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RÉSONNANCE & COPINAGES - Page 10

  • Limits to growth - Le rapport Meadow résumé pour les lycéens - 2021

    7_n.jpgCliquez, lisez, téléchargez, partagez :

    https://escapethecity.life/wp-content/uploads/2021/10/Limits-to-growth-resume-lyceen-par-Jacques-TIBERI-escapethecity.pdf


    Aussi méconnu qu’essentiel, le rapport Meadows de 1972, intitulé ‘Les limites à la croissance’ est un des livres fondateurs de l’écologie politique. En voici un résumé destiné, aux lycéens et à leurs enseignants… mais aussi à tous les curieux ! Indispensable pour comprendre pourquoi la décroissance n'est pas une pensée parmi d'autres mais une absolue urgence quoiqu'en disent ceux qui ne veulent pas arrêter la récré dans leurs cours de pilleurs délirants privilégiés....

    Et décroissance matérielle = croissance de tout ce qui est bon pour nous, humanité, comme pour la planète en réalité....

     

    Extrait de ce résumé :

    L E S  S C É N A R I O S  T E C H N O L O G I Q U E S


    Dans cet autre scénario, les chercheurs imaginent que l’on découvre – comme par
    magie – une énergie qui multiplie par 2 les ressources de la planète, sans avoir à puiser
    dans nos ressources naturelles. Un peu comme le réacteur Arc du film Iron Man.
    Le résultat de la simulation montre que, même dans ce cas, l’effondrement de la
    civilisation interviendra… un peu plus tard.
    Autrement dit : même si l’on découvre une super-énergie ultra-puissante, l’effondrement aura lieu. Conclusion : la technologie n’est pas la solution. Car, même si elle paraît « propre »,
    une technologie entraîne souvent des effets désastreux qui ne se remarquent qu’après
    de nombreuses années. La technologie est souvent une façon de déplacer dans le
    temps ou dans l’espace les effets négatifs de la croissance.
    Celui qui explique bien ce phénomène, c’est le chercheur
    français Philippe Bihouix.

    Pourtant, dans les années 1990, des économistes néolibéraux ont imaginé un modèle mathématique concurrent au modèle World 3 : le modèle Dice. Un modèle qui fonde ses simulations sur l’idée que la technologie va compenser les effets négatifs des activités humaines. Et c’est notamment sur ce modèle pro-business que la plupart des gouvernements
    fondent leurs politiques économiques et environnementales… Son créateur, William Nordhaus  est professeur d'économie à l'université de Yale et lauréat du prix Nobel en 2018.

    L E S  S C É N A R I O S S O U T E N A B L E S


    La dernière partie du rapport s’intitule "Transitions vers un système soutenable". Ici, les chercheurs imaginent des scénarios où l’humanité parvient à vivre sans dépasser les limites de la planète. Dans ces scénarios optimistes, nous sommes sortis de l’addiction à la croissance.
    Nous avons aussi changé d’objectifs : plutôt que la croissance du PIB, les gouvernements
    cherchent à améliorer la santé des enfants, la citoyenneté, le bien-être…
    De plus, l’humanité s’est mise à prévoir, à planifier et à appliquer le principe de précaution.
    Enfin, on utilise plus la technologie pour maximiser les rendements et accélérer la croissance, mais, au contraire, pour limiter ou réduire les atteintes de l’homme sur la nature (agriculture, pollution, habitation).
    C’est ce que l’on appelle les right tech, les technologies justes.

    Bref, dans ces scénarios soutenables, le système Terre n’est plus en surchauffe.
    Petit problème : nous aurions dû appliquer les principes de ce scénario depuis 2002 - il y a 20 ans - pour qu’il nous permettre d’éviter le krach !

     

    *


    "Une révolution de la durabilité vers un monde bien meilleur pour l’immense majorité d’entre
    nous est possible." disait le rapport Meadow en 1972...

