Jie Ma - The watcher
a flash in the night !
la grande prairie des rêves
les chevauchées mécaniques
que reste t-il entre nos mains
enfants du siècle de pacotille ?
cg in Pandémonium II
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a flash in the night !
la grande prairie des rêves
les chevauchées mécaniques
que reste t-il entre nos mains
enfants du siècle de pacotille ?
cg in Pandémonium II
Toutes ses plaies qui ne demandent qu’à s’ouvrir, à saigner encore et toujours, me saigner à blanc… Mais non, je suis sage maintenant et j’encaisse, il y a sûrement pire, il y a toujours pire. C’est juste qu’il y a si longtemps que je cherche une berge, et non pas une verge. Mais on ne retourne jamais en arrière, on s’éloigne, toujours plus, on va vers l’oubli. Il n’y a rien à comprendre, qui veut comprendre devient fou.
cg in Journal 2008
corps de femme laquée
marionnettes d’ombres dragons de papier
une main se referme petites épingles
poudre blanche poudre brune
cg in Pandémonium II
jour après jour
sa pelletée de survie
sa cuisine mentale
le mortier pour que ça tienne
les édifications les petites cloisons
pour éloigner la mort
contenir les nerfs de la folie
jour après jour façonner le vide
en faire une existence
ni trop ni trop peu
chercher l’aplomb
in Pandémonium II
Un navire prêt à mettre bas, ce sont les femmes qui mettent les voiles
et les marins adroits bravent la tempête…
cg in Calepins voyageurs et après ?
Ne sachant basculer d’une réalité à une autre, je peux passer d’un temps à un autre. Passer du temps de l’homme au temps de l’arbre, au temps de la fleur, de la pierre, du papillon de nuit. Tous les temps sont à ma portée quand le temps devient un état d’esprit.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule
(Ed. Nouveaux Délits 2012)
Je commence à prendre conscience du trésor immense qui est là, ma richesse, mes différences. J’apprends à faire confiance à mes intuitions. Sereinement. Je ne suis plus en guerre. Cette fameuse guerre qu’on se livre à soi-même. J’ai cherché des modèles, des maîtres à penser et c’est moi, ce fameux Surmoi, que j’ai rencontré. L’étincelle sacrée. Elle a parfois provoqué plus de gêne, de culpabilité que de bonheur mais voilà je suis prête. Prête à me planter à nouveau. Double sens au mot planter !
cg in Calepins voyageurs et après ?
Je cherche, je cherche à m’en faire exploser la tête. Je cherche le beau, ce qui équilibrerait, mettrait un peu de lumière, l’élan vrai, généreux. Je cherche à m’en faire exploser le cœur, les traces de l’amour. Pas des preuves, juste des traces, comme disait René Char. Au moins des traces.
cg in Journal 2009
Avoir ce sourire si beau qu’il en devient étrange et que rien ne semble pouvoir effacer. Savoir que rien ne demeure, tout change, mais profiter au présent de l’éternité de l’amour.
cg in Journal 2000
Le soleil est parti derrière la colline, j’ai cru avoir murmuré le mot « vivre » et j’avoue qu’aujourd’hui j’aurais bien aimé savoir voler. Rejoindre les aigles et les hirondelles.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule
(Ed. Nouveaux Délits 2012)
L’automne s’étire, en douceur, en langueur, plaisir des couleurs qui éclatent, s’approfondissent. Un tableau de maître et maîtresse saison, toute en fruits gorgés de sucre. Viennent les enfants, me raconter une histoire de Toto. On en perd en poésie mais on y gagne des souvenirs qui remontent de loin. Histoires intemporelles de Toto. Quasi mythologiques.
cg in A la loupe
Apprendre. De cet enseignement venu de nulle part, comme dans les contes. Je suis probablement une enfant, une enfant oui, qui marche dans la lumière. Une enfant d’eau pure, une enfant de soleil et mon cœur n’est pas assez grand encore et ma fille aussi est mon enfant d’eau pure, mon enfant de soleil.
cg in Journal 2007
M’as-tu seulement déjà rencontrée, déjà regardée sans lentilles subjectives ? J’avais oublié l’amour, j’avais oublié ce que l’amour est capable de faire. Je dois tout réapprendre. Je regarde les gens et je vois leur beauté. L’amour est partout.
cg in Journal 2009
Et tu dors encore
D'un profond sommeil
Et tu rêves encore
Mon enfant de miel
cg 1995
in Magie Douce
L’atmosphère est nimbée de flocons de pollen, anges minuscules qui chutent en silence. Chacun sa chance de prendre racine et vivre encore, sous une autre forme…Mourir, renaître, mourir…
cg in Journal 1999