Ágnes Herczeg
Elle est revenue tenter avec lu
L’alliance de la ronce et du lotus
Imaginer un futur
Dans le limon noir de ses yeux
Y puiser peut-être
Un parfum de racines
cg in Le baume, le pire et la quintessence
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Elle est revenue tenter avec lu
L’alliance de la ronce et du lotus
Imaginer un futur
Dans le limon noir de ses yeux
Y puiser peut-être
Un parfum de racines
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Je suis ruisseau filet d’argent
Je suis la fougue du torrent
Calme et limpide berceau
Des grenouilles et poissons
Je suis la chevelure
Des gracieuses ondines
La voluptueuse vouivre
Des marécages
Je suis le paradis des roseaux
cg in Je suis l'eau
http://evazine.com/livre30/Default.html
Sois doux et intense
Je serai ta bulle ta crypte
Plonge tes doigts dans mon fruit
Perce écorce palpite-moi
cg in Des volcans sur la lune
Naître reconnaître dans les clameurs des sirènes
Les voix balbutiantes des poètes
Songes de sable
Châteaux d’écume
Nager dans leur trouble
En poissons de sang
cg in Mystica perdita
Cette vie là, c’est un NON à hurler, mais personne ne m’entend, tout s’enlise, se fond dans la soupe de cette civilisation exécrable. La soupe dans laquelle, non, je ne crache pas, mais me noie inexorablement. Pour survivre, je fais donc la planche, me confond au plancher. Ça dit bien ce que ça veut dire, une planche… Un morceau d’arbre mort aux angles droits, dans lequel ne chantera plus jamais aucun oiseau.
cg in A la loupe
Respirer. Soupirer. Jolie guitare emmènes-moi. Je suis une fugueuse, une rêveuse.
J’ai le cœur suffisamment grand pour aimer sans compter. Besoin d’une pause.
cg in Journal 2005
Hamac aux teintes d’automne, or rayonnant, trésor de houle.
Du rêve au réel, équilibre, gauche, droite, latitude.
Nous sommes tissés de force et de faiblesse, nos motifs sont uniques.
cg in Chroniques du hamac, 2008
dans un grand feu de joie à ciel ouvert, toutes les machinations du monde seraient jetées.
cg in Chroniques du hamac, 2008
C’est vrai, un rouge-gorge peut m’arracher des larmes. Une mésange au soleil. Du pain trempé, une flaque d’eau. Douce lumière du présent parfait. Le sourire intérieur s’épanche aux lèvres.
cg in Celle qui manque, Asphodèle 2011
Mais où aller ?
Je n’ai plus de force et je me sens minable, inexistante.
Un fantôme.
cg in Journal 2009
Le vent froisse les ramures, frissons de feuilles, chute des glands où dorment les rêves d’arbres futurs.
cg in Chroniques du hamac
Happée, tombée entre deux marches, en territoire insensé. Pays d’étouffoir où je tourne en rond et dans cette prison, les murs sont comme du verre. Dehors le monde, le vrai ! Et je glisse mes mains sur les parois lisses, y colle mon visage à ne plus pouvoir respirer.
cg in Sursis
Certains disent qu'elle s'est noyée, d’autres, mauvaises langues, que le bain a refroidi. Tout cela est faux. Elle est entrée en silence et y a découvert un vaste univers, nul besoin de revenir puisqu'elle n'est même pas partie. Elle est simplement entrée. Entrée en silence. Les pieds léchés par les vagues, la place immense où il ne fait jamais nuit, pas plus que jour d’ailleurs, il y fait seulement un léger, un merveilleux, un dense silence.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Trop agitée ! Mon esprit est un vaste bordel, ouvert aux quatre vents. Désordre et désolation ? N’importe qui y rentre comme dans un moulin… Ce qui me fait aussitôt penser à Don Quichotte…
cg in Journal 1999