* MES LIVRES - Page 2
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*je voulaiste parler des traverséesqui ne nous mènent nulle partmais nous rassemblentdes pierres qui pleurent aussiet des miradors qui tremblent*44 pages, agraféestirage limité, numéroté et signéÉdité et imprimé par l’auteursur papier luxe 100 % recycléDépôt légal : décembre 2021*8 € + 2,30 € de port*Soutenir la création indépendante ce n'est pas obligatoiremais c'est essentiel !
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Avis de parution au 1er septembre : "Histoires d'amour, histoire d'aimer"
De 19 à 49 ans, poèmes accrochés au fil du temps, balancés à l’amer de l’amour. Fragiles embarcations ballottées entre espoir et désillusion, colère et tendresse, aveux sensibles déguisés parfois de mots crus, radeaux de l’éternelle dernière chance, toujours en quête d’une île quelque part, d’un port tendre, d’une plage d’authenticité, car cœur de femme incorrigible ne sait battre pour lui seul. Toujours prêt à aller se fracasser pour une histoire d’amour… histoire d’aimer.
44 pages, trois collages dont deux en couleurs
édité et imprimé maison sur papier haut de gamme
90 g calcaire couverture 250 g calcaire
100 % recyclé12 € + 2,50 pour le port
"impalpable
caillou glissé
sous les pas
quotidiens
l’amour dérange
interpelle et démange
l’amour n’a jamais
le visage qu’on lui prête
l’amour se plaît
sans queue
ni tête"
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Le poulpe et la pulpe lu par Gorguine Valougeorgis
Cardère éd., 2010
" J'ai dévoré d'une traite Le poulpe et la pulpe. J'ai adoré le lire, ton écriture est tentaculaire, puissante, belle et inspirante, tes images riches et inattendues. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien secoué par une lecture.
Merci d'écrire ainsi. " -
Marie-José Eychenne a lu "À la loupe"
" il est un temps pour vivre et un temps pour témoigner de vivre «. Cette phrase de Camus m'a interpellée très tôt.
Cathy Garcia Canalès, elle, écrit en vivant, vit en écrivant. Elle vit et radiographie sa vie. Si quelques-uns ont la réflexion collée à leurs actes, quotidiens ou non, peu arrivent à l’écrire quasiment en même temps et à en faire une œuvre. Elle oui. " À la loupe" c'est la vie sentie, vécue, observée et restituée de manière universelle et originale à la fois. Avec élégance. Tout en donnant un sentiment de remarquable simplicité et par là même, bien sûr, d’authenticité. On s'attache à la mère. On communie avec la femme. On a envie de partager une vie que l'on devine très saine, proche de la nature. On a comme un sentiment esthétique comblé. Pourtant, on comprend que rien n’est facile..." À la loupe " est un petit bijou fignolé par une passionnée de la littérature animée d’une immense exigence et d’une profonde sincérité.À la loupe, à tire d'ailes, 2020
http://cathygarcia.hautetfort.com/commander-un-livre/
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Dans la revue WAM, une belle chronique à propos d'"à la loupe", par Didier Trumeau
Pour lire, cliquez sur les images
juste une précision, les quatre recueils mentionnés de la tétralogie sont toujours disponibles !
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à propos de WAM, publié par l’éditeur du Contentieux, Robert Roman :
https://www.dechargelarevue.com/WAM-no-1.html
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Philippe Brahy à propos du Tarot de Saint Cirque
Cathy Garcia CANALÈS & Lionel MAZARI
Le Tarot de Saint Cirque
Gros Textes – 8€
ISBN : 978-2-35082-457-4
Plus d'une lame pour ce « Tarot de Saint Cirque » qui se joue à refaire le monde toujours défait ; une sorte de "chants magnétiques" à quatre mains où, Cathy GARCIA CANALÈS et Lionel MAZARI croisent leurs plumes et fusionnent au point qu'il est bien difficile de les discerner l'un de l'autre. Une osmose parfaite et proche en son début de la « Danse macabre de Saint-Saëns » conduite par le poème d'Henri Cazalis en son début : « Zig et zig et zig, la mort en cadence / Frappant une tombe avec son talon, / La mort à minuit joue un air de danse, / Zig et zig et zag, sur son violon.