     

     

     

  • Milan Kundera 

    Le rôdeur de la côte qui brandit, frénétique, une lanterne à bout de bras, ce peut être un dément. Mais la nuit, lorsque les vagues malmènent une barque déroutée, cet homme est un sauveur. La planète où nous vivons est la zone frontalière entre le ciel et l'enfer. Nulle action n'est en soi bonne ou mauvaise. Seule, sa place dans l'ordre la fait bien ou mal.


    in La plaisanterie

     

     

     

  • Milan Kundera

    Vivre, il n'y a là aucun bonheur. Vivre : porter de par le monde son moi douloureux.
    Mais être, être est bonheur. Être : se transformer en fontaine, vasque de pierre dans laquelle l'univers descend comme une pluie tiède. 

    in L'immortalité

     

    Bon voyage vers le Grand Tout monsieur Kundera !

     

     

     

  • George Sand

     

    Mais la forêt vierge va vite s’épuiser à son tour. Si on n’y prend garde, l’arbre disparaîtra et la fin de la planète viendra par dessèchement sans cataclysme nécessaire, par la faute de l’homme. N’en riez pas, ceux qui ont étudié la question n’y songent pas sans épouvante.

     

    in Impressions et souvenirs, 1873

     

     

  • Roberto Sosa (Honduras) - Les Indiens

     

    Je suis allé leur parler dans leurs refuges, 
     là-bas, sur ces monts protégés par des idoles 
     où je les sais gais comme les cerfs 
     mais aussi tranquilles et profonds 
     comme les prisonniers. 

    J'ai senti leur regard 
     frapper mes yeux jusqu'à l'ultime lumière 
     et dès lors mon pouvoir m'est apparu 
     infondé et fragile. 

    Aux côtés de leurs pieds 
     détruits sur tant de routes 
     je dépose mon sang écrit 
     sur une branche obscure.

     

     

     

  • Pascal Perrot

     

    Crimes en fragments en copeaux que ne condamne nulle justice humaine vices parcimonieux dont les parfums putrides saturent l’atmosphère exactions minimalistes basses œuvres du dédain dont quelques gouttes à peine empoisonnent et dissolvent nos forêts de mystères nous succombons par lassitude par abandon nous courbons  agenouillés face au charme vénéneux des apocalypses

     

    in Une brèche dans la tapisserie des ombres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Jim Harrison

     

    Roumi m'a conseillé de loger mon esprit
    en haut des branches d'un arbre et de ne pas le quitter
    trop longtemps des yeux, alors j'installe le mien
    dans les très grands saules derrière le fossé d'irrigation,
    un endroit non contaminé par l'infecte
    culture de la cupidité et de l'assassinat de l'esprit.
    Les gens oublient que leur esprit étouffe pour un rien,
    qu'ils doivent le placer tout en haut d'un arbre
    d'où ils peuvent le faire revenir n'importe quand.
    Mieux vaut être en plein air, car l'esprit a du mal
    à entrer dans les maisons, les immeubles ou les avions.

     

    in Esprit

     

     

  • Victor Ozbolt    

    Il y aura toujours

    Ce rien qui nous échappe

    Cette couleur qui fuit

    Là-bas au crépuscule

    Cette corde qui vibre

    Dans des cœurs enflammés

    Ces amours qui façonnent

    Leurs corolles secrètes

    Cette encre qui frémit

    Envoûtée par les mots

    Cet enfant qui déchiffre

    Des fragments d'univers

    Ces êtres chers qui glissent

    Vers un astre inconnu

    Il y aura toujours

    Ce rien qui nous échappe

    Nous ronge ou nous fascine

    Sur les marches des jours

     

     

     

  • À l’Oreille des Politiques, d’Aurore Gorius, La Revue Dessinée / Les Jours (2022)

    Capture.pngVous n’allez pas voter pour eux. Quelle que soit l’élection, aucun bulletin de vote ne porte jamais leur nom. Pourtant, leur pouvoir est colossal. « Eux » ? Ils sont lobbyistes, communicants, conseillers. Leur mission ? Influencer les élus, amender les textes de lois, orienter les discours et façonner l’action publique. Le tout dans l’ombre, toujours dans l’ombre. Armement, nucléaire, pesticides, banques… Il n’est aucun dossier sensible qui ne porte leur patte. Pourtant, le rôle et les pratiques de ces rouages discrets de la décision publique restent mal connus. La Revue Dessinée et Les Jours ont décidé de s’unir pour vous proposer À l’oreille des politiques, l’adaptation en trois bandes dessinées de cette œuvre de salubrité publique, sous le trait précis et inspiré du dessinateur Vincent Sorel, auxquelles viennent s’ajouter des grandes fresques, consacrées aux lieux de pouvoir, signées Vincent Mahé.

