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CITATIONS - Page 156

  • Friedrich Nietzsche

    On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu’on ne s’y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l’exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c’est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c’est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie.


    in Humain, trop humain, 1876

     

     

  • Paul Carvel

     

    Dictature : pays où les citoyens veulent voter mais ne peuvent pas.

    Démocratie : pays où les citoyens peuvent voter mais ne veulent pas.

     

    in Sel d'esprit

     

     

  • Serge Bouchard

      

    La télévision est une plaie, une plaie d'autant plus vive que nul ne songe à la fermer. Alors, elle reste ouverte à longueur de journée et ce pâle reflet, qui ne veut pas guérir, devient un mal atroce dont on se met à jouir. 

      

    in Quinze lieux communs

     

     

  • Christian Bobin

     

     

    Un poète, c'est joli quand un siècle a passé, que c'est mort dans la terre et vivant dans les textes. Mais quand c'est chez vous, un enfant épris d'absolu, bouclé dans sa chambre avec ses livres, comme un jeune fauve dans sa tanière enfumée par Dieu, comment l'élever ? Les enfants savent tout du ciel jusqu'au jour où ils commencent à apprendre des choses. Les poètes sont des enfants ininterrompus, des regardeurs de ciel, impossible à élever. 

     

    in La dame blanche

     

     

  • Philippe Jaccottet

     

    Pour nous qui vivons de plus en plus entourés de masques et de schémas intellectuels, et qui étouffons dans la prison qu’ils élèvent autour  de nous, le regard du poète est le bélier qui renverse ces murs et nous rend, ne serait-ce qu’un instant, le réel ; et avec le réel, une chance de vie.

     

    in L’entretien des Muses

     

     

     

  • Lao Tseu

     

    L’esprit de la vallée ne meurt pas. Là réside la femelle obscure,

    dans l’huis de la femelle obscure réside la racine de l’univers

     

    in Tao Tö king

     

     

  • Yuan Mei (1716-1797)

     
    je me suis installé à l'écart du monde de poussière
     que je bouge ou que je me repose, je vis à ma guise
     mes grues blanches à ma place accueillent les visiteurs
     le vent printanier pour moi tourne les pages du livre