Viki Ye - Ophelia
étends tes racines
au ciel transparent des lymphes
cg in Des volcans sur la lune
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étends tes racines
au ciel transparent des lymphes
cg in Des volcans sur la lune
Folle, folle, folle. La tige si lisse et longue du pissenlit, la pieuvre au bout du bouton dénudé, la fleur, ses graines, ont rempli leur mission. Dire, écrire, penser n’importe quoi.
cg in A la loupe
je veux embrasser cette humanité cachée
être libre de réinventer la flamme et l’histoire
cette brûlure nommée âme
ce jus d’incendie, cette porte
ce poids en nous de paradis
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer
La terre s’offre à l’espace. Les paroles se cristallisent. L’eau dénoue le vent.
Dans l’échancrure de la lumière,
La graine de beauté.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)
J’ai rêvé de mangroves, de mots fossiles. Sève et miroir, encre et pierre chaude.
Mastiquée par les mandibules de l’alphabet, je dois faire allégeance à l’éblouissement.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)
« La treizième revient, c’est encore la première… »
Gérard de Nerval dans les Chimères
Arthémis de Tauride
Sathana, la Diane des Scythes
Notre-Dame-de-la-Nuit
Notre-Dame-de-Sous-Terre
cg in Universelle
je me fais une petite ligne entre les lignes...
cg in Journal 1996
une queue de pluton
aux pupilles enfiévrées
vous baise le cou récitant
son hypnotique et brûlante litanie
cg in The game
Patte de velours
amours félins
contre le sein
l'édredon
et le chat-huant
dans la nuit
cg in Tobogan de velours
Des singes et des poèmes acrobates
Dégringolant les échelles
D’incarnat et de miel,
Trois cents blancs cavaliers,
Surgissant des murailles !
cg in Pandémonium 1 (Clapàs 2001)
Mes ongles ont poussé, on dirait des griffes. Le temps se rétrécit à force de mettre des trucs dedans. Quelque chose nous appelle, simple autant qu’inaccessible.
cg in A la loupe
Vie et mort
J’ai la connaissance
Des profondeurs
C’est pour cela
Que le serpent m’a aimée
cg in Universelle
Des rêves, reste cette argile rouge et molle entre les doigts. Colmater les fissures, se peindre la face et hurler à la vôtre des sons barbares qui ne racontent rien d’autre que le cœur battant, le sang dans le ventre et le limon de nos sexes. Vous, mes semblables si dissemblables, si prévisibles, je veux poser mes mains sur vos corps qui s’effacent, qui s’aplatissent et s’étalent en pixels. Cette chair si corruptible, cette ordure, je veux la retenir encore et creuser en elle des chemins de fête, ô divine solitude. Je ne vis que par le vent qui me traverse, qui me caresse, je suis si lasse de vous regardez tourner en rond dans vos boîtes. Je voudrais vous ouvrir, comme des fruits trop mûrs qui refusent de délivrer leurs graines.
cg in A la loupe
Laisser boire les loups dans nos casseroles de rêves
se peindre une nuit blanche dans un onctueux dégradé
des souvenirs comme des trains à prendre
quelques orages surlignés
in (c)Ourse bipolaire
Illusion Jeunesse Kaléidoscope Lumière Mensonge Nudité Opium Peur Q Regret Soupir Tuer.
cg in Journal 1989