Bill Gingles - Signal
Les saisons sous les ponts
Tissent des vents bleus
Ensablent les mémoires
Dessèchent les instants
Soie coton et brindilles
cg in Mystica perdita, 2009
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Les saisons sous les ponts
Tissent des vents bleus
Ensablent les mémoires
Dessèchent les instants
Soie coton et brindilles
cg in Mystica perdita, 2009
Splendides anomalies aux confins des boussoles.
Juste, un pollen d’étoiles.
cg in Fugitive (Cardère, 2014)
Nous n’avons pas tous les mêmes visions. Ne vivons pas le même songe. Ce système n’est qu’une périphérie, une rocade où l’on meurt d’ennui.
Aujourd’hui ce qui est vivant est considéré improductif. Produire des produits, voilà le dogme ultra-civilisé. Consommer des produits, la nouvelle religion. Hyper-temples et crédo publicitaire. Artifice, argent, technologie et morts-vivants.
Précarité, disent-ils. Précaires sont les improductifs, pourtant le temps leur donnera raison. En attendant, ils tremblent et même parfois ils éclatent et on en retrouve des morceaux éparpillés de ci, de là, dans le galop des siècles, les poussières de l’Histoire maintes et maintes fois déjà falsifiée, mêlées de quelques excuses de pacotilles.
cg in Que wonderful monde ! (Nouveaux délits, coll. les délits vrais n°1, 2012)
et qu’est-ce qu’un amoureux
sinon un terrien ivre
sur une étoile filante
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer
J’explore entre deux avenues de soleil, des catacombes étrangement familières. Je suis au dessus de la ligne de flottaison. Faire confiance. On ne risque jamais rien de plus que sa vie. Naître, c’est risquer sa vie.
cg in Journal 2005
Ce n’est plus un temps de création, mais de lâcher-prise. La fructification se fera d’elle-même, ou pas. Peu importe. Lâcher les peurs, lâcher la honte et la culpabilité qui n’ont aucun motif réel. Vieux poisons bien incrustés. Il en faut des cycles et des saisons pour se nettoyer en profondeur et il faut marcher, arpenter les chemins. Faire circuler le sang dans les veines du monde.
cg in le livre des sensations
Juste traverser le muret, déployer le tapis de plage. Oser les fesses à l’air, offrir aux rayons cuisants la fleur de mon sexe. Cette fleur que certains voudraient hisser sur le bûcher. Elle voit du sexe partout, paraît-il. Non, elle sent de la sensualité au contact de la terre, dans le souffle du vent, la caresse du soleil, l’appel de la lune. Elle ne voit pas, elle sent et elle sent encore, elle ressent.
cg in A la loupe
Des fantasmagories d’arbres solitaires émergent des champs recouverts de brume légère.
cg in Calepins voyageurs et après ?
dans le clos des balançoires
au doux cliquetis de résine
il y a des bouffées de mensonges
le miel se défait au centre
des vergers dépouillés
la beauté mal aimée
nous tend des allumettes
et d’autres combustibles
pour sortir de cette langueur
de bile pétrifiée
cg in Aujourd'hui est habitable
Ce jour-là, tu auras appris tout ce qu'il faut savoir et en ouvrant ton petit sac de toile usée,
tu n'y trouveras que le vent.
in Oniromancie
Du 28 février au 24 mars 2018.
"Paysages intimes. Du lien Bretagne-Japon"
Et le plaisir d'y participer avec mes mots, ma poésie, dans la foulée de nos précédents Tissages de mots et d'images
Au cadran j’ai rongé les angles
les ai polis de ma langue
pour en faire le cercle
aléatoire
non parfait
Le cercle rugueux
du réel
in Trans(e)fusées (Gros textes 2015)
c’est clair il est temps
qu'elle nettoie son grenier
tout plein de poussière
de vieilles toiles d’araignées
cg in Le baume, le pire et la quintessence
nos murs nous survivrons
ils sont les derniers vestiges des civilisations
in (c)Ourse bipolaire
Plus rien à donner qu’un amour désespéré, plus rien à tendre que les griffes. Une dernière fois. Avant de déchiqueter mon propre visage, devenir lambeaux que le vent emporte. Qu'il n'en reste rien !
cg in Calepins voyageurs et après ?