Edgar Morin
L'ennemi, c'est la pensée cloisonnée, la tête coupée du reste, qui disjoint quand il faudrait unir les connaissances, les cœurs, les pierres, les pays, les végétaux et la flamme de l'amour à la lumière de la raison.
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L'ennemi, c'est la pensée cloisonnée, la tête coupée du reste, qui disjoint quand il faudrait unir les connaissances, les cœurs, les pierres, les pays, les végétaux et la flamme de l'amour à la lumière de la raison.
J'ai vu une fois de près un tribunal d'hommes.
Ce n'est pas ainsi que je comprends la lumière et la justice.
J''ai appris une chose et je sais, en mourant, qu'elle vaut pour chacun : vos bons sentiments, que signifient-ils si rien n'en paraît en dehors ? Et votre savoir, qu'en est-il s'il reste sans conséquences ? Je vous le dis : souciez-vous en quittant ce monde, non d'avoir été bon, cela ne suffit pas, mais de quitter un monde bon !
"I've never fooled anyone.
I've let people fool themselves.
They didn't bother to find out
who and what I was.
Instead they would invent
a character for me.
I wouldn't argue with them.
They were obviously loving
somebody I wasn't."
Il y a des âmes sur lesquelles on a envie de regarder,
comme une fenêtre pleine de soleil.
Quand on regarde hâtivement une chose belle - et toutes les choses vivantes sont belles parce qu'elles portent en elles le secret de leur prochaine disparition - on a envie de la prendre pour soi. Quand on la contemple avec la lenteur qu'elle mérite, qu'elle appelle et qui la protège un instant de sa fin, alors elle s'illumine et on n'a plus envie de la posséder : la gratitude est le seul sentiment qui réponde à cette clarté qui entre en nous.
in Ressusciter
Ne voyez-vous pas que vous vous dévorez les uns les autres
dans l'étourderie de vos cœurs ?
- et de s’écorcher les genoux
sur la ténacité des pierres.
in Fragments
Bords cousus
un à un par la lumière
plus bas – la mer
Sur ton front, cicatrices bleues.
in Fragments
Dans ce monde qui se dessèche,
si nous ne voulons pas mourir de soif,
il nous faudra devenir source.