Thomas P. Peschak - Great bear rainforest
Plonge, plonge, me dit le soleil. Les mots sont des clés,
tu as les clés, maintenant ouvre les portes.
cg in Journal 2009
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Plonge, plonge, me dit le soleil. Les mots sont des clés,
tu as les clés, maintenant ouvre les portes.
cg in Journal 2009
Il y a ce qui m’a toujours fait vibrer, quelle qu'en soit la forme ou l’expression. Un grand creuset où l’on peut jeter pèle-mêle les mots, la musique, l’énergie, la confiance, le don, l’inspiration, la rage et la douleur, la plume, la pierre, l’eau, le ciel, la terre et le feu, le plaisir, l’instinct, la connaissance…
cg in Journal 1998
Je me protège, car c’est dangereux. Je me protège de l’autre et de moi-même. Le cercle me ramène à lui mais comme sur le tour, le cercle est en fait une spirale et l’infini c’est moi, l’infini c’est l’autre. Nous ne faisons que monter et il est toujours possible de recommencer, à l’infini nous sommes malléables. Matière première.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Tout s’ouvre, palpite, frémit. Ne plus être spectateur mais participant à l’orgasme du vivant, se sentir immense et minuscule, être l’enfant feuille sous le chant de la pluie, la fleur, la pure couleur qui prend forme. À la croisée de toutes ces énergies, joie et respiration sont un seul et unique élan. Voir au-delà du voir, sentir…
cg in Le livre des sensations
Des mots brindilles
Des mots combustion lumière
Des mots étourdissants d'étoiles
cg in Ailleurs simple (Nouveaux Délits, 2012)
Écrire pour noyer le poisson…
Jeter un oiseau dans le vide, une flamme au feu.
L’honnêteté vient quand on se tait. Silence. Par quel pouvoir… ?
Et ma phrase s’arrête, trois points de suspension. Le poids du silence.
Un chant de gitane me tord les tripes.
cg in Journal 1998
Toutes les frontières sont des plaies mal cicatrisées.
cg in Fugitive, Cardère 2014
Ce sentiment d’échec et de solitude, d’impuissance aussi et pourtant je n’ai pas envie de céder à ça. Je veux avancer, je cherche la clarté. Je ne connais que trop la facilité de baisser les bras, se vautrer dans le marasme. Les blessures à l’ego ne me font pas aussi mal que le sentiment d’être à jamais condamnée à l’errance, à l’exil. Le voyageur qui n’a que la route pour maison, qui ne peut s’enraciner nulle part. La défiance que je provoque, malgré moi souvent. Ne jamais être acceptée telle que je suis dans ma totalité, avec ce besoin de me sentir parfois libre, sans que cela doive nécessairement blesser autrui ou tout remettre en cause.
cg in Journal 2007
Le temps se rétrécit à force de mettre des trucs dedans.
Quelque chose nous appelle, simple autant qu’inaccessible.
cg in A la loupe
Oiseaux fous,
Oiseaux ivres,
Portant haut
Le vaste drapeau déchiré
Du ciel
in Pandémonium I (Clapàs éd. 2001)
Griffer l’ombre, se foutre le doigt dans le cyclone.
Corps et âme hachés menus.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Je n’ai été qu’aveugle, aveugle et aveuglée. Idiote et inadaptée. Dispersée. Écartelée. Démembrée. Dévorée.
cg in Journal 2009
Il y a les peurs oui, innombrables, envahissantes, les mauvais pressentiments, les ennuis à répétition, les coups du sort qui s’acharne et tout ce qu’il faudrait comprendre pour transformer, se transformer soi sans savoir s’il faut avancer ou reculer, s’il faut ci, s’il faut ça…. La mécanique enrayée du mental. L’envie de dormir.
in (c)Ourse bipolaire
Il ne s’agit pas de courir partout, mais simplement se rendre disponible à la vie. À ce qu’elle offre, ce qu’elle propose et s’harmoniser avec elle, quels que soient nos choix, qu’ils soient musique… Qu’il y ait la juste résonance.
cg in Journal 2005