Catrin Welz-Stein - The view
Il fait doux, les oiseaux chantent, on entend les cloches des moutons,
le soleil descend tout doucement, de nuage en nuage.
cg in A la loupe
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Il fait doux, les oiseaux chantent, on entend les cloches des moutons,
le soleil descend tout doucement, de nuage en nuage.
cg in A la loupe
Averse-moi
Dresse ta torche de joie
Je serai ton puits d’intuitions
Ton estuaire de nuit
cg in Des volcans sur la lune
Cette peur du vide alors que rien ne s’écrase, tout se fond. Jouissance de la goutte qui rejoint l’océan. L’écorce abandonnée, splendide nudité.
cg in Celle qui manque (Asphodèle, 2011)
Mettre un doigt, dix doigts dans nos trous. Une façon comme une autre de jouir de la vie.
Onanisme vital. Personne ne peut le faire à notre place.
cg in A la loupe
Une fleur est belle, quelle que soit la terre qui la porte. Son pollen n'a pas besoin de papiers pour traverser les frontières. Moi papillon, j’aime toutes les fleurs. Chacune a sa beauté particulière et le poème de son parfum.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Je te défie
de répondre à mes épaves,
de me tendre une péremption
de savoir soulager
d’avouer la vermoulure
cg in prise de la pastille
Elle est revenue tenter avec lu
L’alliance de la ronce et du lotus
Imaginer un futur
Dans le limon noir de ses yeux
Y puiser peut-être
Un parfum de racines
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Je suis ruisseau filet d’argent
Je suis la fougue du torrent
Calme et limpide berceau
Des grenouilles et poissons
Je suis la chevelure
Des gracieuses ondines
La voluptueuse vouivre
Des marécages
Je suis le paradis des roseaux
cg in Je suis l'eau
http://evazine.com/livre30/Default.html
Sois doux et intense
Je serai ta bulle ta crypte
Plonge tes doigts dans mon fruit
Perce écorce palpite-moi
cg in Des volcans sur la lune
Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes
Les voix balbutiantes des poètes
Songes de sable
Châteaux d’écume
Nager dans leur trouble
En poissons de sang
cg in Mystica perdita
Cette vie là, c’est un NON à hurler, mais personne ne m’entend, tout s’enlise, se fond dans la soupe de cette civilisation exécrable. La soupe dans laquelle, non, je ne crache pas, mais me noie inexorablement. Pour survivre, je fais donc la planche, me confond au plancher. Ça dit bien ce que ça veut dire, une planche… Un morceau d’arbre mort aux angles droits, dans lequel ne chantera plus jamais aucun oiseau.
cg in A la loupe
Respirer. Soupirer. Jolie guitare emmènes-moi. Je suis une fugueuse, une rêveuse.
J’ai le cœur suffisamment grand pour aimer sans compter. Besoin d’une pause.
cg in Journal 2005
Hamac aux teintes d’automne, or rayonnant, trésor de houle.
Du rêve au réel, équilibre, gauche, droite, latitude.
Nous sommes tissés de force et de faiblesse, nos motifs sont uniques.
cg in Chroniques du hamac, 2008
dans un grand feu de joie à ciel ouvert, toutes les machinations du monde seraient jetées.
cg in Chroniques du hamac, 2008
C’est vrai, un rouge-gorge peut m’arracher des larmes. Une mésange au soleil. Du pain trempé, une flaque d’eau. Douce lumière du présent parfait. Le sourire intérieur s’épanche aux lèvres.
cg in Celle qui manque, Asphodèle 2011