Oskar Benedek
Toutes ces rencontres, ces rendez-vous de la vie sont des flashs. On reste ébloui sans rien comprendre. Alors on fait l’amour pour donner chair à tout ça, s’ancrer à la terre.
cg in Journal 1999
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Toutes ces rencontres, ces rendez-vous de la vie sont des flashs. On reste ébloui sans rien comprendre. Alors on fait l’amour pour donner chair à tout ça, s’ancrer à la terre.
cg in Journal 1999
Comment dormir ? J’ai peut-être tenté de me le cacher mais je la sens bien l’énergie qui attend, bouillonnante, là dans mes veines ! Qui attend quoi ?
cg in Journal 1999
Je suis fontaine
Fraîche chaude
Mémoire blanche
Des origines
Source sacrée
Porteuse de vie
Messagère des fées
Guérisseuse aussi
cg in je suis l'eau, 2012
http://evazine.com/livre30/Default.html
Liturgie des buveurs de brume
Avec lenteur, tanne-moi
Sois mon gardien au jusant de la transe
Laisse les aurores déferler en mon centre
Les marées animales, noires et lisses
Tourbillonne-moi, dissous-moi
Je suis l’écho de ton noyau
Sème-moi
Invente-moi, racines
Ciel transparent des lymphes
cg in Tisonne
Faire l’amour sur la pierre chaude
d’un temple dévoré par la végétation,
sous la pluie torrentielle d’un orage tropical.
cg in Journal 2000
Je serai ton puits d’intuitions
Ton estuaire de nuit
cg 2013
La fêlure de l’instant épinglé
Scarabée sur cerveau moite
Subterrienne jamais assez nue
Se glisse intacte
Sous ses innombrables pelures
in Trans(e)fusées
(à paraître en 2015 chez Gros Textes)
Besoin d’air, d’espace, de lumière, d’intelligence et de sagesse pour que puisse éclore la tendresse, le respect et la compréhension de l’autre, l’envie de faire du bien, le désir de partager, l’étincelle dans les yeux, le sourire au cœur. La douceur intense, ce qui fait vivre et qu’on peut appeler bonheur, nourriture de l’âme. Mes idéaux sont trop élevés peut-être mais qu’importe le trop s’il nous élève, nous allège, nous illumine.
cg in Journal 2009
Que c’est bon d’être assise là au soleil, en pâtresse de poules, au sein de toute cette beauté ! Un léger vent, un esprit bienveillant pose sa main sur mon front. Le sourire est là, à portée de lèvres. Il affleure comme une source, il vient du cœur. Ce cœur à cajoler, à nicher dans la mousse.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poules
(Ed. Nouveaux Délits - Coll. Les Délits Vrais n°2, 2012)
Sa solitude parfois effrayante et son immense fatigue ne sont que les vagues d’un désespoir camouflé. Elle est à côté, toujours à côté et la vie au sens humain du terme est toujours ailleurs. Elle serait plutôt du côté végétal, minéral, les arbres sont pourtant moins seuls.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Il se trouve, hélas, que nous n’avons plus rien à nous dire et que nous sommes des bulles qui nous nous éloignons toujours plus les unes des autres, quand nous n’éclatons pas tout simplement, parce que c’est l’heure de la dissolution, du retour au grand tout cosmique.
cg in A la loupe
a flash in the night !
la grande prairie des rêves
les chevauchées mécaniques
que reste t-il entre nos mains
enfants du siècle de pacotille ?
cg in Pandémonium II
Toutes ses plaies qui ne demandent qu’à s’ouvrir, à saigner encore et toujours, me saigner à blanc… Mais non, je suis sage maintenant et j’encaisse, il y a sûrement pire, il y a toujours pire. C’est juste qu’il y a si longtemps que je cherche une berge, et non pas une verge. Mais on ne retourne jamais en arrière, on s’éloigne, toujours plus, on va vers l’oubli. Il n’y a rien à comprendre, qui veut comprendre devient fou.
cg in Journal 2008
corps de femme laquée
marionnettes d’ombres dragons de papier
une main se referme petites épingles
poudre blanche poudre brune
cg in Pandémonium II