Joseph Apoux
La petite sorcière qui m'attend au coin d'un coup de blues,
pour me prendre par la main et me faire tourbillonner !
cg in Journal 1996
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La petite sorcière qui m'attend au coin d'un coup de blues,
pour me prendre par la main et me faire tourbillonner !
cg in Journal 1996
Où trouver sinon un semblant de paix, d’harmonie, d’ouverture ?
Ces moments sans jugement, à nu justement et simplement.
cg in Journal 2007
J’apprends la tranquillité du chat et reçoit l’assourdissant bruissement de tout ce qui m’entoure. Chante l’oiseau, à me tourner la tête d’un bonheur toujours plus fou, à me faire juter l’âme. Des pans entiers d’armure étriquée qui s’effondrent, étriquée et ridicule. J’avance, féline, toujours plus nue, toujours plus libre. Le monde est dense, moelleux et la végétation est un champ de louanges. Les coutures ont craqué, les masques, les camisoles, les obligations factices ont fondu comme cubes de glace sous des cascades de feu, comme voleront ces mots à la prochaine tempête…
cg in A la loupe
L’instant présent, sa lumière, le vent, ma fille, le linge qui vole et cette femme tzigane qui chante et me dépèce le cœur. Tout est magie, musique, peinture et au sein de tout ça, oui, je suis une sorcière, une bruja.
cg in Journal 2005
L’amour m’obsède. Je l’ai fui, je l’ai détruit, j’ai voulu l’oublier, mais il est là, partout. Il m’obsède, je ne pense qu’à Lui, mais il se montre à moi sous tant de visages différents. J’en perds ma propre tête ! Je voudrais en saisir un, m’arrêter, me poser… Impossible ! Je suis comme une graine que le vent emporte et transporte à son gré. Une graine qui voudrait porter la vie partout où elle a une chance de germer. Un jour, un vent plus fort me balaiera et me fera disparaître.
cg in Journal 1995
recrudescence enténébrée
de ton sexe
je suis
je suis depuis longtemps
la femme que tu cherches
cg in Salines, 2007
Car les poissons de sang et de sel
Savent les cargaisons de rêves
Éventrés sous nos paupières.
cg in Aujourd'hui est habitable
Mais elle a un besoin viscéral d’air pur, d’eau pure, de terre propre,
de la propreté des pensées, la propreté de l’âme…
cg in Sans titre provisoirement
Elle s’est retournée, je vois ses fesses rebondies, pâles, charnues, impudentes…
cg in sans titre provisoirement
MA THÉMATIQUE
sur l’abscisse désordonnée de mes amours
j’ai posé
la circonférence
d’une lune pleine
sur les sinuosités de ma sauvagerie
j’ai lâché des aigles
brûlants
et aimé sentir ma chair
se détacher
par petits bouts
sur mes désirs parallèles
j’ai tendu des ponts
des passerelles instinctives
pour attirer la foudre
balafrer la plénitude
de mes courbes peut-être trop
maternelles
l’oiseau de nuit
s’acharne à prévenir
qui n’a pas d’oreilles
qui ne veut pas en avoir
effeuillage
un peu beaucoup
passionnément
pas du tout
je t’aime
veut tout
et rien
dire
cg in Salines, 2007
Des étincelles s’élancent au ciel des tempes où plane un aigle translucide.
Ses serres ont marqué ma chair.
Son cri est un appel.
cg in Fugitive, Cardère 2014
Besoin de revenir à la terre, reconnexion, les pieds bien campés dessus, consciente des autres et de moi-même, plus recentrée. Voilà ce dont j’ai besoin. Cultiver le sens de l’humilité, oui, mais pas celui de l’inutilité. Je refuse d’être considérée comme inutile. Rien de vivant n’est inutile, mais je refuse aussi de confondre utile et servile… Je refuse de participer à l’engraissement de la plus grosse élite…
cg in Journal 2007
Malgré cet amour désespéré et désespérant, est-il possible encore de vivre ?
De croire toujours qu’un autrement est possible ?
cg in Journal 2009
Je vis un grand bonheur, l'homme que j'aime est près de moi. J'ai simplement peur parfois, de l'effrayante confiance que j'ai mise en lui. Si immense, si naïve...
J'aime de tout mon coeur, de toute mon âme et je ne peux aimer autrement qu'entièrement !
cg in Journal 1996
L'amour terrestre conduit à l'amour cosmique.
Quand ce dernier nous a touchés, il n'est plus possible de détourner la tête, nous ne pouvons que regarder la vie bien en face, sans peur, sans mépris et sans orgueil. Ceux qui sont touchés, portent la joie en eux, et souffrent plus pour les autres que pour eux-mêmes. Ils sont plein de compassion pour tous ceux dont les boutons de fleurs se recroquevillent, se flétrissent et disparaissent. Ceux qui ne savent puiser dans leurs racines autre chose que des épines, toujours plus d'épines...
cg in Journal 1996