Izabella Ortiz - Drifting thoughts
Je pars à la dérive mais je sais qu’il suffit de se laisser faire
tout en visant haut avec le cœur, en plein dans la lumière !
cg in Journal 1998
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Je pars à la dérive mais je sais qu’il suffit de se laisser faire
tout en visant haut avec le cœur, en plein dans la lumière !
cg in Journal 1998
Nos cerveaux engourdis ont besoin de frictions païennes pour s'enflammer. A la place d'un feu, c'est une ampoule électrique que nous avons dans le cœur et quelque chose s'amuse avec l'interrupteur...
cg in Journal 1996
Il me faut marcher, lâcher les simulacres.
Me sauver inachevée. Ravaler la fièvre.
Dissoudre son feu dans ma bouche.
Sous la cendre, les diseuses tordent leurs mains vers le ciel transparent.
Des néants, des malaises, des oraisons comme des hologrammes.
cg in Fugitive (Cardère 2014)
LAPSUS
J’aime quand je lis et me trompe, (ça fonctionne aussi avec l’ « écrire »), quand je lis un mot à la place d’un autre. Ainsi lire que la fibre poétique a toujours ému les ânes, en place d’âmes, ça me plait.
cg in Complainte du poète
sous les accords d'un violoncelle
la chair rougit comme jouvencelle
quel est le prix d'une ritournelle ?
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer
Ici est le pays sauvage, le pays solitude.
On s’y sent parfois plus près du cœur.
Ici est le pays caillasse, la terre rare et pauvre n’y retient pas la pluie. Le soleil y polit ses os, le sang se calcifie, le cœur ralentit, la parole s’épuise. Le regard se creuse pour accueillir ce que les mains ne savent retenir.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Juste envie de danser. Je ne me résoudrai pas à être civilisée ! Je laisse mûrir en moi, l’intuition, tout s’aiguise mais reste intact.
cg in Journal 1995
La misanthropie me guette. L’élan et le mur, l’espace entre les deux est de plus en plus mince. Restent les territoires du rêve à arpenter de jour comme de nuit.
in (c)Ourse bipolaire
« Viens, je suis le loup qui hurle dans la nuit froide ! »
cg in Ailleurs simple (Nouveaux Délits 2013)
Couloir blanc. Interminable. A comme absence. Une longue, si longue absence et quand il revient c’est B, petit bébé. Et tout à recommencer. Chercher la bonne porte dans le bon couloir. Peut-être s’était-il trompé ? Il y a tant d’immeubles et tous se ressemblent. Tout est à recommencer et ça va prendre des années encore, des années de vie insensée et peut-être, peut-être qu’une fois de plus, il n’y aura pas de réponse.
cg in Sursis
étends tes racines
au ciel transparent des lymphes
cg in Des volcans sur la lune
Folle, folle, folle. La tige si lisse et longue du pissenlit, la pieuvre au bout du bouton dénudé, la fleur, ses graines, ont rempli leur mission. Dire, écrire, penser n’importe quoi.
cg in A la loupe
je veux embrasser cette humanité cachée
être libre de réinventer la flamme et l’histoire
cette brûlure nommée âme
ce jus d’incendie, cette porte
ce poids en nous de paradis
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer
La terre s’offre à l’espace. Les paroles se cristallisent. L’eau dénoue le vent.
Dans l’échancrure de la lumière,
La graine de beauté.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)
J’ai rêvé de mangroves, de mots fossiles. Sève et miroir, encre et pierre chaude.
Mastiquée par les mandibules de l’alphabet, je dois faire allégeance à l’éblouissement.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)