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* MES LIVRES - Page 2

  • Le livre des sensations lu par Dana Shishmanian pour FRANCOPOLIS

    À découvrir sur le site de sa revue Nouveaux délits – qui vient de sortir en mars son n° 75 – sous la forme d’une citation :

    « Parfois, j’ai des orgasmes de nature qui m’ouvrent le cœur en deux comme une graine mûre. Je suis l’arbre, la mésange, la grenouille, le nuage, la pluie, l’orage, je pourrais dévaster un bureau de pôle emploi, en faire une jungle pleine de feuilles, de cris et de fouillis odorant. Où est la case poète ? S’il n’y a plus de place pour les arbres, les plantes, les oiseaux, les animaux, il n’y en a pas non plus pour les enfants, les mystiques et les poètes, tout ça c’est la même chose, tout ça est connecté directement à la source, la source vitale, la source de toute chose. Pur ressenti, pure perception en résonance avec le monde des formes mais en totale inadéquation avec celui des normes et des apparences. Il n’y a pas de mystère, tout est mystère et la normalité est une affreuse invention, réduction, supercherie. » (quatrième de couverture)

    Cette « mystique » génuine qui révèle au quotidien nos liens à « la source de toute chose » n’est pas la seule corde à l’arc de la poétesse dans ce nouveau recueil, qui rassemble, dirait-on, les pages d’un journal intime, non des événements extérieurs mais des infinitésimales aventures du dedans, celles de la psyché comme personnage mais aussi comme témoin et comme auteur-narrateur. Un auto-regard non complaisant mais bienveillant qui transforme, par cela même, le vécu en processus de transsubstantiation, comme si les souffrances, les dépressions, les tourments que nous traversons tous les jours seraient une sorte d’épreuves alchimiques… car : « Nous ne sommes pas que des êtres de lumière, nous sommes aussi de la même boue que les étoiles, les mêmes poussières toxiques. » (p. 40)

    Sans orgueil, sans triomphalisme, sans s’envoyer des fleurs, l’âme tente de se survoler au-delà même de l’épuisement total dans lequel elle peut, si souvent, sombrer. Entre le sentiment du « ça fuit de partout, plus de jus », et le « détachement total de tout ce qui peut arriver », survient la suspension libératrice d’un instant hors du temps où le vide se fait grâce : « je me vide peu à peu de ma substance et je sens monter lentement d’une profondeur en moi inconnue, une grande mer de silence, une mer de glace, pure, vide, je lâche tout » (p.41).

    La continuité est révélatrice avec un précédent recueil de Cathy Garcia Canalès, Le baume, le pire & la quintessence (à tire d’ailes, avril 2022), dédié à l’alchimie amoureuse – l’agonique polyphonie Lui / Elle – qui finit ainsi : « Les plus belles histoires d’amour sont celles qui vont jusqu’au bout de leur processus ne laissant derrière elles nulle scorie non transformée. L’Amour est un alchimiste dont nous sommes à la fois l’athanor et la materia prima. » Alors « ce qui demeure » de la relation d’amour est « incorruptible » : « Pour avoir été entièrement dissoute, sans pour autant disparaître, elle ne peut plus être détruite. »

    C’est une écriture qui épouse en toute empathie l’intériorité du lecteur, ou de la lectrice. Rare et précieux, merci Cathy ! (voir aussi, dans ce même numéro, mon coup de cœur, Nos petites centrales, pp. 16-17 du recueil).

     

    www.francopolis.net/

     

     

     

  • AVIS DE PARUTION : Je l'aime nature

    Je suis très heureuse d'avoir finalisé ce nouveau bouquin auquel je tiens tout particulièrement, avec en couverture un dessin d' Anouk Rugueu ! ❤

     

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    Imprimé sur papier 100 % recyclé comme d'habitude,

    80 g. et 250 g pour la couverture

    36 pages agrafées
    tirage numéroté et signé comme toujours

     

    avec une de mes photos de graminées retravaillée en n&b en page centrale


    10 € + 2,50 € de port, soit par chèque ou par virement, me contacter dans tous les cas par mail : mc.gc@orange.fr

     

     

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  • Bon voyage à Michel Cosem

    J'apprends à l'instant que le poète, écrivain, et éditeur (la longue aventure de la revue et éditions Encres Vives), Michel Cosem, vient se se fondre dans le Grand Tout, paix à sa belle âme de marcheur en poésie, il fut mon deuxième éditeur (Ombromanie, 2007), lui et le très cher premier, Marcel Chinonis, marchent maintenant parmi les étoiles.les deux marchent maintenant parmi les étoiles. Je l'avais justement cité dans le dernier numéro de ma petite revue, une de ces citations de coin de page, je le refais ici avec un extrait plus conséquent :
     
