (…) j'ai tué, je vous ai arrêtés et je vous ai frappé ainsi, le couteau dans votre coeur. Au nom de SL SL SL SL SL SL SL, par ces sept mots, les cieux et la terre sont liés. Par eux est scellée et scellée encore la maison de Babai, fils de Batqina. Au nom du mystère supérieur, du mystère moyen, du mystère inférieur, par la présence divine supérieure, par la présence divine moyenne, par la présence divine inférieure, par le mystère de la mère et de sa fille, par le mystère d'une mariée et de sa belle-mère, par les feux du soleil et de la lune, par l'image du sceau de l'anneau de Solomon le roi, fils de David.
British Museum