Pascal Perrot
puis sentir et goûter le monde le renifler à plein désert le faire descendre sous la peau comme au cœur d’une mine obscure l’écouter le savourer plénitude du chant retrouvé
in Une brèche dans la tapisserie des ombres
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puis sentir et goûter le monde le renifler à plein désert le faire descendre sous la peau comme au cœur d’une mine obscure l’écouter le savourer plénitude du chant retrouvé
in Une brèche dans la tapisserie des ombres
Voilà que je rêve haut et fort, mais pas encore assez pour me faire entendre. Le temps viendra, peut-être, sûrement ! Tout finit par venir à celui dont l'attente est pleine... Attendre, comme les graines et les fleurs attendent le printemps, sans pour autant avoir cessé d'exister, la force vive est intacte sous la terre. Je ne laisserai pas, ou plus, les autres me détourner ou simplement barrer ma voie. Mon ange ? Non, je ne suis pas folle, simplement un peu trop en avance, mais sur quoi ? Sur le temps ? Sur les humains en général, aucun en particulier... Simplement en avance sur les pensées de mon entourage. Il me semble avoir toujours vécu avec cette sensation de décalage, de distance à la fois fascinante et douloureuse.
in Journal 1996
Morceaux choisis et lus par moi-même.
Gueule noire est sorti aux éditions La Boucherie Littéraire en novembre 2019, avec de superbes monotypes de Colette Reydet.
http://laboucherielitteraire.eklablog.fr/
Je suis
de mèche avec la révolution essentielle du tournesol
profondément pour le printemps.
"Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris.
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements.
Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoie à nos repas qu'il nous fait livrer.
Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur Corneille "Le Menteur", dont on dit le plus grand bien.
Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous régalons avec les Fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »".
Je vous envoie deux drôles de masques ; c’est la grand'mode. tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer,
Je vous embrasse, ma bonne, ainsi que Pauline. »
The Blackbook, Chapter 1 by Kelvin Corcoran & David Rees
Mulberry Bushes Looking for a Cherry by M A Shaheed & John Greiner
Letters by Diana Magallon, Jeff Crouch & Jonathan Minton
Wonder Bread by Jude Wilson & Sandy Kinnee
Sprayed Trunk, Dry Your Face by Stacey Allam & John M Bennett
Pandemic Prophet by Amy Bassin & Mark Blickley
Painted Word by James Green & Monsieur Jamin
The Divine Earthling by Walter Ruhlmann & Cathy Garcia-Canalès
Fluid Possibilities by Howie Good & Robert Streicher
Trashpo: Ojects of Ejecta by Daniel Barbiero & Jeff Bagato
Cut: An Exquisite Corpse Story by Pinky-Z Wu
Dismember the Night Thread Slams by Dianne Bowen & Kofi Fosu Forson
Dialogues 3 by Una Lee, Daniel Barbiero & Chris H Lynn
Tomorrow is Forever by Cecelia Chapman, Jeff Crouch & Raphael Gonzalez
Gnawa Abstractions by John Voigt, Renée Rosen & Josh Rosen
une publication anglophone avec ma Grande Cornue (2008),
sur un poème de Walter Ruhlmann : The Divine Earthling
http://www.arteidolia.com/the-divine-earthling-walter-ruhlmann-cathy-garcia-canales/
Je t’aime. Cela devrait suffire à tout le système solaire.
in Aveux non avenus, 1930