    J’aimerais pourtant encore une dernière fois
    marcher sur le sentier
    qui va vers nulle part
    même vers une grange pleine de foin
    qui sent les brebis et la camomille
    même vers une touffe de châtaigniers
    vers un ancien feu allumé par des chasseurs
    vers l’empreinte d’un ours
    le long d’un ruisseau de rouille
    (…)
    ces grands buveurs de brouillard
    ces gorges ivres de silence
    et de cailloux
    Ici
    la terre levée est comme ébouriffée de nuit
     
    Michel Cosem
    in Vous qui passez par Roncevaux
     
     
     

  • Plus de cent frontières (anthologie), Pourquoi viens tu si tard éd., mars 2023

    Sorti en mars mais je devais avoir la tête ailleurs et je ne suis pas au Marché de la poésie mais j'ai participé avec plaisir à cette anthologie sur le thème de la frontière... Une sélection de textes construite par Maryline Bertoncini, Franck Berthoux et Patrick Joquel. Edité à Nice en mars 2023 par les Editions Pourquoi viens tu si tard?

     

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  • FAITS D'HIVER - 20 JOURNÉES ORDINAIRES DE LA VIE DE 50 FEMMES - Jacques Flament, mai 2022

    Je me rends compte que j'ai oublié sans doute prise dans trop de tourmentes, de mentionner sur ce blog ma participation à cet ouvrage conséquent, publié en mai dernier par Jacques Flament et qu'il n'est pas trop tard bien au contraire de commander :

     

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    Le JOURNAL ou le JOURNAL INTIME est un genre littéraire à part entière.
    Celles et ceux qui s’y adonnent sont appelés DIARISTES (de l’anglais Diary, journal intime).

    La spécificité de l’ouvrage que vous avez entre les mains est que tous les textes des journaux retranscrits ont été écrits par des femmes et qu’ils sont délimités par une période courte et définie : du 21 décembre (solstice d’hiver) au 9 janvier, soit une vingtaine de jours pour traverser le temps et passer de l’année 2021 à l’année 2022.

    À la base, le JOURNAL (en tout cas le JOURNAL INTIME) est conçu et écrit à usage privé, et généralement touche à l’intimité de son auteur(e). Mais depuis des lustres, ce JOURNAL, intime ou non – certains s’en servent pour parler de l’actualité, des livres, de la nature, etc., et on en vient ainsi à parler plutôt de JOURNAL PERSONNEL – devient un récit littéraire (ou même quelquefois artistique), qui peut se rapprocher de l’autobiographie par le fond, même si la forme est clairement définie : relation des faits par ordre chronologique et daté.

    De grand(e)s auteur(e)s se sont risqués au JOURNAL et non des moindres : les Frères Goncourt, Jules Renard, André Gide, Benjamin Constant, Léon Bloy, Michelet, Paul Léautaud, Cioran, Simone de Beauvoir, Anaïs Nin et tant d’autres. Certains l’ont appelé JOURNAL, d’autres CAHIERS. Discrédité durant une bonne partie du XXe siècle, le JOURNAL a plutôt tendance à être réhabilité de nos jours avec des diaristes contemporain(e)s qui leur redonnent leurs lettres de noblesse.

    Notre ambition avec cet ouvrage collectif est de mettre en avant des FEMMES auteures, que l’on ne rencontre pas habituellement sur le devant de la scène littéraire, mais dont l’écriture n’a souvent rien à envier à leurs illustres consœurs médiatisées.

    Nous remplissons ainsi pleinement notre rôle de découvreur, défricheur, et vous donnons à lire un contre-courant de la scène littéraire qui, nous l’espérons, parviendra à vous séduire.

     

    ISBN : 978-2-36336-522-4 PAGES : 560 FORMAT : 210×297 PARUTION : 05/2022 

    VOIR ICI : https://www.jacquesflamenteditions.com/501-faits-dhiver-20-journees-ordinaires-de-la-vie-de-50-femmes/

     

     

     

     

     

  • AVIS DE PARUTION IMMÉDIATE ! : "CALEPINS VOYAGEURS ET APRÈS ?" - Tome I

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    Vie d’artiste, soif du poète
    Journal intime en tournée
    1997-1999

    Avec des dessins originaux de François Pouch :
     

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    Plus en couverture : un photomontage à partir de scans de billets d’avion, pass festivals, hôtel… On trouvera aussi une photo du vieux bus.
     
    imprimé par l’auteur
    sur papier Keaykolour 100 & 250 g calcaire
    100 % recyclé
     
    52 pages agrafées
    tirage numéroté et signé
    15 € + 2,50 de port
    à réserver par mail
     
     
     


    Postface :
    Ces calepins devaient voir le jour en 2002 grâce à l’ami poète Marcel Chinonis qui venait de publier mes trois premiers recueils aux Éd. Clapàs. Il était en train de travailler dessus — un ouvrage conséquent avec pas mal de mes photographies — et prévoyait aussi la publication de ma "Nouvelle histoire de la chèvre de Monsieur Seguin" quand la camarde est venue sans préavis l’emporter en août de cette même année. Année de deuil et paradoxalement année de ma grossesse aussi. Alors les calepins voyageurs se retrouvant orphelins, j’ai continué à écrire le « et après ? » encore et encore. Quelque chose m’empêchait de les publier moi-même, je ne saurais dire quoi pas plus que je ne saurais dire pourquoi, aujourd’hui, je sais que c’est le moment de le faire. Ceci est donc le tome I de cette incroyable aventure, j’espère qu’il vous aura donné envie de découvrir le II et le III qui suivront.
    cgc, le 17 juillet 2022
     