Cathy GARCIA CANALÈS, poète, artiste plasticienne, revuiste, animatrice d'atelier et Lionel MAZARI, homme de théâtre et de scène ; auteur-compositeur-interprète. Ce binôme forme un ensemble exceptionnel pour ce recueil fait de textes en prose –de courtes scénettes liées aux précédentes dans une écriture d'égale humeur. Lionel MAZARI, dont l'impeccable diction a servi les poèmes d'Armand OLIVENNES.
(pg 11 IV — LA PAPESSE) :
« “Est-ce la Papesse qui passe sur son ânesse ? / Est-ce son âme qu'elle tient en laisse sur le chemin ? / Est-ce la paresse qui retient prisonnière sa jeunesse ?” Bien des questions se posent à la foire aux illusions. » […]
(pg 13 V — L'ARCANE SANS NOM) :
« La Mort déguisée d'os / est une sage-femme, / une accoucheuse / qui fait des enfants / en cachette. » […]
(pg 23 X — LE DIABLE) :
« Boucan de tous les miens, / triqueballe des Enfers, / comme ils sont ingrats ! / Comme si je ne savais pas les recevoir / avec chaleur, avec ardeur ! » […]
Ceci devrait donner le ton de ce recueil qui, par le biais du quotidien, s'approche avec dérision de notre destinée. Le Pape, lui-même, en prend pour son grade :
(pg 28 XII — LE PAPE) :
« Au tarot tari de l'otarie tarée, / le Pape a dit : “ Habemus bubulle ” / et Jacadi, son chien de mer, / a répondu “ Habemus baballe ”. / Le Pape a tout entendu, / bien qu'occupé à pontifier. » […]
(pg 47 XIX — LE MAT) :
[…] « j'ai donné ma langue au chien, / avec lui les choses sont simples : / pour montrer qu'il est content / il lui suffit de remuer la queue. » […]
Nous savons tous qu'il y a deux choses qu'on n'arrête pas dans la vie : la queue des chiens et la langue des gens. Autant le dire avec ironie et sourires. Ce que font Cathy Garcia et Lionel avec talent.
Je vous recommande la lecture de ce recueil dont je suis loin d'avoir fait le tour et qui se termine sur une note positive : […] « … on a vu sur les chemins, / le Mat siffloter en souriant / suivi d'un chien / qui n'est pas le sien. » La question que l'on peut se poser : Qui est le Mat ?
Dernière lame : pg 61 — LA MANDRAGORE :
La très belle illustration de Cathy Garcia CANALÈS.
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Jean-Louis Millet - Mémorial
MÉMORIAL
Statues guerrières
Au coucher flamboyant
Brandissant meurtrières
Vos étendards sanglants
Vous qui vous tenez
Hautes, droites
Immobiles et féroces
Tandis que sonne le glas
Que l'on recouvre la fosse
Splendides épouvantails
Sur vos socles maudits
Statues gorgées
De tant de sang répandu
Foutez donc la paix
Aux soldats inconnus.
cg, in Guerres et autre gâchis, Nouveaux Délits éd. 2014
illustration originale de JL Millet
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Deuxième avis de parution : Mon collier de sel
Poèmes 1993-2010
j’ai cassé mon collier de sel
ne porte plus désormais
que des colliers de ciel
2020
Format A5, 36 pages agrafées
Illustrations originales de l'auteur
Édité et imprimé par l'auteur
sur papier 100 gr calcaire
couverture 250 gr calcaire
100 % recyclétirage numéroté et signé
à réserver par mail à mc point gc arobase orange point fr
12 € + 2 € pour le port
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Le Tarot de Saint Cirque : avis de parution imminente !
"J'ai eu tous les vices ;
ma vertu fut
de n'en avoir cultivé aucun.
C'est là la Tempérance
qui me fait parler de moi
au passé simple et tendre.
De toutes mes expériences,
je garde cette saveur particulière
des vies franches et pleines
qui laissent l’âme tranquille
et le cœur en paix.
D'abus en abus, je n'ai désabusé
que l'ombre de moi-même ;
qu'elle cuve à la cave ou boite au grenier,
jour et nuit, je marche sans cette ombre-là.
