Yasmin Sinai - Women in Love
Je ne suis la femme de personne, seulement de l’amour.
cg in Journal 2005
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Je ne suis la femme de personne, seulement de l’amour.
cg in Journal 2005
Mettre des mots sur l’amour, de l’amour dans les mots. Parler du désir, de la fuite éperdue pour échapper à l’autre, du cercle qui nous y ramène toujours tant le potier est habile. Le potier, le modeleur…. Une image divine ?
cg in Calepins voyageurs et après ?
Lui debout
Elle aussi
Entiers
Libres de leurs choix
Et surtout de leurs erreurs
cg in Le baume, le pire et l'essence
Chaque jour,
Une porte se referme
Au nez d'une prière !
cg in Pandémonium I (Ed. Clapàs 2001)
Je suis pulvérisée depuis le début. Le mental éclaté, le psychisme criblé d’éclats. Une longue ligne d’apprentissage, une ligne qui trace une drôle d’écriture, avec des retours en arrière, des grands bonds en avant, des calligraphies sauvages et c’est moi avec ma fierté de manouche et ma peur aux tripes.
Petite chatte perdue dans un monde inhospitalier, non, non… deux fois fierté en fait. Une reine des connes, mais reine quand même. Reine et sale gosse qui a toujours aimé, préféré, les bêtises.
cg in Journal 2005
Elle aime, elle, la belle dentelle,
love looping loulou darling, du lait elle lape,
elle lape, loulou louve et loup lumière et love encore et lave.
cg in Alphabet
Graminées
belles sauvages
en vastes pelouses
échevelées
tiges folles
fruits secrets
cg in Je l'aime nature
Ce voyage est long, une boucle dont le sens m'échappe. À peine le temps de revenir d'Asie, que déjà nous revoilà sur la route ! Au fond, c'est toujours la même, n'est-ce pas ?
cg in Calepins voyageurs et après ?
Je ne dirai rien sur Singapour. Une rencontre efface l'autre et l'amour se multiplie : expérience qui ne peut se traduire en mots. Simplement vivre l'instant, cueillir les fleurs et les libertés éphémères. Ne pas trop chercher à les comprendre, elles n'ont d'autre sens que celui d'être vécues.
cg in Calepins voyageurs et après ?
De s’être donnée comme on se jette à la poubelle, d’avoir essuyé de son âme trop de vitres brisées, celle qui manque incarne le manque. L’infinie perte de soi. Le vide qui donne forme à l’Autre.
cg in Celle qui manque (Asphodèle 2011)
Toujours le même dilemme : confort ennuyeux ou prise de risques ? Il faudrait peut-être que j’apprenne à prendre des risques calculés, c’est ce qu’on appelle être malin non ? Moi j’étais plutôt du genre à avoir la foi et à sauter dans le vide en chantant mais aujourd’hui ?
cg in Journal 1999
Les poules montrent leurs croupions, le chat se lèche les roubignoles, la nature est à son aise. Zorah fait de l’art plastique, dit-elle, une maison land-art pour les insectes. La terre sent le cuir, le vieux cuir bien tanné.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule (Ed. Nouveaux Délits 2012)
Le chi est comme l’eau et le vent, il faut qu’il circule. Ma façon de me mettre à l’écoute de ce que je crois bon est une voie intransigeante qui rabote sans arrêt l’ego et qui pointe l’accablante étendue de mon ignorance.
cg in Journal 2007
Fatigue du théâtre des relations humaines,
de ce constant déséquilibre
et la danse saugrenue pour ne pas perdre pied.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule (Ed. Nouveaux Délits 2012)
Une barque en silence
De sa proue effilée
Pourfend ma mémoire
cg in Mystica perdita, 2009