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  • AVIS DE PARUTION : Le baume, le pire et la quintessence

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    La corde s'effiloche, semble-t-il
    Et moi, je ne suis qu'un petit funambule
    Et moi, ombre de l'ombre de l'autre
    Somnambule aux deux lunes sombres
    Marina Tsetaieva, 13 juillet 1914
     
    *
     
     

     

    Ils s’approchent, s’attirent, se séduisent. Avec leur faim et leur soif mutuelles d’exister, d’être reconnus, aimés, approuvés, ils se cognent l’un à l’autre. Se font le désir et la guerre, se jaugent, se blessent, se protègent, se déchirent, se détestent, se séparent un peu ; reviennent, s’agrippent, s’illusionnent, se repoussent, s’affrontent, se séparent beaucoup. Elle, lui. Lui, elle. Les années passent et quand enfin s’essouffle cette course-poursuite — désespérante quête d’un baume illusoire menant au gouffre tout aussi imaginaire du pire — ils accèdent alors à une peut-être rare et nouvelle dimension, quelque chose comme la quintessence incorruptible et indestructible de leur relation.

     

    *
    Quand on va jusqu'au bout de la nuit,
    on rencontre une autre aurore.
    Georges Bernanos

    *

     

    52 pages
    papier 90 g calcaire
    couverture 250 g calcaire
    luxe 100 % recyclé
    avec une de mes encres en couverture : Daïmon
     

    12 € + 2,50 pour le port

    À réserver par mail : mc.gc arobase orange.fr

     
     
     
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    Celui qui, par quelque alchimie, sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon, crée cet atome qu’on appelle l’Amour.
    Khalil Gibran
     
     
     
     
     
     
  • Avis de parution : Petit livre des illuminations simples

     

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    je voulais
    te parler des traversées
    qui ne nous mènent nulle part
    mais nous rassemblent
    des pierres qui pleurent aussi
    et des miradors qui tremblent
     
    *
    44 pages, agrafées
    tirage limité, numéroté et signé
     
    Édité et imprimé par l’auteur
    sur papier luxe 100 % recyclé
    Dépôt légal : décembre 2021
     
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    8 € + 2,30 € de port
     
     
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    mais c'est essentiel !
     
     
     
  • Avis de parution au 1er septembre : "Histoires d'amour, histoire d'aimer"

     

    couv

     

    De 19 à 49 ans, poèmes accrochés au fil du temps, balancés à l’amer de l’amour. Fragiles embarcations ballottées entre espoir et désillusion, colère et tendresse, aveux sensibles déguisés parfois de mots crus, radeaux de l’éternelle dernière chance, toujours en quête d’une île quelque part, d’un port tendre, d’une plage d’authenticité, car cœur de femme incorrigible ne sait battre pour lui seul. Toujours prêt à aller se fracasser pour une histoire d’amour… histoire d’aimer.

     

    44 pages, trois collages dont deux en couleurs
    édité et imprimé maison sur papier haut de gamme
    90 g calcaire couverture 250 g calcaire
    100 % recyclé

    12 € + 2,50 pour le port

                                                                                                                                             
    "impalpable
    caillou glissé
    sous les pas
    quotidiens
    l’amour dérange
    interpelle et démange
    l’amour n’a jamais
    le visage qu’on lui prête
    l’amour se plaît
    sans queue
    ni tête"

     

     

     

     

     

  • Marie-José Eychenne a lu "À la loupe"

    MJ Eychenne.jpg" il est un temps pour vivre et un temps pour témoigner de vivre «. Cette phrase de Camus m'a interpellée très tôt.
    Cathy Garcia Canalès, elle, écrit en vivant, vit en écrivant. Elle vit et radiographie sa vie. Si quelques-uns ont la réflexion collée à leurs actes, quotidiens ou non, peu arrivent à l’écrire quasiment en même temps et à en faire une œuvre. Elle oui. " À la loupe" c'est la vie sentie, vécue, observée et restituée de manière universelle et originale à la fois. Avec élégance. Tout en donnant un sentiment de remarquable simplicité et par là même, bien sûr, d’authenticité. On s'attache à la mère. On communie avec la femme. On a envie de partager une vie que l'on devine très saine, proche de la nature. On a comme un sentiment esthétique comblé. Pourtant, on comprend que rien n’est facile..." À la loupe " est un petit bijou fignolé par une passionnée de la littérature animée d’une immense exigence et d’une profonde sincérité
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    À la loupe, à tire d'ailes, 2020

    http://cathygarcia.hautetfort.com/commander-un-livre/