Éric Dejaeger en Belgique a lu "Je l'aime nature"
Voir ici : http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2023/07/16/un-peu-de-pub-565-6451712.html
Merci à lui !!!
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Voir ici : http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2023/07/16/un-peu-de-pub-565-6451712.html
Merci à lui !!!
Deux poèmes de ce livre paru à tire d'ailes le 21 juin 2023, lu par moi-même.
Illustration en couverture d'Anouk Rugueu.
En savoir plus :
http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2023/06/21/avis-de-parution-je-l-aime-nature-6448651.html
un collage inspiré par mon livre "Les mots allumettes" (Cardère éd.)
Un mot. Un mot follet, un mot allumette.
Y poser la langue. Goûter le miel de sa brûlure.
À découvrir sur le site de sa revue Nouveaux délits – qui vient de sortir en mars son n° 75 – sous la forme d’une citation :
« Parfois, j’ai des orgasmes de nature qui m’ouvrent le cœur en deux comme une graine mûre. Je suis l’arbre, la mésange, la grenouille, le nuage, la pluie, l’orage, je pourrais dévaster un bureau de pôle emploi, en faire une jungle pleine de feuilles, de cris et de fouillis odorant. Où est la case poète ? S’il n’y a plus de place pour les arbres, les plantes, les oiseaux, les animaux, il n’y en a pas non plus pour les enfants, les mystiques et les poètes, tout ça c’est la même chose, tout ça est connecté directement à la source, la source vitale, la source de toute chose. Pur ressenti, pure perception en résonance avec le monde des formes mais en totale inadéquation avec celui des normes et des apparences. Il n’y a pas de mystère, tout est mystère et la normalité est une affreuse invention, réduction, supercherie. » (quatrième de couverture)
Cette « mystique » génuine qui révèle au quotidien nos liens à « la source de toute chose » n’est pas la seule corde à l’arc de la poétesse dans ce nouveau recueil, qui rassemble, dirait-on, les pages d’un journal intime, non des événements extérieurs mais des infinitésimales aventures du dedans, celles de la psyché comme personnage mais aussi comme témoin et comme auteur-narrateur. Un auto-regard non complaisant mais bienveillant qui transforme, par cela même, le vécu en processus de transsubstantiation, comme si les souffrances, les dépressions, les tourments que nous traversons tous les jours seraient une sorte d’épreuves alchimiques… car : « Nous ne sommes pas que des êtres de lumière, nous sommes aussi de la même boue que les étoiles, les mêmes poussières toxiques. » (p. 40)
Sans orgueil, sans triomphalisme, sans s’envoyer des fleurs, l’âme tente de se survoler au-delà même de l’épuisement total dans lequel elle peut, si souvent, sombrer. Entre le sentiment du « ça fuit de partout, plus de jus », et le « détachement total de tout ce qui peut arriver », survient la suspension libératrice d’un instant hors du temps où le vide se fait grâce : « je me vide peu à peu de ma substance et je sens monter lentement d’une profondeur en moi inconnue, une grande mer de silence, une mer de glace, pure, vide, je lâche tout » (p.41).
La continuité est révélatrice avec un précédent recueil de Cathy Garcia Canalès, Le baume, le pire & la quintessence (à tire d’ailes, avril 2022), dédié à l’alchimie amoureuse – l’agonique polyphonie Lui / Elle – qui finit ainsi : « Les plus belles histoires d’amour sont celles qui vont jusqu’au bout de leur processus ne laissant derrière elles nulle scorie non transformée. L’Amour est un alchimiste dont nous sommes à la fois l’athanor et la materia prima. » Alors « ce qui demeure » de la relation d’amour est « incorruptible » : « Pour avoir été entièrement dissoute, sans pour autant disparaître, elle ne peut plus être détruite. »
C’est une écriture qui épouse en toute empathie l’intériorité du lecteur, ou de la lectrice. Rare et précieux, merci Cathy ! (voir aussi, dans ce même numéro, mon coup de cœur, Nos petites centrales, pp. 16-17 du recueil).
Je suis très heureuse d'avoir finalisé ce nouveau bouquin auquel je tiens tout particulièrement, avec en couverture un dessin d' Anouk Rugueu ! ❤
Imprimé sur papier 100 % recyclé comme d'habitude,
80 g. et 250 g pour la couverture
36 pages agrafées
tirage numéroté et signé comme toujours
avec une de mes photos de graminées retravaillée en n&b en page centrale
10 € + 2,50 € de port, soit par chèque ou par virement, me contacter dans tous les cas par mail : mc.gc@orange.fr
Sorti en mars mais je devais avoir la tête ailleurs et je ne suis pas au Marché de la poésie mais j'ai participé avec plaisir à cette anthologie sur le thème de la frontière... Une sélection de textes construite par Maryline Bertoncini, Franck Berthoux et Patrick Joquel. Edité à Nice en mars 2023 par les Editions Pourquoi viens tu si tard?
cliquez sur les images pour agrandir :
Je me rends compte que j'ai oublié sans doute prise dans trop de tourmentes, de mentionner sur ce blog ma participation à cet ouvrage conséquent, publié en mai dernier par Jacques Flament et qu'il n'est pas trop tard bien au contraire de commander :
Le JOURNAL ou le JOURNAL INTIME est un genre littéraire à part entière.
