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CITATIONS - Page 17

  • Meryl Streep

    Je n’ai pas de patience pour certaines choses, non pas parce que je suis devenue arrogante, mais simplement parce que je suis arrivée à un stade de ma vie où je n’ai pas envie de perdre davantage de temps avec ce que je n’aime pas ou qui me blesse. Je n’ai aucune patience avec le cynisme, la jalousie, la critique excessive et les exigences de toute sorte. J’ai perdu la volonté de plaire à qui je n’aime pas, d’aimer qui ne m’aime pas et de sourire pour ceux qui ne veulent pas me sourire. Je ne perds plus une minute de mon temps pour quelqu’un qui ment ou qui veut me manipuler ou manipuler d’autres.

    J’ai décidé de ne plus cohabiter avec le faux-semblant, l’hypocrisie, le superficiel, la malhonnêteté et les éloges bon marché. Je ne peux plus tolérer l’érudition sélective et l’arrogance académique. Je ne supporte pas les conflits et les comparaisons. Je crois en un monde d’opposés et pour cette raison j’évite les personnes au caractère rigide et inflexible.

     

     

     

     

  • Lionel Mazari

     

    Je fais miroir à qui me voit ; et c’est pourquoi
    une main aveugle, à tâtons, m’a relégué
    dans ce grenier, où, tel un souvenir perdu,
    je bois contre la paroi le sucre de la pluie

     

     

  • Alda Merini

     

    J'aime la simplicité qui s'accompagne avec l'humilité. J'aime les gens qui savent sentir le vent sur leurs propres peaux, sentir les arômes des choses, en capturer l'âme. Ceux qui ont la chair en contact avec la chair du monde. Car là il y a la vérité, là il y a la douceur, là il y a la sensibilité, là il y a encore l'amour. 

     

     

  • Ouanessa Younsi

    Tu n’as jamais pensé en faire un métier. Écrire était ta façon maladroite de rester en lien avec toi, de ne pas perdre, sous ta capacité au faux self, la part de toi qui demeurait un jardin. Grâce au poème, tu as conservé une joie, le sentiment d’exister, d’être créatrice. Sous la mort et le mot, tu répondais vivante.

     

    in Lettres aux jeunes poétesses

     

     

  • Andrei Tarkovsky

    Le poète est un homme qui a l'imagination et la psychologie d'un enfant. Sa perception du monde est immédiate, quelles que soient les idées qu'il peut en avoir. Autrement dit, il ne décrit pas le monde, il le découvre.

     

    in Le Temps scellé

     

     

  • Amina Saïd

    nous étions l’oiseau blanc

    qui porte le nuage entre ses ailes

    nous étions le vol et l’oiseau

    fendant le ciel du regard

    quand s’abolit la distance

    et que renaît le feu

     

    in soleil à son lever 

     

     

     

     

  • Thierry Metz

     

    Un homme marche dans les feuilles,
    non loin du pavillon. Il se déplace si
    lentement, avec tant de précautions
    qu’il ne s’aperçoit pas qu’un arbre le
    suit.


    in L’homme qui penche

     

     

     

  • Thierry Metz

     Demande au veilleur là-haut
    sur sa branche
    parmi les lucioles
    dans la braise des mots
    dans le presque rien d’écrire
    il sait – lui- l’attardé
    que son aujourd’hui
    dorsale de l’ailleurs
    n’a pas d’autre horizon que sa langue
    où l’éclair se dénude


    in Sur la table inventée

     

     

  • Christian Bobin

    Les enfants sont des gens qui ne ressemblent à personne. On les met dans les écoles pour qu'ils deviennent comme tout le monde. L'école est une boîte qui ressemble à une maison. On trempe l'enfant dans la boîte, on le laisse mijoter quatorze ou quinze ans dans la boîte, on le ressort, il a les yeux écarquillés d'être resté si longtemps dans le noir, on lui dit : bravo mon grand, te voilà comme tout le monde. C'est pas drôle d'être comme tout le monde. Personne n'aime ça. Heureusement ça ne marche pas. La boîte école, la boîte usine, la boîte travail, la boîte chômage, la boîte télévision, la boîte boîte ; aucune boîte ne marche, aucune boîte n'est assez bien fermée pour empêcher la vie d'entrer, et quand la vie entre quelque part, ouh la la, plus rien n'est pareil c'est le grand désordre, le grand carnaval des couleurs. C'est même comme ça qu'on distingue la vie de la mort : là où tout se ressemble, là où tout est en ordre - c'est la mort. Et là où tout est bizarre, drôle, mélangé - c'est la vie.

     

    in Le jour où Franklin mangea le soleil