Murièle Modély
je suis vide comme une vieille seringue
in Rester debout au milieu du trottoir
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je suis vide comme une vieille seringue
in Rester debout au milieu du trottoir
Ils sont venus
en mon ventre
arracher le soleil.
Ils m’ont liée à la lune,
jetée à la nuit
mais jamais lumière
ne fut plus blanche
qu’entre mes cuisses
Toi le frère, le fils, le père
et l’Ancien qui a trahi,
tu te dresses en conquérant
sur des ruines et des cendres.
Tu invoques l’amour
glaive à la main,
des fusils des roquettes,
innombrables phallus
de destruction.
Tu n’as jamais été pourtant
aussi impuissant,
homme émasculé du sens,
depuis que les déesses de l’amour
tu as maudites.
cg in Salines
c’est l’heure où les gens
cours d’eau pressés
se jettent dans le centre-ville
in Bad Writer
Ed les Carnets du Dessert de Lune, avril 2017
L’un pour l’autre nous sommes
Merveille
Cette étrange présence
Qui ne s’habitue pas.
in Vingt-sept degrés d’amour (le Citron gare éd. 2017)
Je mords la douce chair des roses.
cg in Fugitive, Cardère éd. 2014
Deux des six poèmes de Vania Vargas publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Hay días en que me acuerdo de Dios
de la cosas que tengo pendientes
de las veces que he creído encontrar
el amor
y que quizá tampoco me basten
cuando vuelva a topármelos
en una esquina cualquiera
y por última vez los escuche
cargar sus armas
a la altura de mi vientre
o de mi sien
y no quede historia
ni miedo
solo esta soledad
sobre el asfalto
hecha mil pedazos
*
La mujer compra flores cuando va camino a casa
y recorre con ellas las calles nocturnas
Mira los ojos que la miran
imagina las historias que le inventan
una abuela enferma
una declaración de amor
un poco de fe / una devoción
Y así transita medio camino
mudando de vidas y posibilidades
mientras los autos pasan a su lado
y ella le pisa los talones a su silueta
que se adelanta por banquetas anaranjadas
silueta de mujer sola
con ramo de flores en la mano
Entonces llega a casa sonriente
con sus flores y sus historias
y siente que su abuela mejoró
que sus oraciones serán respondidas
que alguien la ama
Enciende las luces / prepara el florero
lo observa un momento
y mientras termina la noche
enciende el televisor
Yo la observo de reojo
cuando paso frente a su ventana
El reflejo azul intermitente de la TV
lanza contra la pared su silueta temblorosa
silueta de mujer sola con florero
ha de esperar a alguien / imagino
mientras cierro mi puerta
Y como si ella intuyera mis pensamientos
apaga el televisor
se encierra en su cuarto con una nueva historia
y sonríe
como si esa noche alguien no tardara en llegar
(c) Vania Vargas
Tu nous emmènes en promenade dans tes boyaux. Tu regardes la vie dans son œil mort, tu franchis vers l'intérieur le mur du son, un écho surréel nous parvient, anténatal. Le clown a déserté tes dédales enfantins mais tu gardes malgré toi un souvenir de la lumière quand la bougie s'éteint.
Faite pour des fêtes étranges, tu hantes de lointains ailleurs, tu connais tes ancêtres Lune et Soleil, leur cortège de vent, sable, pluie, de jungle et de désert...
Ce qui est fort chez toi c'est juste ce petit détournement de mots simples, Cathy créative....