Etty Hillesum
il ne s'agit déjà plus de vivre, mais de l'attitude à adopter face à notre anéantissement
in Lettres de Westerbock
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il ne s'agit déjà plus de vivre, mais de l'attitude à adopter face à notre anéantissement
in Lettres de Westerbock
Ce film nous offre une rencontre inédite avec Goliarda Sapienza, l’autrice culte de L’art de la joie et son héroïne insoumise Modesta, pour révéler la charge révolutionnaire, subversive et même scandaleuse de ce chef-d’œuvre incontournable de la littérature du 20ème siècle, refusé pendant près de 30 ans par les éditeurs italiens et finalement publié en France, dix ans après sa mort. Les trajectoires de ces deux femmes désirantes s’entremêlent vers une même puissance émancipatrice : la joie d’écrire sa propre vie.
En ce moment sur Arte :
https://www.arte.tv/fr/videos/113602-000-A/desir-et-rebellion-l-art-de-la-joie-goliarda-sapienza
Voir aussi : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2023/02/24/goliarda-sapienza-l-art-de-la-joie-6429991.html
J'ai connu Tchendukua dès sa naissance, passionnée par les Kogis et ce qu'ils ont à nous apprendre. Les peuples premiers et moi c'est une histoire que je ne m'explique pas qui remonte à mon enfance, avec toujours cette cruelle sensation d'être née chez l'ennemi... mais donc j'ai soutenu, participé à l'époque où je le pouvais (au rachat des terres ancestrales notamment), maintenant les Kogis viennent ici ausculter nos terres, nos montagnes, nous dire à quel point elles sont malades, ce n'est pas du folklore, c'est de la connaissance, séculaire, extraordinaire, qui est confrontée aujourd'hui à celle de scientifiques ouverts d'esprit (ça semble une lapalissade et pourtant... hélas non), bref, c'est juste essentiel :
"Quelques oranges émergent de la terre... Ici, les oranges ne sont pas accrochées à des branches, elles sortent de terre. Ici on ne cueille pas les oranges, on les déterre.Ces orangers de Gaza mis à bas, détruit, enfouis sous terre par les bulldozers israéliens sont, comme les oliviers arrachés de Cisjordanie, une image du peuple palestinien, que l'armée israélienne veut arracher à sa terre. Quand elle ne peut pas arracher, elle enfouit. Mais comme ces oranges qui restent à fleur de terre et donnent couleur au terrain détruit, les Palestiniens continuent à vivre et à résister à cette occupation sauvage, puisqu'à côté des orangers et des palmiers arrachés, des fraises rouges et joufflues semblent narguer les machines destructrices."
Iman Abu Kmil, 15 ans, 2003
C'était il y a 20 ans, en 2003, avec leur professeur Ziad Medoukh, les élèves du collège Ramla, collège public de jeunes filles situé dans un quartier défavorisé à Gaza, participent à la Journée de la Terre en Palestine par des poèmes, récits, histoires... écrits en français et dédiés à tous les francophones solidaires de la Palestine.
Que sont devenues ces jeunes adolescentes ? Où sont-elles aujourd'hui ?
à lire ou à relire en ces temps où il faudra bien affronter ce qui est réel et remettre de la dignité et de la justice partout sur cette planète, partout où elles ont été ignorées, détournées, occultées... faisant le lit de toutes les horreurs, les désespoirs, de tous les extrémismes violents et haineux...
Les souvenirs sont parfois l’identité des étrangers. Mais le temps s’unit au souvenir. Il enfante des réfugiés que le passé abandonne et laisse sans souvenir.
(…)
Il y a des morts qui sommeillent dans des chambres que vous bâtirez. Des morts qui visitent leur passé dans les lieux que vous démolissez. Des morts qui passent sur les ponts que vous construirez. Et il y a des morts qui éclairent la nuit des papillons, qui arrivent à l'aube pour prendre le thé avec vous, calmes tels que vos fusils les abandonnèrent. Laissez donc, Ô invités du lieu, quelques sièges libres pour les hôtes, qu'ils vous donnent lecture des conditions de la paix avec les défunts.
in La terre nous est étroite et autres poèmes (2000)
"WARGLYPHES" - Poésie - aux éditions Bruno Doucey - parution janvier 2023
WARGLYPHES commémore toutes les guerres et participe à l’élaboration d’une mémoire collective. Par le langage poétique, je traque la forme de la guerre, sa forme mouvante, ses déplacements, je me heurte à ses tragiques répétitions, parcours son atlas, écris son anthropologie.
sur un mur de Bethléem, il y a déjà très longtemps
Il ne s'agit pas de fuir la réalité, mais de la vivre avec passion. L'éveil de la jubilation est, je crois, l'antidote le plus efficace contre l'absurde à tous les degrés.
in L'Heure de s'enivrer : L'univers a-t-il un sens ?
Bon retour vers les étoiles Monsieur Reeves, sûr qu'elles vont vous faire bon accueil ! ✨
de retour je mets de l'ordre
au loin les montagnes
couvertes de neige
in zen saké haiku