Celles et ceux qui s’y adonnent sont appelés DIARISTES (de l’anglais Diary, journal intime).
La spécificité de l’ouvrage que vous avez entre les mains est que tous les textes des journaux retranscrits ont été écrits par des femmes et qu’ils sont délimités par une période courte et définie : du 21 décembre (solstice d’hiver) au 9 janvier, soit une vingtaine de jours pour traverser le temps et passer de l’année 2021 à l’année 2022.
À la base, le JOURNAL (en tout cas le JOURNAL INTIME) est conçu et écrit à usage privé, et généralement touche à l’intimité de son auteur(e). Mais depuis des lustres, ce JOURNAL, intime ou non – certains s’en servent pour parler de l’actualité, des livres, de la nature, etc., et on en vient ainsi à parler plutôt de JOURNAL PERSONNEL – devient un récit littéraire (ou même quelquefois artistique), qui peut se rapprocher de l’autobiographie par le fond, même si la forme est clairement définie : relation des faits par ordre chronologique et daté.
De grand(e)s auteur(e)s se sont risqués au JOURNAL et non des moindres : les Frères Goncourt, Jules Renard, André Gide, Benjamin Constant, Léon Bloy, Michelet, Paul Léautaud, Cioran, Simone de Beauvoir, Anaïs Nin et tant d’autres. Certains l’ont appelé JOURNAL, d’autres CAHIERS. Discrédité durant une bonne partie du XXe siècle, le JOURNAL a plutôt tendance à être réhabilité de nos jours avec des diaristes contemporain(e)s qui leur redonnent leurs lettres de noblesse.
Notre ambition avec cet ouvrage collectif est de mettre en avant des FEMMES auteures, que l’on ne rencontre pas habituellement sur le devant de la scène littéraire, mais dont l’écriture n’a souvent rien à envier à leurs illustres consœurs médiatisées.
Nous remplissons ainsi pleinement notre rôle de découvreur, défricheur, et vous donnons à lire un contre-courant de la scène littéraire qui, nous l’espérons, parviendra à vous séduire.
ISBN : 978-2-36336-522-4 PAGES : 560 FORMAT : 210×297 PARUTION : 05/2022
Ils s’approchent, s’attirent, se séduisent. Avec leur faim et leur soif mutuelles d’exister, d’être reconnus, aimés, approuvés, ils se cognent l’un à l’autre. Se font le désir et la guerre, se jaugent, se blessent, se protègent, se déchirent, se détestent, se séparent un peu ; reviennent, s’agrippent, s’illusionnent, se repoussent, s’affrontent, se séparent beaucoup. Elle, lui. Lui, elle. Les années passent et quand enfin s’essouffle cette course-poursuite — désespérante quête d’un baume illusoire menant au gouffre tout aussi imaginaire du pire — ils accèdent alors à une peut-être rare et nouvelle dimension, quelque chose comme la quintessence incorruptible et indestructible de leur relation.
*
12 € + 2,50 pour le port
À réserver par mail : mc.gc arobase orange.fr
De 19 à 49 ans, poèmes accrochés au fil du temps, balancés à l’amer de l’amour. Fragiles embarcations ballottées entre espoir et désillusion, colère et tendresse, aveux sensibles déguisés parfois de mots crus, radeaux de l’éternelle dernière chance, toujours en quête d’une île quelque part, d’un port tendre, d’une plage d’authenticité, car cœur de femme incorrigible ne sait battre pour lui seul. Toujours prêt à aller se fracasser pour une histoire d’amour… histoire d’aimer.
44 pages, trois collages dont deux en couleurs
édité et imprimé maison sur papier haut de gamme
90 g calcaire couverture 250 g calcaire
100 % recyclé
12 € + 2,50 pour le port
"impalpable
caillou glissé
sous les pas
quotidiens
l’amour dérange
interpelle et démange
l’amour n’a jamais
le visage qu’on lui prête
l’amour se plaît
sans queue
ni tête"
❤
Cardère éd., 2010
" J'ai dévoré d'une traite Le poulpe et la pulpe. J'ai adoré le lire, ton écriture est tentaculaire, puissante, belle et inspirante, tes images riches et inattendues. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien secoué par une lecture.
Merci d'écrire ainsi. "
" il est un temps pour vivre et un temps pour témoigner de vivre «. Cette phrase de Camus m'a interpellée très tôt.
Cathy Garcia Canalès, elle, écrit en vivant, vit en écrivant. Elle vit et radiographie sa vie. Si quelques-uns ont la réflexion collée à leurs actes, quotidiens ou non, peu arrivent à l’écrire quasiment en même temps et à en faire une œuvre. Elle oui. " À la loupe" c'est la vie sentie, vécue, observée et restituée de manière universelle et originale à la fois. Avec élégance. Tout en donnant un sentiment de remarquable simplicité et par là même, bien sûr, d’authenticité. On s'attache à la mère. On communie avec la femme. On a envie de partager une vie que l'on devine très saine, proche de la nature. On a comme un sentiment esthétique comblé. Pourtant, on comprend que rien n’est facile..." À la loupe " est un petit bijou fignolé par une passionnée de la littérature animée d’une immense exigence et d’une profonde sincérité.
À la loupe, à tire d'ailes, 2020
http://cathygarcia.hautetfort.com/commander-un-livre/