Mitch Dobrowner - Storm série
Des orages incisifs
me dévastent parfois,
des foudres de joie
me laissent l'âme à vif
cg in Les années chiennes, 2007
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Des orages incisifs
me dévastent parfois,
des foudres de joie
me laissent l'âme à vif
cg in Les années chiennes, 2007
Quant aux lapins pressés, le monde en est plein
et les jeux de cartes sont tous truqués !
cg in Calepins voyageurs et après ?
VITESSE
Aujourd’hui tout va vite
Tout va très vite
Une chose, une idée
À peine née
Se voit dépassée
Même l’amour
Est démodé.
cg in Complainte du poète
tous ils cavalent fous les hirondelles les éparses
le désir embrase consume consomme
toujours plus vorace !
cg in Pandémonium II
Je crois même qu’une telle connexion au niveau du baiser,
ça n’a pas dû m’arriver souvent.
cg in Journal 2005
Les sentiments prennent une consistance quasi physique, comme des filaments de toile d’araignée tissée autour de moi. Suis-je prise au piège ?
Ou est-ce moi l’araignée ?
cg in Journal 1995
Colmater les fissures, se peindre la face et hurler à la vôtre des sons barbares qui ne racontent rien d’autre que le cœur battant, le sang dans le ventre et le limon de nos sexes. Vous, mes semblables si dissemblables, si prévisibles, je veux poser mes mains sur vos corps qui s’effacent, qui s’aplatissent et s’étalent en pixels. Cette chair si corruptible, cette ordure, je veux la retenir encore et creuser en elle des chemins de fête, ô divine solitude.
cg in A la loupe
Homme fratricide
Abel le berger
Tué par Caïn le paysan
Avènement de l’exploitation et de la propriété
La genèse et le péché originel
Ne furent pas au commencement
Violence, mensonge et culpabilisation
Amorcèrent le règne du patriarche
in Universelle
S’y baignent de charmantes créatures
Teint phosphorescent et yeux mandarine
Les papillons de velours s’emmêlent
Dans les longues boucles
De jade qui ruisselle
Sur leurs frêles épaules marines
cg 1993
in Utopia
La petite sorcière qui m'attend au coin d'un coup de blues,
pour me prendre par la main et me faire tourbillonner !
cg in Journal 1996
Où trouver sinon un semblant de paix, d’harmonie, d’ouverture ?
Ces moments sans jugement, à nu justement et simplement.
cg in Journal 2007
J’apprends la tranquillité du chat et reçoit l’assourdissant bruissement de tout ce qui m’entoure. Chante l’oiseau, à me tourner la tête d’un bonheur toujours plus fou, à me faire juter l’âme. Des pans entiers d’armure étriquée qui s’effondrent, étriquée et ridicule. J’avance, féline, toujours plus nue, toujours plus libre. Le monde est dense, moelleux et la végétation est un champ de louanges. Les coutures ont craqué, les masques, les camisoles, les obligations factices ont fondu comme cubes de glace sous des cascades de feu, comme voleront ces mots à la prochaine tempête…
cg in A la loupe
L’instant présent, sa lumière, le vent, ma fille, le linge qui vole et cette femme tzigane qui chante et me dépèce le cœur. Tout est magie, musique, peinture et au sein de tout ça, oui, je suis une sorcière, une bruja.
cg in Journal 2005
L’amour m’obsède. Je l’ai fui, je l’ai détruit, j’ai voulu l’oublier, mais il est là, partout. Il m’obsède, je ne pense qu’à Lui, mais il se montre à moi sous tant de visages différents. J’en perds ma propre tête ! Je voudrais en saisir un, m’arrêter, me poser… Impossible ! Je suis comme une graine que le vent emporte et transporte à son gré. Une graine qui voudrait porter la vie partout où elle a une chance de germer. Un jour, un vent plus fort me balaiera et me fera disparaître.
cg in Journal 1995
recrudescence enténébrée
de ton sexe
je suis
je suis depuis longtemps
la femme que tu cherches
cg in Salines, 2007