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CITATIONS - Page 22

  • André Gide

     

    Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer !
    J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.
    Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien…
    Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
    Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
    Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres
    Mon temps est trop faible pour discuter de titres.
    Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
    Qui savent sourire de leurs erreurs.
    Qui ne se glorifient pas de victoires.
    Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
    L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
    Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
    Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme.
    Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner.
    J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste…
    Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai mangé jusqu’à présent.- personne n’y échappe riche , pauvre intelligent , démuni…

     

     

     

  • Henri Laborit

    Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les Hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant qu’on n’aura pas dit que, jusqu’ici, c’est toujours pour DOMINER les autres, il y a peu de chance qu’il y ait quelque chose qui change.

    in le film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais

     

     

  • Henri Laborit

    Les marchands n'ont pas été chassés du temple, ils sont en train de l'envahir complètement et d'installer leurs boutiques et leurs panneaux publicitaires au plus profond de nos neurones si nous n'y prenons garde.

     

     

  • Noam Chomsky

    On vit dans ce monde, pas dans un monde imaginaire. Dans notre monde, il y a des institutions tyranniques très importantes, c’est ce qu’on appelle les multinationales, qui sont les institutions humaines les plus proches des systèmes totalitaires. Ils n’ont pas de compte à rendre au public, c’est comme des prédateurs qui se jettent sur la société.

     

     

  • Nuno Jùdice

     

    comme l'envol d'une parole
    criée contre le ciel pour que l'écho
    lui réponde
    un dialogue qui aurait pour arrière-fond
    ces choses simples
    qui n'enseignerait rien
    et où ne s'entendrait qu'une rumeur
    d'eaux et de feuilles

     

     

  • Luis Mizón

     

    Bienvenue sois-tu comète
    intime
    lumière de l'âme
    pluie
    cascade d'eau rêveuse
    collier de musique et de silence
    ta matière d'un autre monde
    lavera mon visage
    mes mains deviennent nids
    pour recevoir ton souffle


     

     

     

  • Tiziano Terzani

     

    Pourtant, l'Afghanistan nous hantera parce qu'il s'agit de la carte de retournement de notre immoralité, de nos prétentions de civilisation, de notre incapacité à comprendre que la violence ne génère que la violence.

     

    in Lettres contre la guerre (2002)

     

     

  • Paul Verlaine


    Toutes deux regardaient s’enfuir les hirondelles :
     L’une pâle aux cheveux de jais, et l’autre blonde
     Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde
     Vaguement serpentaient, nuages, autour d’elles.

    Et toutes deux, avec des langueurs d’asphodèles,
     Tandis qu’au ciel montait la lune molle et ronde,
     Savouraient à longs traits l’émotion profonde
     Du soir et le bonheur triste des cœurs fidèles,

    Telles, leurs bras pressant, moites, leurs tailles souples,
     Couple étrange qui prend pitié des autres couples,
     Telles, sur le balcon, rêvaient les jeunes femmes.

    Derrière elles, au fond du retrait riche et sombre,
     Emphatique comme un trône de mélodrames
     Et plein d’odeurs, le Lit, défait, s’ouvrait dans l’ombre.