Nádia Maria - Will you find me - 2015
Et laisser aller
L’âme assoiffée
Qu’elle trouve
Une source.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
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Et laisser aller
L’âme assoiffée
Qu’elle trouve
Une source.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Je suis dans un état très étrange, un bien-être très voluptueux. Je plane à des milles dans des paysages éthérés. J’ai une envie de pleurer dont la douceur est presque trop belle. Je n’ai envie de rien, je rêve… Mon corps palpite, bouleversé par une alchimie secrète qui travaille ma chair…
cg in Journal 1995
J’entends rire les arbres et pleurer aussi.
Et tout leur travail d’arbre
cg in Terre du Quercy, 2009
L’époque, le pays, les mœurs, tout me paraît étranger sauf cette terre, bonne vieille terre. L’eau, le vent, la roche, le sable, ça je connais.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Envie d’appeler le chat encore, mais c’est inutile, alors ne plus y penser, s’en remettre à ce qui est et jouir encore de la chaude lumière. Relever la jupe, si le chat a disparu, ma chatte elle, est bel et bien là, et elle aime sentir la caresse solaire sur sa toison douce.
cg in A la loupe
Comment être homme en adorant le féminin ? Pourtant, il n’y a pas homme plus réalisé que celui qui y parvient, sans redevenir l’éternel fils de la mère, éternellement dépendant, éternellement méfiant.
cg in Journal 2002
Fast-culture, junk culture, la superficialité hissée comme art de vivre.
cg in Journal 2002
Retourner la peau des pensées
Être le tanneur, le couturier
Le peintre rupestre paré
D’une ramure encrée
cg in Encre, assez !
C’est bon ce retour du soleil, ce doux vent, le jeu de l’ombre et de la lumière dans les feuilles au dessus de moi qui rend le monde léopard. Ce besoin que j’ai quasi viscéral de plantes, de terre, de vie bruissante, secrète, animale, ce besoin d’eau, du mouvement de l’eau…
cg in Journal 2007
Grand soleil rouge à l’horizon brûlé
cg in Les pistes du rêve
in Mystica perdita, 2009
Il marche sur un fil
Tendu au ciel
D’étoile en étoile.
cg in Ailleurs simple
(Nouveaux Délits 2012)
il n’y a personne au bout du fil
pas même un corps qui se balance
seulement ces voix surfaites
parfaitement anonymes
une anesthésie en boucle
profondément insipide
cg in Pandémonium II
PANACHÉ ZEN
Il fait très beau, le ciel est très bleu, les oiseaux chantent très bien
C’est le jour du premier passage du nuage nucléaire japonais.
cg in Purgatoire du Quotidien (Nouveaux Délits 2014)
La nervosité me guette mais je connais les moyens de l’apaiser. C’est l’esprit qui créé cet état alors c’est l’esprit qu’il faut calmer. Pour cela le corps est un instrument exceptionnel. L’esprit est le cheval, le souffle est le cavalier. Seul le cavalier peut maîtriser le cheval.
cg in Journal 1999
Des cavales et des transes, j’ai gardé l’authentique insolence de la pulpe. Ce tremblement des nuques, embuscade hypnotique. Méandre où se coule la joie inconditionnelle.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)