     

    A l’Oreille des Politiques, co édité par La Revue Dessinée et Les Jours, fait partie des cinq ouvrages retenus pour concourir au premier Prix pour un ouvrage sur la transparence et l’éthique créé par Transparency International France et l’Observatoire de l’Ethique Publique (OEP). Consacrée aux lobbyistes, communicants et conseillers qui influencent la décision publique, sans que le grand public n’en ait forcément conscience, cette bande-dessinée documente de manière pédagogique et précise le poids de ces différents acteurs privés sur la décision publique. Son autrice, la journaliste Aurore Gorius, explique ici (suivre le lien) pourquoi ce travail d’enquête et sa diffusion à un public le plus large possible est essentiel pour notre démocratie : 

    https://transparency-france.org/actu/il-est-essentiel-dexpliquer-que-voter-pour-quelquun-cest-voter-aussi-pour-son-entourage-et-sa-maniere-de-gouverner/#.ZIIRSXZByCo

     

     

  • Transition "verte" et métaux "critiques" - Alternatives Sud

    Titre Transition « verte » et métaux « critiques »
    La collection Alternatives Sud
    Volume XXX - 2023, n°2
    Date 04/2023
    Coord. / Auteur Laurent Delcourt
    Edition Syllepse, CNCD 11.11.11
    Format 135 x 215
    Pages 176
    ISBN 979-10-399-0130-7

     

    "Promesse d’un monde libéré de sa dépendance aux combustibles fossiles, la transition énergétique n’est ni écologiquement neutre ni socialement juste. Substituant une addiction à une autre, elle réclame pour se déployer des quantités infinies de métaux dits « rares », « critiques » ou « stratégiques ». En relançant la course entre grandes puissances pour sécuriser leur approvisionnement, elle participe d’une « extension du domaine de la mine », repousse les frontières de l’extractivisme et sape les écosystèmes locaux et les droits des populations exposées.

    Présentée aux pays du Sud riches en minerais comme levier de développement, elle les enferme dans le rôle historique de fournisseurs de matières premières, pérennisant ainsi les rapports d’exploitation néocoloniaux et les inégalités systémiques. Du moins pour les plus pauvres d’entre eux, peu outillés pour profiter du boom technologique ou transformer sur place leurs ressources, alors qu’ils assument déjà l’essentiel des coûts sociaux et écologiques du verdissement des économies riches et émergentes.

    Si des solutions (mécanismes de compensation, climate-smart mining facilities…) sont avancées pour adoucir l’impact de cette conversion aux énergies dites « renouvelables », aucune ne questionne les fondements et les limites de ce nouveau « capitalisme vert ». Une juste transition doit s’attaquer aux asymétries dans la distribution des coûts et bénéfices. Et passer nécessairement par une révision en profondeur du productivisme et du consumérisme élitaire à l’origine des déséquilibres planétaires."

     

    Gagnants et perdants de la course aux énergies « vertes » : une perspective (...)

    Points de vue du Sud

    L’impact de la transition énergétique mondiale sur les pays riches en (...)
    Comment l’industrie minière compte profiter de la transition énergétique

    Amérique latine

    La transition verte européenne, tremplin de l’extractivisme latino-américain
    Le lithium au Mexique : quels coûts pour quels bénéfices ?
    L’Argentine, pire élève du lithium en Amérique latine

    Afrique et Asie

    Les nouvelles frontières des « zones de sacrifice » à Madagascar
    Colonialisme et accaparements « verts » en Afrique du Nord
    Le « devoir de vigilance » dans l’approvisionnement en minerais du Congo
    Myanmar : de la « terre du jade » à la « terre du peuple » ?

     

     

    Voir :  https://www.cetri.be/Transition-verte-et-metaux