De ces dissolutions parfois extrêmes,
j’ai obtenu d’étranges pouvoirs :
je vois clair dans vos nuits ;
de la boue, je sais tirer
des ailes de lumière."Illustration en couverture de Cathy Garcia Canalès
ISBN : 978-2-35082-457-4
64 pages au format 14 x 20 cm,
8 € (+ 3,50 € de forfait port quel que soit le nombre d’exemplaires commandés)
Commande à
Gros Textes
Fontfourane
05380 Châteauroux-les-Alpes
(Chèques à l’ordre de Gros Textes) -
Jean-Louis Millet a lu À la loupe, tout est rituel
"Des tranches de trois années de vie façon confessionnal ou divan. C'est fort et beau et prenant cet attrait pour la vérité crue, pour la recherche de soi au creux de soi, pour le don et pour l'abandon. Cette prose est touchante - au sens premier - sans aucune mièvrerie. Et cette écriture devient le rituel, l'indispensable rituel afin de surnager, de s'envoler - parfois - dans un souffle de poésie vive. "
jlmi, juin 2020
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Vient de paraître : À la loupe, tout est rituel
À la loupe, tout est rituel vient clôturer une tétralogie commencée en 2005, composée de Jardin du causse, Chroniques du hamac et Calepins paisibles d’une pâtresse de poules, sorte de journaux poétiques où l’inspiration puise à l’environnement immédiat, à l’ordinaire des jours. La poésie peut-elle naître de cette source si infime ou bien s’y épuise-t-elle ? Aux lectrices et lecteurs d’en décider.
« Il nous faut changer de cap, lâcher du lest, faire face aux vraies peurs masquées par les fausses, les peurs conformes, les peurs induites, celles qu’il est bon d’avoir même si on ne les a pas. Il nous faut embarquer vers l’inconnu, sans rives, sans repère. Ne rien projeter, ne rien regretter, s’ouvrir à l’espace infini de l’instant, desserrer les vis, libérer, par le souffle paisible, nos viscères, admettre que l’on ne sait rien de l’amour. »
Format A5, 52 pages agrafées
Illustrations originales de l'auteur
Édité et imprimé par elle-même
sur papier 90gr calcaire
couverture 250 gr calcaire
100 % recycléà réserver par mail à mc point gc arobase orange point fr
12 € + 2 pour le port
pour le règlement : chèque ou virement
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Laure Anders a lu Celle qui manque
J'ai lu et relu Celle qui manque au fil d'une écriture que j'ai ressentie comme une traversée de la douleur pour atteindre la lumière.
Expression d'une conscience à vif, comme disséminée ("Des bouts de moi se disputent des lambeaux de fantômes"), parfois jusqu'à la tentation de disparaître, Celle qui manque parle de la perte, de la colère mais aussi de l'absence de concession, de la volonté acharnée de trouver du sens et même de la joie dans un monde hostile, souvent voué aux faux-semblants.
Beaucoup de tes phrases m'ont touchée intimement : "Trop de passages dans ma tête, de galeries creusées avec les dents. Dans ma bouche, elles ont poussé en arrière, de peur de mordre peut-être." "J'ai voulu disparaître pour être enfin née. Disparaître pour que dans le seul souvenir, l'amour puisse grandir."
En contrepoint de cette âpreté, ton écriture fait cependant la part belle à la sensualité. Je l'ai perçu, en particulier, dans les nombreuses évocations de la nature : voluptueuses, fusionnelles. "Je suis humus, humaine." "Périple vers la gorge douce et verte des grottes tapissées d'eau" / "quel étrange vaisseau sommes-nous donc ?"
Évoluant dans des paysages d'herbe et de vent mais aussi, souvent, dans des univers liquides, ondoyants, la narratrice rêve d'une légèreté à conquérir, d'une altérité instinctive et vraie que ses mots restituent enfin : "Celle qui manque ici n'a besoin de rien. Ses trous laissent passer l'air et la lumière." "Celle qui manque va de désert en désert où elle s'entête à croire aux fleurs."
Car : "Écrire n'est pas un but, seulement un chemin."
Laure Anders, février 2020
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Cathy Garcia Canalès - Anima(l)
Poème tiré d'Ombromanie, Encres Vives éd., 2007, lu par l'auteur.
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Cathy Garcia Canalès - Last rung/burn the ladders
Un poème extrait d'Ombromanie, Encres Vives éd.2007, lu et interprété par moi-même.
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Cathy Garcia - Pan urge !
Un poème extrait d'Ombromanie, Encres Vives éd.2007, lu et interprété par moi-même.