Hamid Sardar Afkhami - Golden eagle - Altaï
Des étincelles s’élancent au ciel des tempes où plane un aigle translucide.
Ses serres ont marqué ma chair.
Son cri est un appel.
cg in Fugitive, Cardère 2014
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Des étincelles s’élancent au ciel des tempes où plane un aigle translucide.
Ses serres ont marqué ma chair.
Son cri est un appel.
cg in Fugitive, Cardère 2014
Besoin de revenir à la terre, reconnexion, les pieds bien campés dessus, consciente des autres et de moi-même, plus recentrée. Voilà ce dont j’ai besoin. Cultiver le sens de l’humilité, oui, mais pas celui de l’inutilité. Je refuse d’être considérée comme inutile. Rien de vivant n’est inutile, mais je refuse aussi de confondre utile et servile… Je refuse de participer à l’engraissement de la plus grosse élite…
cg in Journal 2007
Malgré cet amour désespéré et désespérant, est-il possible encore de vivre ?
De croire toujours qu’un autrement est possible ?
cg in Journal 2009
Je vis un grand bonheur, l'homme que j'aime est près de moi. J'ai simplement peur parfois, de l'effrayante confiance que j'ai mise en lui. Si immense, si naïve...
J'aime de tout mon coeur, de toute mon âme et je ne peux aimer autrement qu'entièrement !
cg in Journal 1996
L'amour terrestre conduit à l'amour cosmique.
Quand ce dernier nous a touchés, il n'est plus possible de détourner la tête, nous ne pouvons que regarder la vie bien en face, sans peur, sans mépris et sans orgueil. Ceux qui sont touchés, portent la joie en eux, et souffrent plus pour les autres que pour eux-mêmes. Ils sont plein de compassion pour tous ceux dont les boutons de fleurs se recroquevillent, se flétrissent et disparaissent. Ceux qui ne savent puiser dans leurs racines autre chose que des épines, toujours plus d'épines...
cg in Journal 1996
Le poids sur ma poitrine s'alourdit
et passe la procession de larmes dans le ciel en pluie.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Le vent froisse les ramures, frissons de feuilles, chute des glands où dorment les rêves d’arbres futurs. C’est l’heure du goûter des oiseaux.
cg in Chroniques du hamac, 2008
PÈRE MÈRE
on persévère
on perd ses rêves
père disparu
et tout amour
quand la mère
n’est qu’amère.
in Mon collier de sel
Je suis sauvage, rebelle, solitaire. J’aime les gens autant qu’ils m’insupportent. Très peu arrivent à franchir le mur qui me sépare irrémédiablement des autres mortels. Je suis bizarre, mal dans ma tête depuis bien trop longtemps, dans ma peau aussi, à ne plus savoir ni qui je suis, ni pourquoi.
cg in Journal 2002
Je ne peux pas aller contre cette évidence, mon âme est sauvage.
cg in calepins voyageurs et après ?
Ici est le pays des mondes souterrains, méandres secrets, sources blanches,
tanières où veille le gibier des rêves.
cg in Chroniques du hamac
jour après jour
sa pelletée de survie
sa cuisine mentale
le mortier pour que ça tienne
les édifications les petites cloisons
pour éloigner la mort
contenir les nerfs de la folie
cg in Pandémonium II
Je suis fatiguée, très… et je tire, je tire sur la corde…
cg in Journal 2005
la vie il n'y a rien à y faire que vivre
je crois en ça profondément
toute réussite tout bonheur n'est qu'une illusion
agréable certes, mais l'essentiel n'est pas là et si on s'accroche à ça, à ces illusions éphémères on ne peut pas être habité de sérénité, de cette chose solide, incorruptible et lumineuse comme un diamant
cg in Confessions à A.
Songez monsieur qu'en une nuit
Il peut tomber
Des yeux d'une femme
Dix océans de pluie
cg in Toboggan de velours