William Blake - Urizen
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La solitude me permet de retrouver la paix, avant ce que je pourrais appeler un cataclysme intérieur. Le temps ne me laisse pas le temps ! Je dois me réadapter sans cesse et me voilà au point de commettre un meurtre qui me pèse...
Tuer un peu de moi, pour que le reste reprenne de plus belle. Un coup de sécateur !
Mais, il y a des vieilles branches dont j'ai du mal à me séparer, peut-être me sont-elles plus utiles que ce que je crois.
J'ai toujours autant de mal à former un tout cohérent avec mes morceaux épars. Je ne parviens à me rassembler que dans la solitude, mais ce n'est peut-être qu'une illusion, car sitôt que je me confronte de nouveau au monde, aux autres, tout part en vrille...
La part essentielle, est probablement celle qui tente de réunir les autres ! Une bergère, une étoile, une gardienne...
cg in Journal 1996
D’une certaine façon, à l’échelle planétaire, tous les ressortissants des pays dits développés sont des parvenus, et cela dès la naissance : nous sommes en effet redevables aux très pauvres du Sud de toutes sortes de biens que nous leur volons, non pas nous personnellement, mais le système dans lequel nous vivons. L’organisation mondialisée de la dette du tiers-monde en est l’expression la plus évidente : nous vivons à crédit sur le dos des très pauvres, et en ce sens, par rapport à l’extrême misère que connaissent deux ou trois milliards d’humains, nous sommes bel et bien des parvenus.
in L'anarchie ou le chaos
Il y aura toujours
Ce rien qui nous échappe
Cette couleur qui fuit
Là-bas au crépuscule
Cette corde qui vibre
Dans des cœurs enflammés
Ces amours qui façonnent
Leurs corolles secrètes
Cette encre qui frémit
Envoûtée par les mots
Cet enfant qui déchiffre
Des fragments d'univers
Ces êtres chers qui glissent
Vers un astre inconnu
Il y aura toujours
Ce rien qui nous échappe
Nous ronge ou nous fascine
Sur les marches des jours
Merci à jlmi et Au hasard des connivences