Auteur inconnu
Je crois même qu’une telle connexion au niveau du baiser,
ça n’a pas dû m’arriver souvent.
cg in Journal 2005
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Je crois même qu’une telle connexion au niveau du baiser,
ça n’a pas dû m’arriver souvent.
cg in Journal 2005
Les sentiments prennent une consistance quasi physique, comme des filaments de toile d’araignée tissée autour de moi. Suis-je prise au piège ?
Ou est-ce moi l’araignée ?
cg in Journal 1995
Colmater les fissures, se peindre la face et hurler à la vôtre des sons barbares qui ne racontent rien d’autre que le cœur battant, le sang dans le ventre et le limon de nos sexes. Vous, mes semblables si dissemblables, si prévisibles, je veux poser mes mains sur vos corps qui s’effacent, qui s’aplatissent et s’étalent en pixels. Cette chair si corruptible, cette ordure, je veux la retenir encore et creuser en elle des chemins de fête, ô divine solitude.
cg in A la loupe
Homme fratricide
Abel le berger
Tué par Caïn le paysan
Avènement de l’exploitation et de la propriété
La genèse et le péché originel
Ne furent pas au commencement
Violence, mensonge et culpabilisation
Amorcèrent le règne du patriarche
in Universelle
S’y baignent de charmantes créatures
Teint phosphorescent et yeux mandarine
Les papillons de velours s’emmêlent
Dans les longues boucles
De jade qui ruisselle
Sur leurs frêles épaules marines
cg 1993
in Utopia
La petite sorcière qui m'attend au coin d'un coup de blues,
pour me prendre par la main et me faire tourbillonner !
cg in Journal 1996
Où trouver sinon un semblant de paix, d’harmonie, d’ouverture ?
Ces moments sans jugement, à nu justement et simplement.
cg in Journal 2007
J’apprends la tranquillité du chat et reçoit l’assourdissant bruissement de tout ce qui m’entoure. Chante l’oiseau, à me tourner la tête d’un bonheur toujours plus fou, à me faire juter l’âme. Des pans entiers d’armure étriquée qui s’effondrent, étriquée et ridicule. J’avance, féline, toujours plus nue, toujours plus libre. Le monde est dense, moelleux et la végétation est un champ de louanges. Les coutures ont craqué, les masques, les camisoles, les obligations factices ont fondu comme cubes de glace sous des cascades de feu, comme voleront ces mots à la prochaine tempête…
cg in A la loupe
L’instant présent, sa lumière, le vent, ma fille, le linge qui vole et cette femme tzigane qui chante et me dépèce le cœur. Tout est magie, musique, peinture et au sein de tout ça, oui, je suis une sorcière, une bruja.
cg in Journal 2005
L’amour m’obsède. Je l’ai fui, je l’ai détruit, j’ai voulu l’oublier, mais il est là, partout. Il m’obsède, je ne pense qu’à Lui, mais il se montre à moi sous tant de visages différents. J’en perds ma propre tête ! Je voudrais en saisir un, m’arrêter, me poser… Impossible ! Je suis comme une graine que le vent emporte et transporte à son gré. Une graine qui voudrait porter la vie partout où elle a une chance de germer. Un jour, un vent plus fort me balaiera et me fera disparaître.
cg in Journal 1995
recrudescence enténébrée
de ton sexe
je suis
je suis depuis longtemps
la femme que tu cherches
cg in Salines, 2007
Car les poissons de sang et de sel
Savent les cargaisons de rêves
Éventrés sous nos paupières.
cg in Aujourd'hui est habitable
Mais elle a un besoin viscéral d’air pur, d’eau pure, de terre propre,
de la propreté des pensées, la propreté de l’âme…
cg in Sans titre provisoirement
Elle s’est retournée, je vois ses fesses rebondies, pâles, charnues, impudentes…
cg in sans titre provisoirement
MA THÉMATIQUE
sur l’abscisse désordonnée de mes amours
j’ai posé
la circonférence
d’une lune pleine
sur les sinuosités de ma sauvagerie
j’ai lâché des aigles
brûlants
et aimé sentir ma chair
se détacher
par petits bouts
sur mes désirs parallèles
j’ai tendu des ponts
des passerelles instinctives
pour attirer la foudre
balafrer la plénitude
de mes courbes peut-être trop
maternelles
l’oiseau de nuit
s’acharne à prévenir
qui n’a pas d’oreilles
qui ne veut pas en avoir
effeuillage
un peu beaucoup
passionnément
pas du tout
je t’aime
veut tout
et rien
dire
cg in Salines, 2007